Nul besoin d’argumenter que la restructuration du pôle audiovisuel constitue un chantier qui intéresse tous les Marocains et qui requiert un débat sérieux et responsable, ce qui implique la contribution de l’ensemble des acteurs du secteur. Dans ce sillage, le PDG de la Société Nationale de Radiodiffusion et de Télévision, Fayçal Laraïchi, n’a pas manqué de souligner, lors de son passage, mardi, à la Commission de l’enseignement, de la culture et de la communication à la Chambre des Représentants, les mille et une lacunes dont souffre ce secteur.
Le PDG de la SNRT a indiqué que les gestionnaires «offrent le meilleur d’eux-mêmes sans se plaindre des contraintes» et a appelé à «revoir les lois pour donner plus de flexibilité à l’initiative et la décision sur la base de la reddition après évaluation». « L’objectif étant d’ouvrir, voire élargir, les marges d’initiative, de prise de décision et d’innovation et non de rigueur. Le tout sur la base de l’évaluation postérieure et la reddition des comptes», a t-il ajouté.
« Le succès du rebond futuriste attendu de la nouvelle transformation dans les médias audiovisuels publics est alternatif à la conclusion d’un contrat-programme avec le gouvernement. Un contrat clair, de moyen ou long terme et modifiable tout en offrant les ressources financières réelles pour mettre cette vision en oeuvre », a-t-il affirmé.
« Budget », « Lois » et
« Contractants non-titularisés »
Tout en partageant le même avis que les parlementaires à propos de la nécessité de revoir les lois, M. Laâraïchi n’a pas manqué de souligner que le budget consacré à la SNRT n’a pas changé depuis 10 ans.
S’agissant des « Contractants non-titularisés », le PDG a expliqué que cette qualification est ambiguë et irréelle, puisque la catégorie concernée est liée à la SNRT par des contrats commerciaux et non de travail. « Hélas, ils ne peuvent être directement embauchés. Le seul moyen de recrutement à la SNRT, à l’instar des autres institutions publiques, étant les concours qui demeurent ouverts à cette catégorie dans le cadre de l’égalité des chances », a-t-il déploré.
Des productions 100 % marocaines, « une nécessité »
Au niveau du contenu audiovisuel, M. Laâraïchi a réitéré qu’il est impossible, pour lui, de penser aux offres présentes et futures du service médiatique public sans réfléchir à l’offre qui sera faite aux jeunes. « En pleine croissance des nouveaux modes de consommation et leur mondialisation, la seule option serait de créer un produit marocain grandiose en termes de qualité et de quantité pour être destiné, de par ses contenus, à toutes les catégories », a-t-il déclaré, évoquant la revendication de substituer les produits internationaux par ceux nationaux.
Le PDG de la SNRT a indiqué que les gestionnaires «offrent le meilleur d’eux-mêmes sans se plaindre des contraintes» et a appelé à «revoir les lois pour donner plus de flexibilité à l’initiative et la décision sur la base de la reddition après évaluation». « L’objectif étant d’ouvrir, voire élargir, les marges d’initiative, de prise de décision et d’innovation et non de rigueur. Le tout sur la base de l’évaluation postérieure et la reddition des comptes», a t-il ajouté.
« Le succès du rebond futuriste attendu de la nouvelle transformation dans les médias audiovisuels publics est alternatif à la conclusion d’un contrat-programme avec le gouvernement. Un contrat clair, de moyen ou long terme et modifiable tout en offrant les ressources financières réelles pour mettre cette vision en oeuvre », a-t-il affirmé.
« Budget », « Lois » et
« Contractants non-titularisés »
Tout en partageant le même avis que les parlementaires à propos de la nécessité de revoir les lois, M. Laâraïchi n’a pas manqué de souligner que le budget consacré à la SNRT n’a pas changé depuis 10 ans.
S’agissant des « Contractants non-titularisés », le PDG a expliqué que cette qualification est ambiguë et irréelle, puisque la catégorie concernée est liée à la SNRT par des contrats commerciaux et non de travail. « Hélas, ils ne peuvent être directement embauchés. Le seul moyen de recrutement à la SNRT, à l’instar des autres institutions publiques, étant les concours qui demeurent ouverts à cette catégorie dans le cadre de l’égalité des chances », a-t-il déploré.
Des productions 100 % marocaines, « une nécessité »
Au niveau du contenu audiovisuel, M. Laâraïchi a réitéré qu’il est impossible, pour lui, de penser aux offres présentes et futures du service médiatique public sans réfléchir à l’offre qui sera faite aux jeunes. « En pleine croissance des nouveaux modes de consommation et leur mondialisation, la seule option serait de créer un produit marocain grandiose en termes de qualité et de quantité pour être destiné, de par ses contenus, à toutes les catégories », a-t-il déclaré, évoquant la revendication de substituer les produits internationaux par ceux nationaux.
