Dans son émission diffusée en prime time sur une chaîne égyptienne, la journaliste Mona El-Shazli est revenue sur l'histoire des pèlerins marocains qui, au cours de leur long périple vers La Mecque, choisissaient de s'arrêter en Égypte pour se requinquer les batteries, durant le mois de Ramadan, avant de fouler le sol du Hijaz afin d’accomplir le cinquième pilier de l'Islam.
« Au milieu du XIIème siècle, les Egyptiens avaient l’habitude d’héberger les familles marocaines souhaitant aller à destination du Hijaz pour l’accomplissement du Hajj. Le chemin du voyage était long, fatigant et difficile à cause de la lenteur, voire du manque de moyens de transport de l’époque et les Egyptiens trouvaient normal de leur ouvrir leurs portes pour les aider à atténuer les affres du voyage », racontait tout récemment la journaliste dans son émission à l’occasion de l’approche des préparatifs du pèlerinage de 1445.
Ce fut, en effet, au beau milieu du XIIème siècle, quand les Egyptiens vouaient un respect sans équivoque aux Marocains qu'ils ont côtoyés tant sur le plan religieux, lors de leurs nombreux pèlerinages, que sur le plan économique, l'Egypte étant un canal inéluctable de la route de la soie qui reliait le monde chinois au bassin méditerranéen.
Ainsi, tel un combat contre l'oubli, ce rappel ponctué de dates phares est riche en récits poignants sur un pan méconnu de l'Histoire des relations diplomatiques entre les deux pays, dont les écrits, jaunis par le passage des siècles, ont été transmis de génération en génération.
Et quelle transmission ! Mona El-Shazli n'est autre qu'une énième arrière petite-fille du jurisconsulte Abu Al-Hassan Ali bin Abdullah bin Abdul-Jabbar Al-Shazli Al-Maghribi, soufi ascétique auquel l'ordre Chadili est affilié. Né dans le Nord du Maroc au début du XIIème siècle dans la tribu des Akhmas, il a enseigné la jurisprudence et le soufisme en Egypte où il s'est marié et a fondé une famille nombreuse.
« Au milieu du XIIème siècle, les Egyptiens avaient l’habitude d’héberger les familles marocaines souhaitant aller à destination du Hijaz pour l’accomplissement du Hajj. Le chemin du voyage était long, fatigant et difficile à cause de la lenteur, voire du manque de moyens de transport de l’époque et les Egyptiens trouvaient normal de leur ouvrir leurs portes pour les aider à atténuer les affres du voyage », racontait tout récemment la journaliste dans son émission à l’occasion de l’approche des préparatifs du pèlerinage de 1445.
Ce fut, en effet, au beau milieu du XIIème siècle, quand les Egyptiens vouaient un respect sans équivoque aux Marocains qu'ils ont côtoyés tant sur le plan religieux, lors de leurs nombreux pèlerinages, que sur le plan économique, l'Egypte étant un canal inéluctable de la route de la soie qui reliait le monde chinois au bassin méditerranéen.
Ainsi, tel un combat contre l'oubli, ce rappel ponctué de dates phares est riche en récits poignants sur un pan méconnu de l'Histoire des relations diplomatiques entre les deux pays, dont les écrits, jaunis par le passage des siècles, ont été transmis de génération en génération.
Et quelle transmission ! Mona El-Shazli n'est autre qu'une énième arrière petite-fille du jurisconsulte Abu Al-Hassan Ali bin Abdullah bin Abdul-Jabbar Al-Shazli Al-Maghribi, soufi ascétique auquel l'ordre Chadili est affilié. Né dans le Nord du Maroc au début du XIIème siècle dans la tribu des Akhmas, il a enseigné la jurisprudence et le soufisme en Egypte où il s'est marié et a fondé une famille nombreuse.
Des récits poignants
Seulement voilà, cette fraternité a été, pendant 8 décennies, mise à rude épreuve. Et pour cause, les guerres des gangs étaient légion aux abords de l’Egypte. Des vagabonds, qui voyaient en ces excursions une aubaine de lucre aisé, attendaient avidement les familles marocaines. Des histoires glaçantes d'agressions, de vols et de meurtres commencèrent à se multiplier. De ce fait, le juge et jurisconsulte Ibn Rochd s’est enhardi à avaliser une loi pour exempter les Marocains de leur cinquième devoir religieux pour une raison de force majeure. Une nouvelle qui est tombée tel un coup de massue sur les Egyptiens qui ont pleuré à chaudes larmes la perte de ceux qu’ils considéraient comme « leurs cousins du Maghreb ».
