Rimbaud, l’homme aux semelles de vent y fera une halte sur la route d’Essaouira et de Ouarzazate, l’une pour son vent, l’autre pour son désert et ses illuminations : « J’aimai le désert, les vergers brûlés, les boutiques fanées, les boissons tiédies. Je me traînais dans les ruelles puantes et, les yeux fermés, je m’offrais au soleil, dieu de feu ».
En termes de chiffres, Casablanca talonne Ouarzazate pour le nombre de films qui y furent tournés, même si elle est loin de posséder les infrastructures de « Hollywood of Africa », titre remporté par Ouarzazate qui cumule les superproductions historiques et se pose en une sorte de pyramide d’Egypte dans le désert marocain.
Outre des films comme Lawrence d’Arabie, Jésus de Nazareth, Kingdom of heaven et le mémorable Gladiator, Ouarzazate s’est spécialisée dans le film ancien car ses paysages ne peuvent être différenciés des pays du Moyen-Orient où sont nés les prophéties.
De l’Egypte, au Yémen, en passant par l’Irak, l’histoire au cinéma semble avoir pris définitivement les routes de Ouarzazate qui s’y est investie totalement, en parcourant un long chemin depuis le premier film qui y fut tourné, « Les Hommes sans nom » en 1937 déjà. Il sera suivi par quelques succès mondiaux comme « Ali Baba et les quarante voleurs » en 1954, puis « Lawrence d’Arabie », « Sodome et Gomorrhe » et « Cent-mille dollars au soleil » en 1962...
Reportages, documentaires, courts métrages, publicités et téléfilms y ont également élu domicile pendant des années avant que cette dynamique soit contrariée par la pandémie du Coronavirus qui s’est abattue sur la planète en 2019, faisant de cette année et des années suivantes, des années d’incertitude, de peur généralisée et de fermeture des frontières, n’épargnant aucun pays et aucune activité. Selon des chiffres de 2020 du centre cinématographique marocain (CCM), le tournage de longs-métrages étrangers au Maroc a baissé de 77,49%, avec des investissements de l’ordre de 5,97 millions de dirhams, contre 26,53 millions de dirhams en 2019.
L’ambition est de capter 1% des investissements
Cette baisse n’a pas épargné les courts-métrages et les productions étrangères qui ont été marquées par une baisse importante, 74,19%, passant de 504,14 millions de dirhams en 2019 à 130,12 millions de dirhams en 2020. L’embellie qui semble se dessiner en ce début d’année 2022 devrait favoriser une reprise des activités culturelles, des échanges mondiaux et des tournages de film, cela va de soi.
Si la reprise dans le secteur des industries culturelles en est à ses premiers frémissements, il est clair que l’accompagnement par les pouvoirs publics des entrepreneurs dans le cinéma, l’édition, d’une façon générale, n’en sera que décisif pour un rapide retour à la vie culturelle qui a besoin de visibilité sur « toute la chaîne », de la production à la distribution, l’une ne pouvant aller sans l’autre. L’une des voies que semble privilégier l’exécutif est précisément la reprise des tournages de films étrangers au Maroc.
Pour ce faire, des incitations financières se posent en point d’appui afin de favoriser le retour des productions étrangères. L’approbation en Conseil de gouvernement du projet de décret n° 2.22.67 modifiant le décret n° 2.12.325 du 28 Ramadan 1433 (17 août 2012) fixant les conditions et les procédures d’aide à la production cinématographique, à la numérisation, la rénovation et la création de salles de cinéma et à l’organisation des festivals de films, est le point d’orgue de cette orientation gouvernementale qui vise à porter le pourcentage de soutien accordé de 20 à 30%.
Cette mesure est-il précisé devrait accroître la valeur des investissements étrangers au Maroc dans la production cinématographique et audiovisuelle et permettre de réaliser l’ambition de capter 1% de la valeur totale des investissements mondiaux, estimée à 30 milliards d’euros, à l’horizon de l’année 2025, selon les estimations.
En termes de chiffres, Casablanca talonne Ouarzazate pour le nombre de films qui y furent tournés, même si elle est loin de posséder les infrastructures de « Hollywood of Africa », titre remporté par Ouarzazate qui cumule les superproductions historiques et se pose en une sorte de pyramide d’Egypte dans le désert marocain.
Outre des films comme Lawrence d’Arabie, Jésus de Nazareth, Kingdom of heaven et le mémorable Gladiator, Ouarzazate s’est spécialisée dans le film ancien car ses paysages ne peuvent être différenciés des pays du Moyen-Orient où sont nés les prophéties.
De l’Egypte, au Yémen, en passant par l’Irak, l’histoire au cinéma semble avoir pris définitivement les routes de Ouarzazate qui s’y est investie totalement, en parcourant un long chemin depuis le premier film qui y fut tourné, « Les Hommes sans nom » en 1937 déjà. Il sera suivi par quelques succès mondiaux comme « Ali Baba et les quarante voleurs » en 1954, puis « Lawrence d’Arabie », « Sodome et Gomorrhe » et « Cent-mille dollars au soleil » en 1962...
Reportages, documentaires, courts métrages, publicités et téléfilms y ont également élu domicile pendant des années avant que cette dynamique soit contrariée par la pandémie du Coronavirus qui s’est abattue sur la planète en 2019, faisant de cette année et des années suivantes, des années d’incertitude, de peur généralisée et de fermeture des frontières, n’épargnant aucun pays et aucune activité. Selon des chiffres de 2020 du centre cinématographique marocain (CCM), le tournage de longs-métrages étrangers au Maroc a baissé de 77,49%, avec des investissements de l’ordre de 5,97 millions de dirhams, contre 26,53 millions de dirhams en 2019.
L’ambition est de capter 1% des investissements
Cette baisse n’a pas épargné les courts-métrages et les productions étrangères qui ont été marquées par une baisse importante, 74,19%, passant de 504,14 millions de dirhams en 2019 à 130,12 millions de dirhams en 2020. L’embellie qui semble se dessiner en ce début d’année 2022 devrait favoriser une reprise des activités culturelles, des échanges mondiaux et des tournages de film, cela va de soi.
Si la reprise dans le secteur des industries culturelles en est à ses premiers frémissements, il est clair que l’accompagnement par les pouvoirs publics des entrepreneurs dans le cinéma, l’édition, d’une façon générale, n’en sera que décisif pour un rapide retour à la vie culturelle qui a besoin de visibilité sur « toute la chaîne », de la production à la distribution, l’une ne pouvant aller sans l’autre. L’une des voies que semble privilégier l’exécutif est précisément la reprise des tournages de films étrangers au Maroc.
Pour ce faire, des incitations financières se posent en point d’appui afin de favoriser le retour des productions étrangères. L’approbation en Conseil de gouvernement du projet de décret n° 2.22.67 modifiant le décret n° 2.12.325 du 28 Ramadan 1433 (17 août 2012) fixant les conditions et les procédures d’aide à la production cinématographique, à la numérisation, la rénovation et la création de salles de cinéma et à l’organisation des festivals de films, est le point d’orgue de cette orientation gouvernementale qui vise à porter le pourcentage de soutien accordé de 20 à 30%.
Cette mesure est-il précisé devrait accroître la valeur des investissements étrangers au Maroc dans la production cinématographique et audiovisuelle et permettre de réaliser l’ambition de capter 1% de la valeur totale des investissements mondiaux, estimée à 30 milliards d’euros, à l’horizon de l’année 2025, selon les estimations.
Abdallah BENSMAÏN