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Santé et éducation : La colère et la pression continuent à monter


Rédigé par Houda Belabd Dimanche 28 Septembre 2025

À l'instar de plusieurs villes marocaines, des sit-in ont eu lieu à Casablanca et Rabat, pour ne citer que les cas que nous avons constatés et témoignages que nous avons récoltés dans ces deux villes.




Plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées samedi dernier lors de manifestations à l’appel du collectif ‘’GenZ 212’’ alors qu’ils réclamaient « une réforme imminente et inconditionnelle du système éducatif et une amélioration des services de santé publique ».

"Les forces de l’ordre ont empêché les jeunes de se rassembler devant le Parlement à Rabat pour éviter que des trublions ne compromettent la sécurité des lieux et la sûreté de tous les citoyens marocains", nous explique un agent de la sécurité rencontré sur les lieux du sit-in.

Avant cette première protestation organisée par ‘’GenZ 212 ‘’, dont les fondateurs sont inconnus, les autorités ont encadré et recadré une autre manifestation à proximité contre un projet de réforme de l’enseignement universitaire.

Ces interpellations inhabituelles, alors que les autorités autorisent normalement les manifestations à Rabat, se sont déroulées pendant deux heures, selon des témoins rencontrés sur place, et contrairement à certains discours apocalyptiques, "une fois leur identité vérifiée, certains manifestants ou passants ont été relâchés progressivement", continue notre source.

Casablanca, ce jour-là...

"D’autres rassemblements initiés par le collectif GenZ 212 ont été dispersés à Casablanca, “sans heurt ni dommage”, selon le témoignage d’un manifestant que nous avons pu joindre. Celui-ci souligne qu’“dans l’ensemble, les participants demeuraient mesurés dans leurs propos et ne manifestaient aucune volonté de perturber l’ordre public”. 

Le groupe GenZ 212 a lancé son appel sur Discord il y a quelques jours se présentant comme "un espace de discussion" autour de "questions comme la santé, l’éducation et la lutte contre la corruption", clamant "son amour pour la patrie".

Ces protestations interviennent dans un contexte tendu après le décès récent dans un hôpital public d’Agadir de huit femmes enceintes admises pour des césariennes, selon les médias.

Rappelons que le gouvernement ne reste pas de marbre face à ce climat d'admonestation. Le directeur de l’hôpital et plusieurs responsables locaux ont été limogés, une enquête interne a été diligentée et des investissements annoncés. Le 14 septembre, des heurts ont opposé des policiers et des manifestants dénonçant des conditions précaires dans cet établissement (manque d’équipements et de médicaments), selon des vidéos sur les réseaux sociaux.







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