La tension ne cesse de monter dans le secteur de la santé. La Commission nationale des internes et résidents en médecine au Maroc a annoncé une grève nationale qui devrait durer trois jours à partir du 15 octobre dans les hôpitaux, à l'exception des services d'urgence.
Dans un récent communiqué, les médecins ont exprimé leur inquiétude quant au retard constaté dans le traitement de leur dossier revendicatif par les ministères de tutelle, à savoir le ministère de la Santé et de la Protection sociale et celui de l’Enseignement supérieur, alors qu'ils exercent dans des conditions difficiles.
La Commission a également dénoncé le silence des ministères de tutelle et l'absence de toute démarche concrète pour résoudre la crise qui règne dans le secteur de la santé, affirmant son attachement au « droit de lutter et d'intensifier les actions pour obtenir des revendications justes et légitimes ».
Elle a tenu le gouvernement et les deux ministères concernés responsables des conséquences de ce retard, exigeant une réponse immédiate à leurs revendications, « afin de garantir la continuité des services de santé et de protéger les droits des internes et résidents ».
Les médecins ont, par ailleurs, exhorté leurs collègues à participer activement à la grève et aux manifestations jusqu'à l'obtention de tous leurs droits. Ils réclament d'être inclus dans toutes les discussions concernant les textes d'application de la loi 08.22, relative à la création des groupes de santé territoriaux, ainsi que la réforme du troisième cycle des études médicales.
De plus, ils appellent également à ce que la compensation des résidents non contractuels soit fixée à 12 000 dirhams, étant donné qu'ils fournissent les mêmes services que leurs homologues contractuels et détiennent le même diplôme.
Les blouses blanches exigent également une augmentation de la compensation des internes, « étant donné qu'ils réalisent des services importants dans les départements hospitaliers, ainsi que leur rôle essentiel dans les urgences ».
Ils appelle à une une réforme de l'évaluation de l'examen de spécialité, avec « une augmentation de la valeur des coefficients pour le stage et la formation continue, et une diminution de la valeur de l'examen final de spécialité », tout en accordant le droit à une session de rattrapage, ainsi qu'une amélioration de la formation en résidence grâce à un cahier des charges pédagogique pour les spécialités médicales, pharmaceutiques et dentaires, « incluant des indicateurs clairs concernant la maîtrise théorique et pratique de la spécialité ».
Dans un récent communiqué, les médecins ont exprimé leur inquiétude quant au retard constaté dans le traitement de leur dossier revendicatif par les ministères de tutelle, à savoir le ministère de la Santé et de la Protection sociale et celui de l’Enseignement supérieur, alors qu'ils exercent dans des conditions difficiles.
La Commission a également dénoncé le silence des ministères de tutelle et l'absence de toute démarche concrète pour résoudre la crise qui règne dans le secteur de la santé, affirmant son attachement au « droit de lutter et d'intensifier les actions pour obtenir des revendications justes et légitimes ».
Elle a tenu le gouvernement et les deux ministères concernés responsables des conséquences de ce retard, exigeant une réponse immédiate à leurs revendications, « afin de garantir la continuité des services de santé et de protéger les droits des internes et résidents ».
Les médecins ont, par ailleurs, exhorté leurs collègues à participer activement à la grève et aux manifestations jusqu'à l'obtention de tous leurs droits. Ils réclament d'être inclus dans toutes les discussions concernant les textes d'application de la loi 08.22, relative à la création des groupes de santé territoriaux, ainsi que la réforme du troisième cycle des études médicales.
De plus, ils appellent également à ce que la compensation des résidents non contractuels soit fixée à 12 000 dirhams, étant donné qu'ils fournissent les mêmes services que leurs homologues contractuels et détiennent le même diplôme.
Les blouses blanches exigent également une augmentation de la compensation des internes, « étant donné qu'ils réalisent des services importants dans les départements hospitaliers, ainsi que leur rôle essentiel dans les urgences ».
Ils appelle à une une réforme de l'évaluation de l'examen de spécialité, avec « une augmentation de la valeur des coefficients pour le stage et la formation continue, et une diminution de la valeur de l'examen final de spécialité », tout en accordant le droit à une session de rattrapage, ainsi qu'une amélioration de la formation en résidence grâce à un cahier des charges pédagogique pour les spécialités médicales, pharmaceutiques et dentaires, « incluant des indicateurs clairs concernant la maîtrise théorique et pratique de la spécialité ».