Taqa Morocco a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 2,44 MMDH au deuxième trimestre 2025, en recul par rapport aux 2,69 MMDH enregistrés un an plus tôt. Cette baisse s’explique par la révision programmée de l’Unité 6, la diminution des cours internationaux du charbon ayant réduit les frais d’énergie, ainsi qu’un effet de change défavorable USD/MAD. Sur l’ensemble du premier semestre, les revenus atteignent 5,38 MMDH contre 5,65 MMDH en 2024, soit une baisse de 4,8% du CA consolidé.
Sur le plan opérationnel, le taux global de disponibilité s’est établi à 93,4 % à fin juin 2025, contre 95 % un an auparavant, en raison des inspections sur les Unités 3, 4 et 5. Au terme du semestre, il ressort à 91,7 %, contre 94,1 % en 2024, intégrant une révision planifiée de 25 jours sur l’Unité 6.
Ces résultats publiés jeudi 28 août par le leader indépendant de la production électrique au Maroc, filiale du groupe émirati TAQA, faisant état d’une activité soutenue et d’une structure financière renforcée, dans un contexte marqué par son ouverture vers les énergies bas carbone et la gestion de l’eau. Cette orientation stratégique, rappelle Taqa Morocco, s’inscrit dans l’accord signé en mai dernier avec le gouvernement, Nareva, l’ONEE et le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, visant à développer des infrastructures prioritaires dans l’énergie et l’eau.
Les investissements du premier semestre se chiffrent à 210 MDH, en nette hausse par rapport à 2024. Ils concernent principalement le rachat de Taqa Morocco Wind Corporation (TMWC), la révision de l’Unité 6 ainsi que divers projets d’exploitation et de maintenance.
Parallèlement, l’endettement net consolidé a reculé de 22 % sur un an, pour s’établir à 5,14 MMDH grâce aux flux de trésorerie générés et aux remboursements effectués.
Dans le cadre de sa stratégie de diversification, la filiale Taqa Morocco Green Energy (TMGE) a finalisé l’acquisition de TMWC, porteuse d’un projet éolien de 144 MW dans le nord du Royaume. Le groupe poursuit ainsi son évolution vers un modèle intégré multi-métiers, articulé autour de quatre pôles : le dessalement, les énergies renouvelables, le gaz naturel et le transport d’eau et d’énergie bas carbone. Ces orientations s’inscrivent pleinement dans les priorités nationales en matière de transition énergétique et de gestion durable des ressources.
130 milliards de dirhams d’investissement à l’horizon 2030
En mai dernier, TAQA Morocco a officialisé, aux côtés du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, de Nareva, du Gouvernement et de l’ONEE, un programme d’investissements d’environ 130 milliards de dirhams à horizon 2030. Ce partenariat, qui doit être mené dans des délais accélérés, répond à l’urgence de mise en œuvre des feuilles de route nationales dans les domaines de l’eau et de l’énergie.
La répartition du capital prévoit une participation équitable de TAQA Morocco et de Nareva, tandis que le Fonds Mohammed VI et d’autres acteurs publics détiendront 15 % du total. Ce schéma traduit une volonté claire d’allier financements publics et privés pour relever des défis stratégiques majeurs.
Parmi les projets phares figurent la construction de stations de dessalement d’une capacité annuelle de 900 millions de m³, intégralement alimentées par des énergies renouvelables, ainsi que la mise en place d’une ligne électrique haute tension de 1 400 km reliant le Sud au Centre du Royaume. Autant d’initiatives qui visent à consolider la souveraineté hydrique et énergétique du Maroc, tout en accompagnant sa transition écologique.
Sur le plan opérationnel, le taux global de disponibilité s’est établi à 93,4 % à fin juin 2025, contre 95 % un an auparavant, en raison des inspections sur les Unités 3, 4 et 5. Au terme du semestre, il ressort à 91,7 %, contre 94,1 % en 2024, intégrant une révision planifiée de 25 jours sur l’Unité 6.
Ces résultats publiés jeudi 28 août par le leader indépendant de la production électrique au Maroc, filiale du groupe émirati TAQA, faisant état d’une activité soutenue et d’une structure financière renforcée, dans un contexte marqué par son ouverture vers les énergies bas carbone et la gestion de l’eau. Cette orientation stratégique, rappelle Taqa Morocco, s’inscrit dans l’accord signé en mai dernier avec le gouvernement, Nareva, l’ONEE et le Fonds Mohammed VI pour l’investissement, visant à développer des infrastructures prioritaires dans l’énergie et l’eau.
Les investissements du premier semestre se chiffrent à 210 MDH, en nette hausse par rapport à 2024. Ils concernent principalement le rachat de Taqa Morocco Wind Corporation (TMWC), la révision de l’Unité 6 ainsi que divers projets d’exploitation et de maintenance.
Parallèlement, l’endettement net consolidé a reculé de 22 % sur un an, pour s’établir à 5,14 MMDH grâce aux flux de trésorerie générés et aux remboursements effectués.
Dans le cadre de sa stratégie de diversification, la filiale Taqa Morocco Green Energy (TMGE) a finalisé l’acquisition de TMWC, porteuse d’un projet éolien de 144 MW dans le nord du Royaume. Le groupe poursuit ainsi son évolution vers un modèle intégré multi-métiers, articulé autour de quatre pôles : le dessalement, les énergies renouvelables, le gaz naturel et le transport d’eau et d’énergie bas carbone. Ces orientations s’inscrivent pleinement dans les priorités nationales en matière de transition énergétique et de gestion durable des ressources.
130 milliards de dirhams d’investissement à l’horizon 2030
En mai dernier, TAQA Morocco a officialisé, aux côtés du Fonds Mohammed VI pour l’Investissement, de Nareva, du Gouvernement et de l’ONEE, un programme d’investissements d’environ 130 milliards de dirhams à horizon 2030. Ce partenariat, qui doit être mené dans des délais accélérés, répond à l’urgence de mise en œuvre des feuilles de route nationales dans les domaines de l’eau et de l’énergie.
La répartition du capital prévoit une participation équitable de TAQA Morocco et de Nareva, tandis que le Fonds Mohammed VI et d’autres acteurs publics détiendront 15 % du total. Ce schéma traduit une volonté claire d’allier financements publics et privés pour relever des défis stratégiques majeurs.
Parmi les projets phares figurent la construction de stations de dessalement d’une capacité annuelle de 900 millions de m³, intégralement alimentées par des énergies renouvelables, ainsi que la mise en place d’une ligne électrique haute tension de 1 400 km reliant le Sud au Centre du Royaume. Autant d’initiatives qui visent à consolider la souveraineté hydrique et énergétique du Maroc, tout en accompagnant sa transition écologique.