Face aux plaintes sur la saturation et les dysfonctionnements des urgences publiques, le ministre de la Santé, Amine Tahraoui, a présenté une feuille de route visant à transformer en profondeur ce maillon vital du système de santé.
Reconnaissant l’ampleur des défis, il a dressé un diagnostic clair : surpopulation des structures, manque d’organisation, pénurie de personnel et recours excessif aux urgences pour des cas non prioritaires. Entre 50 et 60 % des patients reçus ne relèvent pas d’urgences réelles, ce qui accentue l’engorgement et nuit à la qualité de la prise en charge.
Pour y remédier, le ministère a élaboré un plan d’action axé sur la réorganisation des services hospitaliers et l’unification des protocoles médicaux. La réforme introduira une catégorisation des patients selon la gravité de leur état afin d’optimiser les parcours de soins, réduire les délais d’attente et mieux mobiliser les ressources.
Une signalétique unifiée sera également mise en place pour orienter les patients et fluidifier la circulation interne, tout en améliorant la communication avec les usagers.
La réforme s’appuie aussi sur les Groupes de santé territoriaux (GST), chargés de coordonner l’offre de soins à l’échelle régionale. Ce dispositif reliera les centres de santé, hôpitaux provinciaux et CHU dans un réseau intégré, afin de désengorger les urgences et d’assurer la continuité de la prise en charge.
Conscient que la réussite du plan dépend du facteur humain, Amine Tahraoui a annoncé la mise en place d’incitations financières et professionnelles pour attirer davantage de médecins et d’infirmiers vers la spécialité des urgences.
Autre axe central : la généralisation des réseaux de type “SAMU”, actuellement limités à certaines régions, afin d’assurer une prise en charge préhospitalière rapide. Le plan prévoit aussi la création d’une plateforme numérique de coordination entre les hôpitaux pour suivre en temps réel la disponibilité des lits et des ressources, et faciliter l’orientation des patients.
Reconnaissant l’ampleur des défis, il a dressé un diagnostic clair : surpopulation des structures, manque d’organisation, pénurie de personnel et recours excessif aux urgences pour des cas non prioritaires. Entre 50 et 60 % des patients reçus ne relèvent pas d’urgences réelles, ce qui accentue l’engorgement et nuit à la qualité de la prise en charge.
Pour y remédier, le ministère a élaboré un plan d’action axé sur la réorganisation des services hospitaliers et l’unification des protocoles médicaux. La réforme introduira une catégorisation des patients selon la gravité de leur état afin d’optimiser les parcours de soins, réduire les délais d’attente et mieux mobiliser les ressources.
Une signalétique unifiée sera également mise en place pour orienter les patients et fluidifier la circulation interne, tout en améliorant la communication avec les usagers.
La réforme s’appuie aussi sur les Groupes de santé territoriaux (GST), chargés de coordonner l’offre de soins à l’échelle régionale. Ce dispositif reliera les centres de santé, hôpitaux provinciaux et CHU dans un réseau intégré, afin de désengorger les urgences et d’assurer la continuité de la prise en charge.
Conscient que la réussite du plan dépend du facteur humain, Amine Tahraoui a annoncé la mise en place d’incitations financières et professionnelles pour attirer davantage de médecins et d’infirmiers vers la spécialité des urgences.
Autre axe central : la généralisation des réseaux de type “SAMU”, actuellement limités à certaines régions, afin d’assurer une prise en charge préhospitalière rapide. Le plan prévoit aussi la création d’une plateforme numérique de coordination entre les hôpitaux pour suivre en temps réel la disponibilité des lits et des ressources, et faciliter l’orientation des patients.





















