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Réunion istiqlalienne à Khémisset : Nizar Baraka réaffirme l’engagement du PI pour l’équité


Rédigé par L'Opinion Mercredi 1 Mars 2023

Nizar Baraka préside une réunion istiqlalienne à Khémisset De par sa responsabilité gouvernementale, l’Istiqlal œuvre pour la réalisation du slogan « Equité maintenant » Le Secrétaire Général du Parti de l’Istiqlal, Nizar Baraka, a présidé, dans la soirée du mercredi 22 février dans la province de Khémisset, une rencontre de communication avec les militants et cadres du parti relevant de ladite province.



Ph. Houssni
Ph. Houssni
Nécessité implique conjugaison des efforts Il a à cet effet déclaré qu'il était temps pour le parti à Khémisset de retrouver la place qu'il mérite, d'autant plus que les militants de cette province ont beaucoup fait pour servir et le pays et le parti, et donc la nécessité appelle des efforts concertés et la reconstruction pour aller de l'avant, louant par la même occasion les allocutions des intervenants dans cette rencontre de communication, lesquelles allaient dans le sens de la construction et de la volonté de développer la province dans divers domaines et secteurs.

Il a ajouté que le Maroc est dans une phase délicate, et de ce point de vue, le Parti de l’Istiqlal, qui a brandi le slogan "Equité maintenant" lors des dernières échéances électorales, œuvre avec force effort, partant de sa responsabilité gouvernementale de réaliser ce slogan sur le terrain, en particulier dans les zones qui n'ont pas reçu leur pleine part de développement.

Preuve en est, a-t-il assuré, que les partis de la majorité se sont mis d'accord sur le programme gouvernemental avant même la formation du gouvernement et la répartition des portefeuilles ministériels. Car, selon l’accord collectif, l’essentiel est de servir le citoyen et de mettre en œuvre les engagements en les considérant priorité des priorités. Il a noté dans ce contexte que parmi les 10 objectifs prioritaires fixés pour l’action du gouvernement, 8 figuraient dans le programme électoral du Parti de l'Istiqlal.
 
Nul autre choix que de travailler en équipe

Baraka a souligné, ensuite, la nécessité de préserver la confiance accordée par les citoyens au parti, et d’œuvrer comme une seule équipe, après que cette approche a permis à l’Istiqlal lors des précédentes élections d'obtenir de bons résultats, et donc il n'y a pas d'autre choix que de procéder avec la même logique pour atteindre les objectifs et accomplir les réalisations auxquelles tous les Marocains aspirent. Et par là même restaurer le statut que le parti mérite dans les Conseils élus de la province, qui a besoin d'élus qui ont conscience de l'ampleur des défis et cherchent à la hisser au rang de développement et à y vaincre le besoin. C'est la même logique que suivait la majorité, poursuit le Secrétaire Général, puisqu'il y a eu accord de former une alliance pour présider les Conseils des régions, ce qui a été effectivement réalisé, chaque parti de la majorité ayant remporté la présidence de quatre régions. Et la même chose s'est produite dans la plupart des Conseils des grandes villes et des Chambres professionnelles du Royaume, le but ultime de cette coordination étant de créer une harmonie entre les programmes du gouvernement et ceux des Conseils élus, évitant de la sorte l’expérience du gouvernement précédent qu’illustraient les divergences avec les Conseils, ce qui a altéré nombre d'opportunités de développement, nui à l'efficacité, dispersé les efforts et détérioré les services fournis aux citoyens.
 
L'approche participative, priorité du ministère de l'Equipement et de l'Eau

Sur un autre chapitre, Nizar Baraka a souligné que le ministère de l'Equipement et de l'Eau, dont il porte le portefeuille, a fait de l'approche participative une priorité dans ses travaux, indiquant qu’à sa prise de fonction ministérielle, le plan routier 2030 était prêt, et les travaux pour le plan 2040 étaient en cours avec d’autres ministères.

Chose qu’il a estimée illogique et inopportune, considérant essentielle la participation des Conseils régionaux dans de tels plans qui doivent tenir compte des dimensions économiques, en particulier celles industrielles, agricoles et énergétiques.

