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Sahara marocain : Le Bundestag rejette la discussion d’une motion hostile au Maroc


Rédigé par Anass Machloukh Vendredi 15 Janvier 2021

Le Bundestag (Parlement allemand) a écarté de son ordre du jour la discussion d’une proposition de motion sur la situation au Sahara, présentée par des députés pro-polisariens. Un nouveau revers pour les détracteurs du Royaume.



Prévue jeudi 14 janvier, la discussion sur la situation au Sahara marocain a été radiée de l'ordre du jour de la Commission des Affaires étrangères de l’Instance législative fédérale allemande. Cette discussion devait porter principalement sur l’examen d'un rapport présenté par le groupe du parti « Alliance 90-Les Verts » , baptisé "Ne pas oublier le conflit au Sahara occidental - faire respecter le droit international".

Ledit rapport contenait des propositions de résolutions hostiles aux intérêts marocains. La Commission où le Parti chrétien démocrate, d’Angela Merkel et les socialistes constituent une majorité, a refusé d'inscrire les discussions sur ce rapport à l’ordre du jour. Par conséquent, ce dernier ne fera pas l’objet de vote.

La Commission allemande des affaires étrangères a reçu également du même groupe une autre motion sur le statut du Sahara intitulée : « Eviter l’escalade au Sahara occidental, rendre la médiation de l’ONU possible », une proposition moins hostile qui exhorte le gouvernement allemand à demander une accélération de processus de règlement politique par les responsables des Nations Unies. La discussion de cette proposition n’est pas encore certaine et son approbation fera l’objet d’un nouvel examen de la commission.

Le soutien à la thèse séparatiste ne cesse de décroître dans les assemblées législatives en Europe. Plusieurs députés de différents pays ont retiré leur soutien au Front séparatiste, après les évènements d’El Guerguerat. Joaquim Schuster, président du groupe des députés pro-polisariens au Parlement européen a présenté sa démission, considérant les agissements de la bande de Brahim Ghali comme violant le cessez le feu. Idem pour Aitor Esteban, porte-parole du Parti nationaliste basque (PNV) au Congrès des députés espagnols, qui avait appelé le font séparatiste au pragmatisme, et à chercher une solution « dans le cadre du possible », c’est-à-dire le plan d’autonomie proposé par le Maroc.