Au bout de 80 ans, l’arsenal juridique égyptien avait déjà renforcé ses mesures face à de tels délits et le moindre acte de vagabondage est devenu passible de peines sévères. Les Marocains ont, de plus belle, entrepris leurs périples en quête du grand pardon divin. Les Egyptiens, Alexandrins pour la plupart, ont accueilli en versets coraniques, en poèmes et en larmes de joie ceux qu’ils ont aimé avant même de rencontrer et ont pu, ainsi, perpétuer la bonne vieille tradition de leurs grands-parents.
L’on pourrait lire dans les récits racontés par le jurisconsulte Al-Shazli, relayés plus tard dans l’historiographie, que l’habit de la Kaâba était, jadis, fabriqué au Caire. Pour exprimer leur joie inouïe de recevoir à nouveau, sur leurs terres leurs sœurs et frères marocains, le vizir des affaires islamiques a lui-même confié le nouvel habit du tombeau du Prophète de l’Islam (kiswat al kaâba) à ce groupe de pèlerins marocains, majoritairement fassis, meknassis et slaouis.
Des liens indéfectibles
Quelques siècles plus tard, les relations bilatérales entre les deux pays se sont progressivement intensifiées. Les orfèvres fassis commencèrent à s'installer dans le bazar de Khan Al Khalili, exhibant leurs inimitables créations artisanales et autres joyaux de Fès et de Meknès. Les Ghawayech maghrabia (bracelets marocains) font leur majestueuse apparition. L'impact positif de la fusion artisanale entre les deux pays commença à faire son chemin.
Pour sa part, l'intellectuel Hossam Abdel Moati, professeur à la faculté des Arts de l'Université de Beni Suef en Haute-Égypte, a entièrement consacré ses deux thèses de doctorat au métissage maghrébo-oriental dans les arts et la culture égyptiens. De même, dans ses nombreuses conférences, il raconte que les relations entre l'Egypte et le Maghreb arabe ont donné lieu à de nombreux voyages et déplacements du Maghreb vers l'Egypte et vice-versa, à tel point que l'esprit marocain est présent au Caire, à Alexandrie, à Demiate et ailleurs dans son pays.
Mais c'est surtout le cas à Alexandrie, à travers les noms de ses Saints et dans les noms de ses quartiers et de ses rues que cette présence est plus palpable. D’ailleurs, au Caire, le quartier d'Ibn Tulun était encore considéré comme un repère historique pour les Marocains. Aujourd'hui encore, les traces des traditions marocaines qui y ont vécu sont visibles, notamment grâce à son architecture.
Soufisme malékite : Sur les pas de l'Imam Benmchich
Abdesslam Benmchich (1163-1228) est un saint soufi d'ascendance idrisside. Du XIIème au XIIIème siècle, il se retira au Jbel Alam dans la région de Beni Arous, entre Tétouan et Ouezzane, où est situé actuellement son mausolée.
Chaque année, au début du mois de juillet, les chérifs alamis commencent à célébrer le moussem de ce saint surnommé « le Sultan des Jbalas » ou « le protecteur de la vallée ». L'initiateur de Abou Al Hassan Al-Shazli au soufisme, est aussi l'auteur de la célèbre prière assalam almachichya.
Parmi ses sagesses, il y a lieu de mentionner celle-ci : « le raisonnable ne se laisse pas entraîner par sa plume, car les mots n'expriment pas toujours ce qui habite les cœurs, d'autant plus que le sujet est glissant, et que ce qui est de l'ordre de la tradition n'appelle pas l'interprétation ».
Au gré des récits historiques, nous ne pouvons relever que des indications éparses sur les enseignements qu’il a suivis. Mais une chose demeure certaine : lorsque le Saint Abdeslam Benmchich a atteint l’âge de l'apprentissage, son père, un savant musulman le fit entrer dans une école coranique. A l’âge de 12 ans, il a déjà appris les 60 hizbs du Saint Coran dans sept versions phonétiques auprès, d'après moult récits, du saint vertueux Sidi Salim enterré dans la tribu Beni Youssef.
