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Sahara : Sous la pression des apôtres de LFI, Jean Luc-Mélenchon appelle à la neutralité de la France


Rédigé par L'Opinion Vendredi 4 Juillet 2025

Bien qu'étant intimement convaincu au fond de lui de la légitimé de la cause de marocanité du Sahara, le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon a dû faire marche arrière sous la pression de l'aile pro-Polisario de son mouvement. Détails.




Bien qu'ayant affiché sa sympathie par le passé pour le Maroc et son intégrité territoriale, le leader de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, semble  céder sous la pression des militants de son parti au moment où la reconnaissance française du Sahara suscite des divisions au sein du mouvement d'extrême gauche. 

Les  récentes déclarations controversées du député Sébastien Dologu à la télévision algérienne où il a dénoncé la position de la France  ont suscité  tellement de débat à la fois sur la scène médiatique et au sein de la gauche française que le fondateur de LFI s'est résigné à sortir de son silence pour éviter de se heurter à une partie de ses camarades. Dans un tweet, il a qualifié la reconnaissance française de la marocanité du Sahara "d'ingérence".     

"La journaliste de France Info ce matin et les divers appointés des réseaux veulent faire de la question du Sahara une cause de division populaire et obliger les diverses communautés françaises à s'aligner pour mieux les opposer. J'interdis à des journalistes de parler en mon nom. La position du mouvement insoumis et la mienne est la suivante depuis toujours : celle de l'ONU, ni plus, ni moins, pas d'ingérence de la France ! Point final", a-t-il écrit. 

Ainsi, Jean-Luc Mélenchon dévoile le fonds de sa pensée ou plutôt un revirement de circonstance pour tempérer les ardeurs de son mouvement dont quelques figures connues, comme Mathilde Panot, Rima Hassa et Éric Coquerelle, sans oublier les écologistes et les communistes, adoptent une ligne pro-algérienne.  

Pourtant, l'ancien candidat aux présidentielles, qui devrait se représenter en 2027,  s'est montré favorable au plan d'autonomie lors de sa dernière visite au Maroc en octobre 2023 sans le dire ouvertement. Il avait appelé son pays à tenir compte "des nouvelles réalités" sur la question du Sahara. "Aimer le Maroc, c’est s’inscrire dans la continuité de la Marche verte",  a-t-il déclaré lorsqu'il avait visité la commune d'Amizmiz au lendemain du séisme dévastateur d'Al-Haouz. A l'époque, la crise franco-marocaine était à son paroxysme.  










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