Pour protéger ce joyau naturel qu'est le fleuve du Bouregreg, les Phéniciens ont bâti Chellah, située à quelques encablures de la vallée. Ces deux sites historiques témoignent, à eux seuls, de l'existence humaine qui remonte à l'Antiquité phénico-carthaginoise. Rénovés à plusieurs reprises par crainte de la perte d'un joyau patrimonial, ses murailles et son portail ont, soit dit en passant, fait office d'une cité militaire pour les Romains. Assoiffés de pouvoir et de constructions à visée défensive, ils ont fondé un port sur l'estuaire du fleuve, qui sera, quelques siècles plus tard, repris par les Salétins après l'effondrement de la République du Bouregreg (1627-1668).
En effet, comme en témoigne l'historien Mohammed Es-Semmar, l'embouchure du Bouregreg est occupée depuis des millénaires. Les fouilles archéologiques lancées dans les années 1950 et 1960 font dater le peuplement du paléolithique et du néolithique, grâce à la découverte de squelettes et de traces de cultures préhistoriques et de pierres. Au même site, une lampe à huile datant du XVe siècle, avant J.-C., fait montre de la présence d'une ancienne civilisation. En d'autres termes, tout comme Lixus et Mogador, Chellah et sa Marina ont connu la présence des Phéniciens.
En effet, comme en témoigne l'historien Mohammed Es-Semmar, l'embouchure du Bouregreg est occupée depuis des millénaires. Les fouilles archéologiques lancées dans les années 1950 et 1960 font dater le peuplement du paléolithique et du néolithique, grâce à la découverte de squelettes et de traces de cultures préhistoriques et de pierres. Au même site, une lampe à huile datant du XVe siècle, avant J.-C., fait montre de la présence d'une ancienne civilisation. En d'autres termes, tout comme Lixus et Mogador, Chellah et sa Marina ont connu la présence des Phéniciens.
De la rivière à la Kasbah
De même, parler de l'édification de Salé et de son fleuve limitrophe, c'est faire ipso facto allusion aux dynasties qui y ont, chacune à son tour, apporté leur grain de sel. Dès le XIème, sur la rive gauche du fleuve, les Almoravides ont érigé un petit fort pour contrer les menaces des tribus Bouraghouata. Les Almohades la rebâtiront et en feront une véritable forteresse, la Kasbah des Oudayas.
Après l'arrivée des Arabo-Amazighs d'Andalousie à Salé et à Rabat, ils restaurent et renforcent la Kasbah. La dynastie alaouite entreprend à son tour des travaux d'aménagement du site entre 1757 et 1789, puis entre 1790 et 1792.
« La vallée du Bouregreg et sa Marina touristique témoignent du grand élan économique des villes de Rabat et de Salé, mais aussi de l'utilité des corsaires des deux villes et des batailles contre les marines européennes qui tentaient d'occuper le port. Après la construction du port de Casablanca en 1913, l'activité du port fluvial du Bouregreg a décliné », nous apprend l'historien et l'archéologue Mohammed Es-Semmar.
Ceci dit, les échanges entre les villes de Rabat et de Salé ont eux aussi été stimulés par le fleuve. D'ailleurs, dès l'instauration du Protectorat, un bac à vapeur a été mis en service pour le transit des personnes et des marchandises jusqu'en 1936.
Le fleuve de toutes les convoitises
Sala Colonia est une ville romaine antique de la Maurétanie tingitane. Qu'elle soit implantée au cœur d'un ancien comptoir phénicien, sur la rive sud de l'embouchure du Bouregreg, n'exclut pas qu'elle fut d'abord une cité pèlerine, puis un municipe et enfin une colonie. Aussi, importe-t-il de préciser qu'elle est demeurée sous la souveraineté byzantine jusqu'à la conquête du commandant musulman Oqba Ibn Nafi Al Fihri en 682. En 709, le général Moussa Ibnou Noussaïr recouvre le Maghreb et les tribus berbères a élu domicile à quelques enjambées de la Vallée.
En raison de sa proximité immédiate avec la nécropole mérinide, le site archéologique de Chellah, qui fait partie de la ville contemporaine de Rabat, fut interdit aux non-musulmans et n'a été fouillé pour la première fois qu'en 1929. Cependant, la Marina de Sala Colonia a longtemps été un lien commercial entre le bassin méditerranéen et les îles Purpuraires, où la pêche au murex semble avoir été relancée à cette époque précise, après plusieurs siècles d'embargo.
Aussi, pourrait-on lire dans l'historiographie que le géographe Ibn Khaldoun racontait que les Beni Achara ont construit leur palais à quelques kilomètres de la rivière. Il s'est agi précisément d'un noyau citadin connu aujourd'hui sous le nom d'Al Blida. C'est également un palais qui a servi, plus tard, de résidence au sultan almohade Abdelmoumen ben Ali Al Koumi lorsqu'il se rendait à Salé. Cependant, il ne reste plus aucune trace de ce palais aujourd'hui.
