Sous la pression des chiffres alarmants du chômage des jeunes et de l’incapacité de la formation professionnelle à changer la donne, le ministère de l’Inclusion économique, de la Petite Entreprise, de l’Emploi et des Compétences s’emploie à accélérer la mise en œuvre du programme de formation par apprentissage “Tadaroj”, conçu comme un tremplin pour relancer l’emploi des jeunes sans diplôme, sans qualification ni emploi, dont le nombre est estimé à près de 900.000 sur un total de 1,6 million de jeunes chômeurs à travers le Royaume.
Après l’Artisanat, c’est au tour des secteurs de l'Agriculture et de la Pêche maritime de bénéficier de ce dispositif pour la formation de 17.000 jeunes dans 80 métiers à l’horizon 2030.
Pour ce faire, le ministre de tutelle Younes Sekkouri a procédé mardi à la signature des accords exécutifs de ce programme avec le ministre de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, et la Secrétaire d’État chargée de la Pêche maritime, Zakia Driouich, en présence des élus de la ville de Mohammedia et des acteurs éminents du secteur.
15.000 jeunes formés aux métiers de l’agriculture
En chiffres, un total de 15.000 jeunes âgés de plus de 15 ans seront formés annuellement dans le secteur agricole durant la période 2025-2030, tandis que 1.600 autres seront formés dans le secteur de la pêche maritime pendant la première année, puis 2.000 jeunes par an entre 2026 et 2030.
Concrètement, ces jeunes jusqu’alors non diplômés auront l'opportunité de suivre une formation qualifiante en alternance de 11 mois, dans un parcours comprenant 20 % de formation théorique et 80 % de formation pratique, en vue de les préparer au marché du travail.
Pour faire aboutir cette vision, les ministères parient sur les coopératives et agriculteurs qui devraient accueillir les stagiaires au cœur de leur écosystème pour suivre une formation pratique qualifiante.
Le programme n’exige pas un niveau d’études déterminé pour en bénéficier. Sa particularité réside dans le fait qu’il offre des parcours adaptés aux jeunes, y compris à ceux qui possèdent des connaissances limitées en lecture et en écriture, ouvrant ainsi devant eux de nouvelles perspectives d’apprentissage, d’emploi et d’autonomisation économique.
À l’issue de la formation, les bénéficiaires obtiendront, selon leur niveau, un certificat d’alternance professionnelle, un diplôme de spécialité ou un diplôme de qualification, dans le cadre d’une approche combinant formation théorique et travail pratique, sous l’encadrement de professionnels qualifiés.
Afin d’encourager les stagiaires à s’impliquer pleinement dans ce programme, à l’abri des contraintes liées aux frais de transport et de restauration durant la formation, le ministère de l’Emploi consacre une enveloppe budgétaire d’environ 5.000 dirhams par stagiaire pour fournir les équipements et les moyens nécessaires à la formation.
Sekkouri a également affirmé qu’il oeuvre pour le développement de partenariats avec les régions et les entreprises afin de soutenir les stagiaires à travers des bourses complémentaires et des aides financières.
Une nouvelle génération d’agriculteurs, gardes de la sécurité alimentaire
Le ministère de l’Emploi affirme vouloir faire de “Tadaroj” un véritable investissement dans la jeunesse marocaine afin d’encourager l’esprit d’entrepreneuriat et d’innovation dans les domaines agricole et maritime et de contribuer de facto au renforcement de la sécurité alimentaire du Royaume et à la durabilité de ses ressources naturelles.
Il est destiné à former une nouvelle génération d’agriculteurs qualifiés et innovants, de techniciens et d’entrepreneurs dans les métiers de la production, de la transformation et de la valorisation agricoles. Le programme cherche également à renforcer les compétences pratiques des jeunes dans la perspective de les intégrer dans les chaînes de valeur végétales et animales, comme l’a souligné El Bouari.
Quant au secteur de la Pêche maritime, le programme “Tadaroj” vise à accompagner la modernisation des métiers de la mer et à former des marins, techniciens et opérateurs qualifiés. Cette formation contribue à renforcer la sécurité maritime, à améliorer la qualité et la traçabilité des produits, ainsi qu’à soutenir la durabilité et la compétitivité des activités de pêche et d’aquaculture, en cohérence avec la stratégie nationale de développement d’une économie bleue durable, selon les termes de la Secrétaire d’État Zakia Driouich.
Pour accompagner la mise en œuvre de ce projet, une enveloppe budgétaire de 375 millions de dirhams sera allouée au programme de formation par apprentissage dans le secteur agricole, tandis que 48 millions de dirhams seront destinés au secteur de la Pêche maritime.
Pour rappel, le programme “Tadaroj” intervient alors que Maroc connaît de grands chantiers qui offrent d'immenses opportunités dans les différents secteurs productifs, mais qui exigent une main d'œuvre qualifiée, en phase avec les mutations économiques et technologiques, selon Sekkouri.
Pour lui, "Tadaroj" vient répondre à ce besoin à travers une offre de formation pratique d'une durée de 11 mois, qui permet aux jeunes d'acquérir les compétences nécessaires à leur insertion sur le marché du travail. Son déploiement du programme « Tadarroj » ne se limite pas au secteur de l’Agriculture et de la Pêche maritime.
Il a été lancé fin octobre dernier dans le secteur de l’Artisanat en vue de former 60.000 nouveaux maâlems sur une période de 11 mois, avant de s’étendre sur d’autres secteurs, notamment le Tourisme, et ce, dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route pour l’emploi qui prévoit la généralisation progressive de la formation par apprentissage. L'objectif est de former 100.000 stagiaires par an d'ici 2026, dans divers domaines, notamment l'artisanat, l'agriculture, la pêche, le tourisme, l'industrie et les services.