L'on raconte, en sus, que parmi ses maîtres en matière de sciences religieuses, figure le vertueux Al Haj Ahmed Sid Alqatrane, enterré non loin du village de la tribu des Akhmas, aux abords de Bab Taza. Il a reçu de lui les sciences juridiques selon les préceptes de la doctrine malikite.
Il a, ensuite, appris de trois autres maîtres l'art de l'apprentissage et de la récitation du Coran, grâce au cheikh Mohammed ben Ali Mishabi et Al Hassan Addawali, enterré à la grande mosquée de Ouezzane.
Chaque année, au début du mois de juillet, les chérifs alamis commencent à célébrer le moussem de ce saint surnommé « le Sultan des Jbalas » ou « le protecteur de la vallée ». L'initiateur de Abou Al Hassan Al-Shazli au soufisme, est aussi l'auteur de la célèbre prière assalam almachichya.
Parmi ses sagesses, il y a lieu de mentionner celle-ci : « le raisonnable ne se laisse pas entraîner par sa plume, car les mots n'expriment pas toujours ce qui habite les cœurs, d'autant plus que le sujet est glissant, et que ce qui est de l'ordre de la tradition n'appelle pas l'interprétation ».
Au gré des récits historiques, nous ne pouvons relever que des indications éparses sur les enseignements qu’il a suivis. Mais une chose demeure certaine : lorsque le Saint Abdeslam Benmchich a atteint l’âge de l'apprentissage, son père, un savant musulman le fit entrer dans une école coranique. A l’âge de 12 ans, il a déjà appris les 60 hizbs du Saint Coran dans sept versions phonétiques auprès, d'après moult récits, du saint vertueux Sidi Salim enterré dans la tribu Beni Youssef.
L'on raconte, en sus, que parmi ses maîtres en matière de sciences religieuses, figure le vertueux Al Haj Ahmed Sid Alqatrane, enterré non loin du village de la tribu des Akhmas, aux abords de Bab Taza. Il a reçu de lui les sciences juridiques selon les préceptes de la doctrine malikite.
Il a, ensuite, appris de trois autres maîtres l'art de l'apprentissage et de la récitation du Coran, grâce au cheikh Mohammed ben Ali Mishabi et Al Hassan Addawali, enterré à la grande mosquée de Ouezzane.
Hommage posthume : Le fabuleux destin d'Abou Al Hassan Al-Shazli
Abu Al Hassan Al Chadili (écriture nord-africaine) ou Al-Shazli (écriture moyen-orientale), né vers 1197 au Maroc et mort en 1258 en Égypte, est un saint soufi marocain. Connu sous le nom d'« Imam des croyants », il a donné naissance à l'ordre soufi de Chadiliya.
Considéré comme un Chérif Idrisside de l’ascendance d'Omar Ben Idris (fils d'Idriss II), il est né dans le groupe des Béni Zeroual, Ghomaras appartenant à la tribu des Akhmas et vivant dans le pays des Jbala, il se rattache à la branche des Ghaïtiyin. À l'âge de 20 ans, il séjourne à Tunis où il rencontre le saint tunisien Sidi Bou Saïd qui lui aurait dit qu'il était « un saint aux caractéristiques qui ne leurrent pas ».
À l'âge de 25 ans, il se rend en Orient, à Bagdad, pour y trouver le qutb (le « pôle » spirituel de l'époque) qui devra l'initier à la Voie spirituelle. Un dénommé Abou Hassan Wasti lui aurait affirmé : « Tu cherches le qutb d'Irak alors qu'il est dans le pays d'où tu viens ». De retour au Maroc, il est ensuite devenu le disciple de Abdesslam Benmechich, considéré alors comme son grand maître, avant que ce dernier ne lui propose de se rendre en Tunisie, où Abou Hassan al-Chadhili a fondé sa propre école.