Ce n’est qu’alors que l’on peut élaborer des plans qui répondent aux besoins et sont cohérents avec le reste des aspirations et des enjeux de développement, tant centraux que régionaux, a-t-il asséné. A cet effet, explique Nizar Baraka, son département a tenu des réunions avec les Régions, lesquelles ont donné lieu à la formation de comités de coordination pour élaborer la programmation d'un plan des routes et de l'eau propre à chaque Région, et donc, pour la première fois, il y aura des plans coordonnés qui découlent des priorités régionales, et non de celles de l'Administration, et c’est là une logique qui privilégie la dimension politique plutôt que celle technocratique, et qui aura un impact très positif sur les citoyens. Il s'est arrêté sur l'importante contribution apportée par les élus de la province, à leur tête Adel Benhamza, membre du Conseil de la région de Rabat-Salé-Kénitra, afin qu’elle obtienne sa part de ce programme.

Quant aux routes non classées et celles rurales, afin de rompre l'isolement qui ne relève pas de son domaine de compétence, ajoute M. Baraka, il n'y a rien de mieux que d'entrer dans un partenariat entre le ministère et la Région jusqu'à ce qu'il se réalise sur le terrain, précisant que sa visite à la province constitue une occasion de donner le départ à un certain nombre de projets routiers régionaux et provinciaux, en plus de mettre en place un programme spécial pour résoudre les problèmes de points noirs pour éviter les accidents de la circulation.
 
Achèvement de la construction du barrage de Tiddas

Baraka a appelé les élus à élaborer une évaluation du programme de réduction des écarts spatiaux, qui s'achèvera cette année, afin de savoir dans quelle mesure il a atteint les objectifs fixés précédemment, et son impact réel, et faire des propositions à l'horizon de l'élaboration d'un nouveau programme dans le futur. Il s'est également arrêté au problème de la maintenance routière, auquel le ministère attache la plus haute importance, puisque 45% du budget routier y est alloué. Par ailleurs, il a signalé que la plupart des activités agricoles dans la région restent « bour » et de subsistance, compte tenu du confinement de l'agriculture irriguée dans des zones étroites malgré la présence de terres fertiles où la production reste faible en raison des problèmes liés aux ressources en eau, ce pourquoi le ministère fait des efforts pour surmonter ce problème, tel  l'achèvement de la construction du barrage de Tiddas, qui a permis en peu de temps de stocker 32 millions de mètres cubes d’eau, ainsi que le début proche de la construction du barrage de Boukhamis dans la région de Za'er, en plus d'un certain nombre de petits barrages collinaires qui joueront un rôle essentiel dans la satisfaction des besoins en eau de la région, et la liaison entre le Sebou et Sidi Mohamed Benabdallah au cours de l'été prochain, ainsi que le projet de liaison des bassins du Sebou et du Bouregreg, dont les travaux connaissent une grande célérité et qui permettra le transfert d'un surplus d'eau estimé entre 300 et 400 millions de mètres cubes.

Il s'est également arrêté sur l'importance du projet de dessalement de l'eau de mer à Casablanca, qui fournira un potentiel supplémentaire pour la région s'élevant à 200 millions de mètres cubes, soit la même quantité qui est exploitée à partir des barrages Massira et Sidi Mohamed Ben Abdallah. En plus d'augmenter la capacité du barrage de Boukhamis de 300 à environ 700 millions de mètres cubes, et du barrage de Tiddas à 550 millions de mètres cubes. Et M. Baraka de conclure en précisant que parler de projets d'eau intéressant la région équivaut à parler d’un milliard et 200 millions de mètres cubes d'eau et d’une enveloppe budgétaire de 1 milliard et 200 millions de dirhams.

La moitié des forages exploratoires donnent des résultats positifs

Nizar Baraka a expliqué qu'il existe d'autres problèmes liés à l'eau dans la région et afférents au faible potentiel hydrique par habitant qui ne dépasse pas 109 mètres cubes par personne, alors que la moyenne nationale est de 620 mètres cubes, au moment où les nappes phréatiques n'excèdent pas 83 millions de mètres cubes. Il est donc urgent, a-t-il préconisé, d'une part de les préserver, et d'autre part de rechercher des approvisionnements hors du bassin, tout comme il faut alimenter ces nappes par le biais des barrages collinaires et la réalisation de « seuils » pour profiter de la surcharge ponctuelle des cours d'eau.

En ce qui concerne les forages d'eau, Baraka a indiqué qu'un programme spécial a été élaboré pour la province de Khémisset, surtout cette année, pour aider les populations à trouver de l'eau, ajoutant que seulement la moitié des forages exploratoires donnent des résultats positifs malgré l’accomplissement d’études préalables.