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International

Sommet de Téhéran : Erdogan veut le soutien des Russes et des Iraniens


Rédigé par L'Opinion Mercredi 20 Juillet 2022

Les dirigeants des trois pays se sont réunis à Téhéran lors d’un Sommet tripartite. Erdogan menace de lancer une opération militaire en Syrie.



Sommet de Téhéran : Erdogan veut le soutien des Russes et des Iraniens
La Turquie a dit compter sur le « soutien de la Russie et de l’Iran dans la lutte contre le terrorisme » en Syrie où elle menace d’intervenir, a indiqué le président Recep Tayyip Erdogan à Téhéran. « Ce que nous attendons de la Russie et de l’Iran, c’est leur soutien face au terrorisme », a-t-il insisté, après avoir cité les principaux mouvements kurdes opérant dans le nord-est de la Syrie, à la frontière turque.

La Turquie poursuivra « prochainement » sa « lutte contre les organisations terroristes » en Syrie, a affirmé un peu plus tard dans la soirée de mardi. Le président turc, qui s’exprimait au côté de ses homologues russe et iranien à l’issue d’un Sommet tripartite, menace depuis mai de lancer une opération armée dans cette région, à l’ouest de l’Euphrate. Il entend créer une « zone de sécurité » le long de sa frontière sud pour contrer les opérations du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) et de ses alliés. « J’entends nos précieux amis dire qu’ils comprennent les inquiétudes de la Turquie et je les en remercie, mais les mots ne suffisent pas » a-t-il insisté.

Mise en garde russo-iranienne envers Ankara

Moscou et Téhéran ont toutes deux mis en garde ces dernières semaines Ankara contre toute intervention des mercenaires syriens poussés vers l’Ukraine. « Il doit être clair pour tous qu’il n’y a pas de place dans la région pour les mouvements terroristes séparatistes et leurs affidés. Nous poursuivrons prochainement notre lutte contre les organisations terroristes », a prévenu le chef de l’État turc. « Le terrorisme (des organisations kurdes) constitue une menace pour nous tous », or « leur retrait à 30 km de nos frontières ne s’est toujours pas produit », a-t-il poursuivi, en évoquant l’accord signé en 2019 avec Washington puis Moscou.

Cet accord, qui prévoyant le retrait des combattants kurdes, avait mis fin à une opération des forces spéciales turques et de leurs supplétifs syriens qui avait fait des centaines de morts et déplacé des dizaines de milliers de personnes en octobre 2019.



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