
Le président algérien, Abdelamajid Tebboune, semble se rendre à l’évidence en mettant fin à l’un des postes diplomatiques les plus étranges et qui reflète l’obsession du régime d’Alger par la question du Sahara marocain. Ce dernier a mis fin par un décret datant du 9 octobre, aux fonctions d'un envoyé spécial chargé du Sahara et des pays du Maghreb arabe qu’occupait jusqu’alors Amar Belani. Cette décision est entrée en vigueur après la publication du décret présidentiel sur le journal officiel.
Sans la moindre utilité, ce poste n’a été créé par le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra qu’à des fins d’ostentation politique puisque ce dernier a créé ce poste pour « donner un nouveau souffle à la diplomatie algérienne ».
Amar Belani a été chargé d’une nouvelle fonction. Désormais, il fait office de secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger. Le décret de sa nomination a été publié dans le journal officiel du 19 octobre.
Durant la courte durée de son mandat en tant qu’envoyé spécial pour le Sahara, Amar Belani n’a eu qu’une chose affaire ou plutôt qu’une mission à exécuter : proférer des insultes et multiplier les attaques virulentes contre le Maroc. Chose que font très bien les dirigeants algériens qui ne ratent jamais aucune occasion pour s’attaquer au Royaume de façon souvent intempestive.
La fonction qu'occupait Amar Belani était d'autant plus inutile qu'il se contentait de faire des déclarations sans avoir aucune mission clairement définie. Le fait qu'il ait un poste dédié spécifiquement au problème du Sahara prouve l'implication de l’Algérie qui prétend toujours être un simple observateur bien qu’elle soit la principale partie au conflit.