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Tomates : les exportations devraient reprendre après la fin du ramadan (expert)


Rédigé par Safaa KSAANI Dimanche 9 Avril 2023

La reprise de l'exportation des tomates devrait avoir lieu après la fin du mois de ramadan, selon une représentante de l'industrie agroalimentaire, citée par FreshPlaza. Détails.



Tomates : les exportations devraient reprendre après la fin du ramadan (expert)

En 2022, les exportations de tomates se sont accrues de 19% par rapport à l’année précédente, soit 670 mille tonnes. Dans une déclaration faite au portail mondial dédié à l’industrie agroalimentaire « FreshPlaza », la Directrice Générale adjointe du groupe Delassus, Fatiha Charrat, a fait savoir que le Royaume reste l'un des principaux pays exportateurs de tomates malgré les contraintes qui ont eu lieu cette année et qui ont impacté la production. 

La directrice adjointe est revenue sur les raisons derrière la hausse spectaculaire du prix des tomates sur le marché local. Ceci est dû, selon elle, aux perturbations saisonnières et notamment la baisse des températures surtout dans la région de Souss, l'une des principales régions de culture des tomates. La baisse de la température à des niveaux variant de 1 à 13 degrés a altéré la croissance des tomates qui devraient être récoltées au mois de mars. En plus de cela, la plupart des quantités produits jusqu'alors ont été exportées à cause de la pression des partenaires étrangers. Ceci, rappelle-t-elle, a eu lieu avant la restriction des exportations, décidée par le gouvernement pour ramener les prix à leur niveau normal. 

Selon les détails livrés par la responsable, le ministère de l’Agriculture aurait convenu d’un quota quotidien d’exportations de tomates de 700 tonnes par jour avant d’arrêter toutes les exportations de tomates rondes. 

L’exportation reviendra à la normale à la fin du Ramadan, a-t-elle confié, rappelant que "les agriculteurs et les exportateurs marocains subissent une hausse des coûts à tous les niveaux, à commencer par les engrais, l’emballage et le transport". Ces coûts additionnels sont occasionnées par la guerre russo-ukrainienne, selon Fatiha Charrat.
 








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