
Elle a été d’une telle intensité qu’elle a semé la panique parmi les habitants de la région Marrakech-Safi, notamment dans la province d’El Haouz, encore marquée par le séisme de septembre 2023.
Contacté par nos soins, le directeur de l'Institut national de Géophysique, Nasser Jebbour, a indiqué que cette secousse est normale et s’inscrit dans la série des répliques post-séisme, précisant qu’elle a été ressentie dans les provinces voisines de Chichaoua, Taroudant, Ouarzazate et Azilal.
Sa particularité réside toutefois dans son timing : il s’agit d’une réplique tardive par rapport au choc principal survenu en septembre 2023. De plus, cette secousse est relativement forte, ce qui en fait une réplique rare par rapport aux répliques habituelles, généralement non ressenties, précise le responsable.
Il explique que le séisme majeur de 2023 avait déstabilisé la chaîne du Haut Atlas, entraînant une série de répliques dont certaines peuvent être plus perceptibles.
Le responsable a par ailleurs rassuré sur la tendance baissière des secousses dans la région, tout en soulignant la possibilité d’autres répliques, moins fortes que celle enregistrée mardi.
Nasser Jebbour a également précisé qu’aucun appel reçu par l’Institut national de Géophysique ne faisait état de dégâts à la suite de cette secousse, invitant les habitants à rester sereins, de telles répliques étant majoritairement rares.
Selon lui, ces secousses doivent être vues comme un rappel de l'importance de bien construire et d'intégrer le risque sismique dans les politiques d’aménagement et de développement.