Il devient alors ascète, effectuant sans cesse des pèlerinages dans toute l'Afrique du Nord, notamment en Tunisie. Il dispensa sa doctrine à Tunis avec un vif succès, suscitant l'intérêt de nombreux disciples, dont certains devinrent eux-mêmes illustres, dont Sidi Ali El Gorjani. Lequel a donné son nom à une ancienne porte de Tunis et à un cimetière aujourd'hui désaffecté. Sidi Mohammed El Chérif, dont le tombeau se situe non loin de la mosquée El Hawa, et Sidi Ali El Hattab, inhumé dans la plaine de la Mornaguia et dont le tombeau est un lieu de pèlerinage bien connu.
Lors d'un de ses voyages à la Mecque, il a fait état de l'utilisation d'une infusion de graines de caféier pour maintenir ses disciples éveillés pendant les exercices de dévotion nocturnes qu'il recommandait. On lui attribue ainsi l'introduction de l'usage du café en Tunisie. À une occasion, il a élu domicile dans l'une des grottes de la colline qui porte encore son nom. Mais sa notoriété fait de l'ombre aux autorités et, peut-être à l'instigation des oulémas, il est contraint à l'exil. Il se retire en Égypte, où il meurt en 1258.
Après son départ de Tunis, ses disciples formèrent une confrérie sous le nom de Chadhiliyya, dont la zaouïa est aujourd'hui perceptible au sommet de la colline de Sidi Belhassen.
Considéré comme un Chérif Idrisside de l’ascendance d'Omar Ben Idris (fils d'Idriss II), il est né dans le groupe des Béni Zeroual, Ghomaras appartenant à la tribu des Akhmas et vivant dans le pays des Jbala, il se rattache à la branche des Ghaïtiyin. À l'âge de 20 ans, il séjourne à Tunis où il rencontre le saint tunisien Sidi Bou Saïd qui lui aurait dit qu'il était « un saint aux caractéristiques qui ne leurrent pas ».
À l'âge de 25 ans, il se rend en Orient, à Bagdad, pour y trouver le qutb (le « pôle » spirituel de l'époque) qui devra l'initier à la Voie spirituelle. Un dénommé Abou Hassan Wasti lui aurait affirmé : « Tu cherches le qutb d'Irak alors qu'il est dans le pays d'où tu viens ». De retour au Maroc, il est ensuite devenu le disciple de Abdesslam Benmechich, considéré alors comme son grand maître, avant que ce dernier ne lui propose de se rendre en Tunisie, où Abou Hassan al-Chadhili a fondé sa propre école.
Il devient alors ascète, effectuant sans cesse des pèlerinages dans toute l'Afrique du Nord, notamment en Tunisie. Il dispensa sa doctrine à Tunis avec un vif succès, suscitant l'intérêt de nombreux disciples, dont certains devinrent eux-mêmes illustres, dont Sidi Ali El Gorjani. Lequel a donné son nom à une ancienne porte de Tunis et à un cimetière aujourd'hui désaffecté. Sidi Mohammed El Chérif, dont le tombeau se situe non loin de la mosquée El Hawa, et Sidi Ali El Hattab, inhumé dans la plaine de la Mornaguia et dont le tombeau est un lieu de pèlerinage bien connu.
Lors d'un de ses voyages à la Mecque, il a fait état de l'utilisation d'une infusion de graines de caféier pour maintenir ses disciples éveillés pendant les exercices de dévotion nocturnes qu'il recommandait. On lui attribue ainsi l'introduction de l'usage du café en Tunisie. À une occasion, il a élu domicile dans l'une des grottes de la colline qui porte encore son nom. Mais sa notoriété fait de l'ombre aux autorités et, peut-être à l'instigation des oulémas, il est contraint à l'exil. Il se retire en Égypte, où il meurt en 1258.
Après son départ de Tunis, ses disciples formèrent une confrérie sous le nom de Chadhiliyya, dont la zaouïa est aujourd'hui perceptible au sommet de la colline de Sidi Belhassen.
Soufisme contemporain : La tradition chadlie revisitée aux goûts du jour
La Zaouia de Moulay Abdelmalek Ad-darkawiya chadliya a organisé, il y a quelques mois dans un communiqué, la « Douzième édition soufie internationale de la tradition derkaouiya chadliya». Cet événement spirituel a eu lieu du 5 au 9 mai 2023, au siège de la Zawiya dans la ville Kelaa M'gouna dans la province de Tinghir.
