Fidèle à ses philippiques, provocations véhémentes et allégations fallacieuses, le chef de la délégation algérienne s’est élevé contre ce qu'il a appelé la singularisation de son pays dans le discours du Maroc, prétextant, comme à chaque fois que l’Algérie est interpellée sur le dossier, qu’il n’est pas partie prenante dans le différend du Sahara marocain.
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale lui a répondu "qu’il n’a fait que rappeler des faits et actes réels assumés ouvertement par l’Algérie". Et de s’interroger : “Qui a créé le Polisario ? C’est bien l'Algérie. Où se trouve-t-il ? Sur le territoire algérien. Qui le finance ? C’est l’Algérie. Qui mène les campagnes diplomatiques contre le Maroc ? C’est encore l’Algérie”. C’est la raison pour laquelle l'Algérie est citée à cinq reprises dans chacune des dernières résolutions du Conseil de sécurité, a-t-il ajouté.
Réagissant au pseudo-statut d’observateur de l'Algérie, l’ambassadeur a constaté que “malheureusement l’Algérie souffre d’une pathologie schizophrénique incurable. Elle n'est pas partie mais en même temps elle s’oppose depuis trois ans à la reprise du processus politique, bloquant ainsi le règlement politique de ce différend régional’’.
A son tour, M. Hilale a reproché au diplomate algérien “d’utiliser un logiciel obsolète parce que le narratif de l'Algérie s'est arrêté à l’an 2000 et a passé sous silence les importants développements survenus durant ces 25 dernières années", s’interrogeant "pourquoi l'Algérie ne se réfère jamais aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2000 ?”.
Et de répondre : L'Algérie ne les cite jamais, parce qu'ils contredisent les fondements de sa position, en actant l’enterrement du référendum, en reconnaissant la prééminence de l'initiative marocaine d’autonomie, en responsabilisant expressément l'Algérie et en constatant le momentum international en faveur de l’initiative marocaine. En témoigne la récente reconnaissance par la Slovaquie du plan d’autonomie comme seule solution au différend, geste diplomatique qui s’ajoute à la longue liste d’appuis au plan d’autonomie et de retraits de reconnaissance à la « pseudo-RASD ». Ce que l'Algérie persiste à ignorer en recourant à un discours monomatique sur la seule période du début de ce différend et non sur ses évolutions diplomatiques positives jusqu’à ce jour, a-t-il dit.
Réagissant à la prétention du diplomate algérien que son pays a été et demeure la Mecque des mouvements de libération africains, l’ambassadeur Hilale lui a répondu que “c’était peut-être un mythe durant les années soixante. Mais actuellement Alger est la Mecque de la déstabilisation. Elle est la Mecque des groupes terroristes, du séparatisme et de tous ceux qui veulent prendre les armes contre leur propre pays”, constatant que "malheureusement la politique de déstabilisation de l'Algérie au Maghreb et au Sahel a ouvert un large boulevard au terrorisme d’Al-Qaeda et de Daesh en Afrique”.
Enfin, Hilale a démystifié la forfanterie du chef de la délégation algérienne au sujet du droit à l’autodétermination en l’interpellant que “pour crédibiliser son discours, l’Algérie se doit tout d'abord d’offrir ce droit à ceux qui vivent sur son propre territoire, le peuple Kabyle, et dont la revendication de son droit à l’autodétermination remonte bien avant la création même de l’Etat algérien”.
Quelques jours plus tôt, l'ambassadeur a adressé une pique à la diplomatie algérienne lors d'un séminaire. « Le Sahara est Marocain par l’histoire, le droit et la libre expression de ses populations. Il est désormais temps aux autres parties de le reconnaître et de construire ensemble un avenir de paix, de stabilité et de coopération pour notre région et pour notre continent », a-t-il souligné.
L’ambassadeur a, par ailleurs, dénoncé les manœuvres dilatoires de l’Algérie qui entravent le règlement du différend régional autour du Sahara marocain, ainsi que sa stratégie de déstabilisation dans la région du Maghreb et au-delà.
