Bien que le rapport signale que les projections neutres en termes de répartition indiquent une stagnation du taux de pauvreté national, il s'attend à ce que le bas de la distribution soit touché de manière disproportionnée, avec pour conséquence une augmentation de la pauvreté, en particulier dans les zones rurales qui sont plus vulnérables aux chocs climatiques et aux effets de l'inégalité.
Selon la même source, cette situation de vulnérabilité est due à la vague de sécheresse ayant frappé le pays, affectant la production nationale et les recettes des agriculteurs, à laquelle s'est ajoutée la hausse des prix des denrées alimentaires et de l'énergie engendrée par le conflit russo-ukrainien, entraînant ainsi une détérioration des conditions de vie et de la sécurité alimentaire en 2022.
Rappelons que le Haut-Commissariat au Plan (HCP), sur la base d'un échantillon recueilli à la suite de la nouvelle enquête sur le budget des ménages (2019), indique qu'en 2020, les ménages défavorisés ont été touchés de manière disproportionnée par la pandémie de COVID, et que les plus vulnérables opèrent généralement en milieu urbain, dans l’informel, et occupent des emplois précaires dans les secteurs des services et de l'artisanat d'art notamment.
Après la brusque explosion de la pauvreté en 2020, les conditions de vie ont, selon le rapport, commencé à se normaliser progressivement en 2021, grâce à l'amélioration des performances du marché du travail et à une année agricole exceptionnellement bonne.
Entre 2007 et 2013, le Maroc a connu une baisse significative en termes de précarité. La pauvreté mesurée à l'aide du seuil de pauvreté national est passée de 8,9 % en 2007 à environ 4,8 % en 2013.
Si la croissance au cours de la dernière décennie au Maroc a été favorable aux pauvres, l'écart entre les taux de pauvreté des zones urbaines et rurales reste cependant important, ajoute le rapport, expliquant que la consommation moyenne des ménages urbains représente presque le double de celle des ménages ruraux.
Le rapport décrit l'évolution de la consommation au Maroc depuis 2000 comme « décevante », appelant à une croissance plus inclusive.
Selon la même source, cette situation de vulnérabilité est due à la vague de sécheresse ayant frappé le pays, affectant la production nationale et les recettes des agriculteurs, à laquelle s'est ajoutée la hausse des prix des denrées alimentaires et de l'énergie engendrée par le conflit russo-ukrainien, entraînant ainsi une détérioration des conditions de vie et de la sécurité alimentaire en 2022.
Rappelons que le Haut-Commissariat au Plan (HCP), sur la base d'un échantillon recueilli à la suite de la nouvelle enquête sur le budget des ménages (2019), indique qu'en 2020, les ménages défavorisés ont été touchés de manière disproportionnée par la pandémie de COVID, et que les plus vulnérables opèrent généralement en milieu urbain, dans l’informel, et occupent des emplois précaires dans les secteurs des services et de l'artisanat d'art notamment.
Après la brusque explosion de la pauvreté en 2020, les conditions de vie ont, selon le rapport, commencé à se normaliser progressivement en 2021, grâce à l'amélioration des performances du marché du travail et à une année agricole exceptionnellement bonne.
Entre 2007 et 2013, le Maroc a connu une baisse significative en termes de précarité. La pauvreté mesurée à l'aide du seuil de pauvreté national est passée de 8,9 % en 2007 à environ 4,8 % en 2013.
Si la croissance au cours de la dernière décennie au Maroc a été favorable aux pauvres, l'écart entre les taux de pauvreté des zones urbaines et rurales reste cependant important, ajoute le rapport, expliquant que la consommation moyenne des ménages urbains représente presque le double de celle des ménages ruraux.
Le rapport décrit l'évolution de la consommation au Maroc depuis 2000 comme « décevante », appelant à une croissance plus inclusive.