Le Parti soudanais, dirigé par Al-Sadiq Al-Mahdi, a confirmé samedi dans une déclaration que la question de la normalisation avait été soulevée dans l’arène politique sans justification objective et d’une manière inacceptable et extorquée.
Il a indiqué que la proposition se présentait sous la forme d’une «négociation pour un prix, et son statut ne sera pas atteint», soulignant que sa position sur la normalisation est «fondée sur des principes et non sur la position arabe».
Les autorités soudanaises se disent soumises à de fortes pressions afin d’accepter la normalisation avec Israël, mais Khartoum résiste, et oppose ses raisons. Le Soudan n’a pas obtenu l’aide urgente réclamée de 2 milliards de dollars pour sauver le pays de l’effondrement économique. Les discussions ont donc subi un coup de frein.
Le Soudan mis devant le fait accompli
Le pouvoir soudanais a aussi le sentiment d’être mis devant le fait accompli. La normalisation avec Israël ne faisait pas partie des conditions réclamées au Soudan pour rayer son nom de la liste noire. Elle y a été rajoutée une fois que Khartoum a accepté toutes les demandes américaines, comme les réformes politiques et des compensations de plusieurs millions de dollars pour les victimes des attentats de Nairobi et de Dar es Salaam en 1998, ainsi que celui de l’USS Cole au large du Yémen en 2000.
Si le Conseil souverain soudanais apparaît divisé sur la question, et les militaires au sein de ce Conseil semblent, eux, favorables à Israël, les plus importantes formations politiques, rejettent, elles, cette normalisation.
Sadek al Mahdi, le chef du parti Oumma, a indiqué refuser « cette soumission et cette injustice qui n’a rien à voir avec la paix ».
Il a expliqué que le rejet de la normalisation est conforme à la position du parti rejetant l’apartheid en Afrique du Sud, dans la poursuite du principe de justice.
Il a exprimé sa surprise de «relier cette question (normalisation) à la question de la réforme économique».
Il a souligné que les expériences des pays de normalisation montrent le contraire de ce qui a été revendiqué, et n’ont récolté que «un petit nombre de promesses et de nombreux problèmes».
La plus haute autorité religieuse du pays a interdit dans une fatwa la normalisation avec Tel Aviv. Seules trois petites formations y sont favorables.
Il a indiqué que la proposition se présentait sous la forme d’une «négociation pour un prix, et son statut ne sera pas atteint», soulignant que sa position sur la normalisation est «fondée sur des principes et non sur la position arabe».
Les autorités soudanaises se disent soumises à de fortes pressions afin d’accepter la normalisation avec Israël, mais Khartoum résiste, et oppose ses raisons. Le Soudan n’a pas obtenu l’aide urgente réclamée de 2 milliards de dollars pour sauver le pays de l’effondrement économique. Les discussions ont donc subi un coup de frein.
Le Soudan mis devant le fait accompli
Le pouvoir soudanais a aussi le sentiment d’être mis devant le fait accompli. La normalisation avec Israël ne faisait pas partie des conditions réclamées au Soudan pour rayer son nom de la liste noire. Elle y a été rajoutée une fois que Khartoum a accepté toutes les demandes américaines, comme les réformes politiques et des compensations de plusieurs millions de dollars pour les victimes des attentats de Nairobi et de Dar es Salaam en 1998, ainsi que celui de l’USS Cole au large du Yémen en 2000.
Si le Conseil souverain soudanais apparaît divisé sur la question, et les militaires au sein de ce Conseil semblent, eux, favorables à Israël, les plus importantes formations politiques, rejettent, elles, cette normalisation.
Sadek al Mahdi, le chef du parti Oumma, a indiqué refuser « cette soumission et cette injustice qui n’a rien à voir avec la paix ».
Il a expliqué que le rejet de la normalisation est conforme à la position du parti rejetant l’apartheid en Afrique du Sud, dans la poursuite du principe de justice.
Il a exprimé sa surprise de «relier cette question (normalisation) à la question de la réforme économique».
Il a souligné que les expériences des pays de normalisation montrent le contraire de ce qui a été revendiqué, et n’ont récolté que «un petit nombre de promesses et de nombreux problèmes».
La plus haute autorité religieuse du pays a interdit dans une fatwa la normalisation avec Tel Aviv. Seules trois petites formations y sont favorables.