"Dans un contexte d’accumulation des crises énergétiques et climatiques, les préoccupations en matière de sécurité énergétique ont pris de l’importance parmi les décideurs politiques ces dernières années", lit-on sur le document qui souligne que "le conflit russo-ukrainien a accentué cette tendance, avec une flambée des prix du gaz".
"Alors que les prix se sont depuis stabilisés, les réductions de la production pétrolière saoudo-russe et le conflit au Moyen-Orient menacent de faire grimper à nouveau les prix du carburant." a précisé le BFPG, qui s'est demandé quelles seraient les implications de l’insécurité énergétique pour le Royaume-Uni, aux niveaux mondial, régional et national dans un contexte aussi délicat.
Selon la même source, le conflit russo-ukrainien qui a amplifié les préoccupations en matière d'insécurité énergétique, a conduit à une refonte considérable des cartes énergétiques mondiales, les pays étant contraints de s'appuyer davantage sur des partenaires non traditionnels, les voies d'approvisionnement conventionnelles devenant moins fiables.
Pour toutes les raisons susmentionnées, l'auteur de cette note, Eliza Keogh, a jugé opportun de chercher de nouveaux partenaires énergétiques au moment où l'éventualité d'une nouvelle hausse des prix de l'énergie est toujours d'actualité.
"Alors que le stockage d'énergie en Europe approche de sa pleine capacité pour cet hiver, les décideurs politiques étudient des accords avec des pays comme l' Égypte et le Maroc , qui détiennent des capacités en plein essor, en particulier dans les domaines des énergies renouvelables." a-t-elle fait savoir.
Ceci dit, alors que les pays traditionnellement axés sur les hydrocarbures se diversifient vers les marchés des énergies renouvelables, le Royaume-Uni doit, d'après elle, rivaliser avec d’autres alliés et rivaux en évolution rapide pour conclure les accords renouvelables du futur et protéger son approvisionnement énergétique à long terme à faible teneur en carbone.