Après l’Artisanat, c’est au tour des secteurs de l'Agriculture et de la Pêche maritime de bénéficier de ce dispositif pour la formation de 17.000 jeunes dans 80 métiers à l’horizon 2030.
Pour ce faire, le ministre de tutelle Younes Sekkouri a procédé mardi à la signature des accords exécutifs de ce programme avec le ministre de l'Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement Rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, et la Secrétaire d’État chargée de la Pêche maritime, Zakia Driouich, en présence des élus de la ville de Mohammedia et des acteurs éminents du secteur.
15.000 jeunes formés aux métiers de l’agriculture
En chiffres, un total de 15.000 jeunes âgés de plus de 15 ans seront formés annuellement dans le secteur agricole durant la période 2025-2030, tandis que 1.600 autres seront formés dans le secteur de la pêche maritime pendant la première année, puis 2.000 jeunes par an entre 2026 et 2030.
Concrètement, ces jeunes jusqu’alors non diplômés auront l'opportunité de suivre une formation qualifiante en alternance de 11 mois, dans un parcours comprenant 20 % de formation théorique et 80 % de formation pratique, en vue de les préparer au marché du travail.
Pour faire aboutir cette vision, les ministères parient sur les coopératives et agriculteurs qui devraient accueillir les stagiaires au cœur de leur écosystème pour suivre une formation pratique qualifiante.
Le programme n’exige pas un niveau d’études déterminé pour en bénéficier. Sa particularité réside dans le fait qu’il offre des parcours adaptés aux jeunes, y compris à ceux qui possèdent des connaissances limitées en lecture et en écriture, ouvrant ainsi devant eux de nouvelles perspectives d’apprentissage, d’emploi et d’autonomisation économique.
À l’issue de la formation, les bénéficiaires obtiendront, selon leur niveau, un certificat d’alternance professionnelle, un diplôme de spécialité ou un diplôme de qualification, dans le cadre d’une approche combinant formation théorique et travail pratique, sous l’encadrement de professionnels qualifiés.
Afin d’encourager les stagiaires à s’impliquer pleinement dans ce programme, à l’abri des contraintes liées aux frais de transport et de restauration durant la formation, le ministère de l’Emploi consacre une enveloppe budgétaire d’environ 5.000 dirhams par stagiaire pour fournir les équipements et les moyens nécessaires à la formation.
Sekkouri a également affirmé qu’il oeuvre pour le développement de partenariats avec les régions et les entreprises afin de soutenir les stagiaires à travers des bourses complémentaires et des aides financières.
Une nouvelle génération d’agriculteurs, gardes de la sécurité alimentaire
Le ministère de l’Emploi affirme vouloir faire de “Tadaroj” un véritable investissement dans la jeunesse marocaine afin d’encourager l’esprit d’entrepreneuriat et d’innovation dans les domaines agricole et maritime et de contribuer de facto au renforcement de la sécurité alimentaire du Royaume et à la durabilité de ses ressources naturelles.
Il est destiné à former une nouvelle génération d’agriculteurs qualifiés et innovants, de techniciens et d’entrepreneurs dans les métiers de la production, de la transformation et de la valorisation agricoles. Le programme cherche également à renforcer les compétences pratiques des jeunes dans la perspective de les intégrer dans les chaînes de valeur végétales et animales, comme l’a souligné El Bouari.
Quant au secteur de la Pêche maritime, le programme “Tadaroj” vise à accompagner la modernisation des métiers de la mer et à former des marins, techniciens et opérateurs qualifiés. Cette formation contribue à renforcer la sécurité maritime, à améliorer la qualité et la traçabilité des produits, ainsi qu’à soutenir la durabilité et la compétitivité des activités de pêche et d’aquaculture, en cohérence avec la stratégie nationale de développement d’une économie bleue durable, selon les termes de la Secrétaire d’État Zakia Driouich.
Pour accompagner la mise en œuvre de ce projet, une enveloppe budgétaire de 375 millions de dirhams sera allouée au programme de formation par apprentissage dans le secteur agricole, tandis que 48 millions de dirhams seront destinés au secteur de la Pêche maritime.
Pour rappel, le programme “Tadaroj” intervient alors que Maroc connaît de grands chantiers qui offrent d'immenses opportunités dans les différents secteurs productifs, mais qui exigent une main d'œuvre qualifiée, en phase avec les mutations économiques et technologiques, selon Sekkouri.
Pour lui, "Tadaroj" vient répondre à ce besoin à travers une offre de formation pratique d'une durée de 11 mois, qui permet aux jeunes d'acquérir les compétences nécessaires à leur insertion sur le marché du travail. Son déploiement du programme « Tadarroj » ne se limite pas au secteur de l’Agriculture et de la Pêche maritime.
Il a été lancé fin octobre dernier dans le secteur de l’Artisanat en vue de former 60.000 nouveaux maâlems sur une période de 11 mois, avant de s’étendre sur d’autres secteurs, notamment le Tourisme, et ce, dans le cadre de la mise en œuvre de la Feuille de route pour l’emploi qui prévoit la généralisation progressive de la formation par apprentissage. L'objectif est de former 100.000 stagiaires par an d'ici 2026, dans divers domaines, notamment l'artisanat, l'agriculture, la pêche, le tourisme, l'industrie et les services.



















