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Actu Maroc

Richesse forestière : l'UpM et la FAO soutiennent la restauration des paysages au Maroc


Samedi 19 Mars 2022

Surpêche, déforestation, braconnage, les pollutions de l'eau, des sols et de l'air... ce sont les principaux menaces de la biodiversité et de la richesse forestière. L'Union pour la Méditerranée (UpM) et l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) soutiennent le projet de restauration de la biodiversité en Méditerranée par la restauration des forêts et des paysages, notamment au Maroc.



Dans le cadre de la mise en œuvre des pratiques de restauration des forêts et des paysages dans la région, l'UpM et la FAO œuvrent pour la promotion du projet «Intensifier la restauration des forêts et des paysages pour rétablir la biodiversité et promouvoir des approches communes d'atténuation et d’adaptation», indique un communiqué de l’UpM.

 

Doté d'un budget de 1,8 million d'euros (19,42 millions de dirhams) sur une période de 4 ans, le projet représente la composante méditerranéenne d'un projet global plus vaste intitulé «L'Accord de Paris en action : montée en puissance de la restauration des forêts et des paysages pour atteindre les contributions déterminées au niveau national».

 

Evoquant le cas du Maroc, l’UpM fait état d’un nouveau plan de gestion participative pour la forêt de Maâmora et des activités de restauration dans la forêt modèle d'Ifrane.

 

En effet, le paysage forestier dominant de la Forêt Modèle d’Ifrane est celui de la cédraie du Moyen-Atlas. La forêt de Maâmora est la plus grande forêt de chêne-liège au monde, située sur la plaine atlantique marocaine entre Rabat et Kénitra. Toutefois, la cédraie est menacée par le dépérissement du cèdre et la dégradation des ressources.

 

Dans ce sillage, la même source indique que malgré les efforts concertés par le Département des eaux et forêts du Maroc, une superficie approximative de 300 000 hectares de chênes-lièges est aujourd’hui une forêt en partie dégradée en raison du changement climatique et d'activités humaines non durables.

 

Avec l'appui de la FAO, ce Département a pu élaborer un plan de gestion qui comprend des approches participatives de renforcement des capacités et un plan de développement socio-économique, afin que les populations locales puissent jouer un rôle central dans la restauration et la conservation de ces richesses.