(Avec MAP)
L’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU, Omar Hilale lui a répondu "qu’il n’a fait que rappeler des faits et actes réels assumés ouvertement par l’Algérie". Et de s’interroger : “Qui a créé le Polisario ? C’est bien l'Algérie. Où se trouve-t-il ? Sur le territoire algérien. Qui le finance ? C’est l’Algérie. Qui mène les campagnes diplomatiques contre le Maroc ? C’est encore l’Algérie”. C’est la raison pour laquelle l'Algérie est citée à cinq reprises dans chacune des dernières résolutions du Conseil de sécurité, a-t-il ajouté.
Réagissant au pseudo-statut d’observateur de l'Algérie, l’ambassadeur a constaté que “malheureusement l’Algérie souffre d’une pathologie schizophrénique incurable. Elle n'est pas partie mais en même temps elle s’oppose depuis trois ans à la reprise du processus politique, bloquant ainsi le règlement politique de ce différend régional’’.
A son tour, M. Hilale a reproché au diplomate algérien “d’utiliser un logiciel obsolète parce que le narratif de l'Algérie s'est arrêté à l’an 2000 et a passé sous silence les importants développements survenus durant ces 25 dernières années", s’interrogeant "pourquoi l'Algérie ne se réfère jamais aux résolutions du Conseil de sécurité depuis 2000 ?”.
Et de répondre : L'Algérie ne les cite jamais, parce qu'ils contredisent les fondements de sa position, en actant l’enterrement du référendum, en reconnaissant la prééminence de l'initiative marocaine d’autonomie, en responsabilisant expressément l'Algérie et en constatant le momentum international en faveur de l’initiative marocaine. En témoigne la récente reconnaissance par la Slovaquie du plan d’autonomie comme seule solution au différend, geste diplomatique qui s’ajoute à la longue liste d’appuis au plan d’autonomie et de retraits de reconnaissance à la « pseudo-RASD ». Ce que l'Algérie persiste à ignorer en recourant à un discours monomatique sur la seule période du début de ce différend et non sur ses évolutions diplomatiques positives jusqu’à ce jour, a-t-il dit.
Réagissant à la prétention du diplomate algérien que son pays a été et demeure la Mecque des mouvements de libération africains, l’ambassadeur Hilale lui a répondu que “c’était peut-être un mythe durant les années soixante. Mais actuellement Alger est la Mecque de la déstabilisation. Elle est la Mecque des groupes terroristes, du séparatisme et de tous ceux qui veulent prendre les armes contre leur propre pays”, constatant que "malheureusement la politique de déstabilisation de l'Algérie au Maghreb et au Sahel a ouvert un large boulevard au terrorisme d’Al-Qaeda et de Daesh en Afrique”.
Enfin, Hilale a démystifié la forfanterie du chef de la délégation algérienne au sujet du droit à l’autodétermination en l’interpellant que “pour crédibiliser son discours, l’Algérie se doit tout d'abord d’offrir ce droit à ceux qui vivent sur son propre territoire, le peuple Kabyle, et dont la revendication de son droit à l’autodétermination remonte bien avant la création même de l’Etat algérien”.
Quelques jours plus tôt, l'ambassadeur a adressé une pique à la diplomatie algérienne lors d'un séminaire. « Le Sahara est Marocain par l’histoire, le droit et la libre expression de ses populations. Il est désormais temps aux autres parties de le reconnaître et de construire ensemble un avenir de paix, de stabilité et de coopération pour notre région et pour notre continent », a-t-il souligné.
L’ambassadeur a, par ailleurs, dénoncé les manœuvres dilatoires de l’Algérie qui entravent le règlement du différend régional autour du Sahara marocain, ainsi que sa stratégie de déstabilisation dans la région du Maghreb et au-delà.
(Avec MAP)