L'événement a rassemblé des adeptes de l'ordre chadli derkaoui de différentes parties du monde et de tous les continents. Les activités se sont prolongées sur quatre jours et le programme a comporté des nuits de recueillement et des soirées de louange et d'écoute, intercalées de conférences et de séminaires sur le soufisme et ses fondements, animés par des cheikhs soufis, des professeurs d'université et des docteurs, spécialistes du soufisme et de la doctrine malékite.
En marge de cette session, la Zaouia a organisé un colloque scientifique académique sous la supervision du Conseil Scientifique de Tinghir et de la Délégation Régionale aux Affaires Islamiques, en partenariat avec la Préfecture Provinciale de Tinghir, à la salle d'exposition de la commune de Kelaat M'Gouna. Ce programme a prodigué un voyage spirituel au sanctuaire de l'Imam Al-Jazouli, l'un des sept saints de la ville de Marrakech.
Selon le même communiqué de presse, la douzième saison internationale soufie a clôturé ses activités au sanctuaire du fondateur de la Zaouia, Moulay Abdelmalek Boumsahul.
L'événement a rassemblé des adeptes de l'ordre chadli derkaoui de différentes parties du monde et de tous les continents. Les activités se sont prolongées sur quatre jours et le programme a comporté des nuits de recueillement et des soirées de louange et d'écoute, intercalées de conférences et de séminaires sur le soufisme et ses fondements, animés par des cheikhs soufis, des professeurs d'université et des docteurs, spécialistes du soufisme et de la doctrine malékite.
En marge de cette session, la Zaouia a organisé un colloque scientifique académique sous la supervision du Conseil Scientifique de Tinghir et de la Délégation Régionale aux Affaires Islamiques, en partenariat avec la Préfecture Provinciale de Tinghir, à la salle d'exposition de la commune de Kelaat M'Gouna. Ce programme a prodigué un voyage spirituel au sanctuaire de l'Imam Al-Jazouli, l'un des sept saints de la ville de Marrakech.
Selon le même communiqué de presse, la douzième saison internationale soufie a clôturé ses activités au sanctuaire du fondateur de la Zaouia, Moulay Abdelmalek Boumsahul.
Actualité : Les mesures du Hajj, de plus en plus restreintes
Rappelons que selon un communiqué de presse du ministère des Habous et des Affaires islamiques, rendu public il y a deux mois, suite à la réunion de la Commission royale chargée du pèlerinage, la Saison Hajj 1445, année hégirienne devra connaître une augmentation de certains frais, englobant le billet d’avion et certains services et taxes dans les Lieux Saints. Le total de ces augmentations s’élève à près de 3.200 DH, sans tenir compte de la différence des tarifs des services de base.
De même, la période de recouvrement est dorénavant fixée à huit jours ouvrables, soit, une semaine après l'annonce des frais du Hajj. Pour la Saison Hajj de l'année 1446 de l'Hégire, il devra y avoir une poursuite de l'application du système de tirage au sort afin de sélectionner les citoyennes et citoyens désirant accomplir le rite du pèlerinage.
De plus, la date du début et de la fin de l'opération d’enregistrement électronique pour le Hajj 1446 est fixée du lundi 5 février 2024 (24 Rajab 1445 H) au vendredi 15 février 2024 (4 Chaâbane 1445 H).
En outre, les personnes ayant effectué le Hajj durant les dix dernières années et les personnes âgées de moins de 18 ans ne seront plus éligibles pour accomplir le cinquième pilier de l'Islam, toujours selon le même communiqué.
De même, la période de recouvrement est dorénavant fixée à huit jours ouvrables, soit, une semaine après l'annonce des frais du Hajj. Pour la Saison Hajj de l'année 1446 de l'Hégire, il devra y avoir une poursuite de l'application du système de tirage au sort afin de sélectionner les citoyennes et citoyens désirant accomplir le rite du pèlerinage.
De plus, la date du début et de la fin de l'opération d’enregistrement électronique pour le Hajj 1446 est fixée du lundi 5 février 2024 (24 Rajab 1445 H) au vendredi 15 février 2024 (4 Chaâbane 1445 H).
En outre, les personnes ayant effectué le Hajj durant les dix dernières années et les personnes âgées de moins de 18 ans ne seront plus éligibles pour accomplir le cinquième pilier de l'Islam, toujours selon le même communiqué.
