S'exprimant à l'ouverture de la 2e édition du Forum parlementaire annuel sur l'égalité et la parité, M. Talbi Alami a relevé que les questions relatives aux femmes, à leurs droits et à leur autonomisation sont au cœur des réformées d'envergure engagées par le Royaume, sous la conduite éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
Il a, dans ce sens, relevé que les réformes constitutionnelles entreprises ont consacré l'égalité homme-femme en matière de libertés et de droits fondamentaux, mettant en avant la batterie de mesures institutionnelles, législatives et réglementaires prises à cet effet.
M. Talbi Alami a également rappelé l'adoption du Code de la famille en 2004, la mise en place de législations avancées pour protéger les femmes contre toutes les formes de violence et la promulgation de textes législatifs en faveur de la discrimination positive afin de faciliter l'accès des femmes aux centres de décision et aux institutions représentatives à l'échelle locale et nationale.
Toujours sur le chapitre des réalisations, le président de la Chambre des représentants a évoqué les politiques et programmes publics ayant permis de placer les femmes au cœur du développement et de favoriser leur accès aux postes de décision aux niveaux central et territorial, en plus de l'adoption de politiques volontaristes dans le domaine de l'éducation.
Par ailleurs, il a précisé que 270.000 femmes, majoritairement issues du milieu rural, subviennent ou contribuent à subvenir aux besoins de leurs familles grâce aux structures de l'économie sociale.
Selon lui, ces réalisations "satisfaisantes mais insuffisantes" devraient conduire à un changement des représentations sociales sur les questions de l'égalité et de la parité, pour faire en sorte que ces principes soient ancrés dans la culture et les comportements et guident les décisions des acteurs politiques, institutionnels et civils.
À cet égard, M. Talbi Alami a appelé à "capitaliser sur les acquis et à éviter les divergences sur une question sociale qui revêt un caractère noble, légitime et historique, ce qui nous impose de parvenir à un consensus et de nous en remettre à la Constitution, conformément à la volonté Royale pour la promotion de l'égalité et de l'équité".
Il a également jugé important de s'appuyer sur les réalisations des deux dernières décennies, où le nombre de femmes au sein de la Chambre des représentants est passé de deux députées en 1993 à 35 en 2002, puis à 96 dans la Chambre actuelle, soit 24,30%.
Dans les conseils régionaux, le taux de femmes membres est passé de 2,21% en 2009 à 37,61 % en 2015, puis à 38,50% en 2021, tandis que pour les conseils provinciaux, ce taux a grimpé à 35,60 % en 2021, contre 2,25% en 2009 et 4,18% en 2015. Quant au taux de femmes membres des collectivités locales, il est passé de 12,33% en 2009 à 21,18% en 2015 pour atteindre 26,64% actuellement.
La poursuite de l’objectif de parité impose à tous de nombreuses responsabilités, notamment celle de concrétiser les principes de parité, d’égalité, d’équité et d’autonomisation, de les intégrer pleinement dans l’action publique, politique et civile, d’ancrer cette culture dans la société et de mobiliser collectivement pour valoriser les expériences des femmes parlementaires à l’issue de leur mandat, a souligné le président de la Chambre des représentants.
L’autonomisation politique des femmes consiste à investir dans des compétences parfois sous-exploitées, ainsi qu’à libérer les énergies nécessaires à ce développement, a-t-il fait remarquer.
Il a, dans ce sens, relevé que les réformes constitutionnelles entreprises ont consacré l'égalité homme-femme en matière de libertés et de droits fondamentaux, mettant en avant la batterie de mesures institutionnelles, législatives et réglementaires prises à cet effet.
M. Talbi Alami a également rappelé l'adoption du Code de la famille en 2004, la mise en place de législations avancées pour protéger les femmes contre toutes les formes de violence et la promulgation de textes législatifs en faveur de la discrimination positive afin de faciliter l'accès des femmes aux centres de décision et aux institutions représentatives à l'échelle locale et nationale.
Toujours sur le chapitre des réalisations, le président de la Chambre des représentants a évoqué les politiques et programmes publics ayant permis de placer les femmes au cœur du développement et de favoriser leur accès aux postes de décision aux niveaux central et territorial, en plus de l'adoption de politiques volontaristes dans le domaine de l'éducation.
Par ailleurs, il a précisé que 270.000 femmes, majoritairement issues du milieu rural, subviennent ou contribuent à subvenir aux besoins de leurs familles grâce aux structures de l'économie sociale.
Selon lui, ces réalisations "satisfaisantes mais insuffisantes" devraient conduire à un changement des représentations sociales sur les questions de l'égalité et de la parité, pour faire en sorte que ces principes soient ancrés dans la culture et les comportements et guident les décisions des acteurs politiques, institutionnels et civils.
À cet égard, M. Talbi Alami a appelé à "capitaliser sur les acquis et à éviter les divergences sur une question sociale qui revêt un caractère noble, légitime et historique, ce qui nous impose de parvenir à un consensus et de nous en remettre à la Constitution, conformément à la volonté Royale pour la promotion de l'égalité et de l'équité".
Il a également jugé important de s'appuyer sur les réalisations des deux dernières décennies, où le nombre de femmes au sein de la Chambre des représentants est passé de deux députées en 1993 à 35 en 2002, puis à 96 dans la Chambre actuelle, soit 24,30%.
Dans les conseils régionaux, le taux de femmes membres est passé de 2,21% en 2009 à 37,61 % en 2015, puis à 38,50% en 2021, tandis que pour les conseils provinciaux, ce taux a grimpé à 35,60 % en 2021, contre 2,25% en 2009 et 4,18% en 2015. Quant au taux de femmes membres des collectivités locales, il est passé de 12,33% en 2009 à 21,18% en 2015 pour atteindre 26,64% actuellement.
La poursuite de l’objectif de parité impose à tous de nombreuses responsabilités, notamment celle de concrétiser les principes de parité, d’égalité, d’équité et d’autonomisation, de les intégrer pleinement dans l’action publique, politique et civile, d’ancrer cette culture dans la société et de mobiliser collectivement pour valoriser les expériences des femmes parlementaires à l’issue de leur mandat, a souligné le président de la Chambre des représentants.
L’autonomisation politique des femmes consiste à investir dans des compétences parfois sous-exploitées, ainsi qu’à libérer les énergies nécessaires à ce développement, a-t-il fait remarquer.