Actualité : Le Bouregreg, le fleuve de l’avenir
La vallée du Bouregreg a une histoire millénaire, comme en témoignent ses remparts, ses mausolées et ses murailles défensives. Elle abrite également un port de plaisance, l'un des plus beaux du pays. C'est aujourd'hui l'une des escales privilégiées de l'itinéraire de la ville.
Le port de plaisance a été réalisé en 2008 par la Société d'aménagement de la vallée du Bouregreg. Depuis, ce site touristique est entré dans le rang des infrastructures les plus significatives, tant à Salé qu'à Rabat. Plus qu'un lieu de plaisance, cette marina permet, selon la documentation, d'ouvrir « un champ d'attractivité encore peu développé au Royaume ».
Capable d'accueillir jusqu'à 350 bateaux, la Marina du Bouregreg couvre une superficie de 8 hectares et est jalonnée de restaurants, d'espaces de divertissement, d'hôtels et de résidences de luxe. Située dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, Salé est riche de son Histoire et de sa gloire, d'autant plus qu'elle abrite environ un million d'habitants aujourd’hui.
Pour leur part, l’Agence nationale des ports (ANP), la Société de gestion du port de Tanger Ville et l’Agence pour l’aménagement de la Vallée du Bouregreg, en collaboration avec PortNet, ont annoncé, il y a quelques mois, la mise en service d’un système intégré de gestion des marinas, appelé Smart Marina, dont le but est de booster l’expérience des usagers dans les ports de plaisance.
Ce nouveau système, développé par PortNet et déployé dans les prestigieux ports de Marina Smir, Marina Mdiq, Marina de Tanger et Marina du Bouregreg, englobe tout le processus de réservation et offre aux plaisanciers "une solution digitale avancée pour faciliter et optimiser leurs réservations en ligne", indique-t-on dans un communiqué conjoint.
Le port de plaisance a été réalisé en 2008 par la Société d'aménagement de la vallée du Bouregreg. Depuis, ce site touristique est entré dans le rang des infrastructures les plus significatives, tant à Salé qu'à Rabat. Plus qu'un lieu de plaisance, cette marina permet, selon la documentation, d'ouvrir « un champ d'attractivité encore peu développé au Royaume ».
Capable d'accueillir jusqu'à 350 bateaux, la Marina du Bouregreg couvre une superficie de 8 hectares et est jalonnée de restaurants, d'espaces de divertissement, d'hôtels et de résidences de luxe. Située dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, Salé est riche de son Histoire et de sa gloire, d'autant plus qu'elle abrite environ un million d'habitants aujourd’hui.
Pour leur part, l’Agence nationale des ports (ANP), la Société de gestion du port de Tanger Ville et l’Agence pour l’aménagement de la Vallée du Bouregreg, en collaboration avec PortNet, ont annoncé, il y a quelques mois, la mise en service d’un système intégré de gestion des marinas, appelé Smart Marina, dont le but est de booster l’expérience des usagers dans les ports de plaisance.
Ce nouveau système, développé par PortNet et déployé dans les prestigieux ports de Marina Smir, Marina Mdiq, Marina de Tanger et Marina du Bouregreg, englobe tout le processus de réservation et offre aux plaisanciers "une solution digitale avancée pour faciliter et optimiser leurs réservations en ligne", indique-t-on dans un communiqué conjoint.
Histoire : Salé, de la République du Bouregreg à nos jours
Aux XVIe et XVIIe siècles, des réfugiés musulmans venus d'Espagne redonnent vie à la ville de Salé et créent une certaine concurrence avec sa voisine de Rabat. Le Saadien Mohamed 1er fait venir des colons andalous pour labourer le sol et installer les égouts de la ville.
Les Marocains d'Andalousie, dont certains étaient animés d'un esprit de revanche contre les Occidentaux, se livrèrent à une guerre de course et formèrent une entité politique très puissante, connue sous le nom de République du Bouregreg, qui marqua le début des expéditions jusqu'en Cornouailles (un Comté sauvage situé à l'extrémité sud-ouest de l'Angleterre).
Réputés pour leur témérité et leur perspicacité, les corsaires de Salé ont laissé l'image des « Sallee Rovers » dans la mémoire des Anglais. Jusqu'au XVIIIe siècle, l'activité marchande permet à Salé d'étendre son influence dans la région, tout en se livrant à des activités de défense dans des contrées lointaines comme l'Islande ou la Terre-Neuve.
Au XIXe siècle, le caractère essentiellement commercial de la ville prend fin et Salé se referme sur elle-même. Au cours du XIXe siècle et des protectorats français et espagnol, Salé demeure toutefois un foyer de culture, de lutte et de vie religieuse. Dans la médina de la ville, on trouve de multiples monuments, des riads d'inspiration hispano-arabesque, des zaouïas, des marchés et des bibliothèques privées.
Chef-lieu de la préfecture dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, Salé est riveraine de l’océan Atlantique, sur la berge droite de l'embouchure du fleuve Bouregreg, en face de la capitale nationale Rabat. C'est pourquoi les deux villes sont parfois appelées « villes jumelles », mais chacune a ses propres traces et sa propre Histoire. En 2014, la population de la commune s'élevait à plus de 982.000 habitants.
De plus, il importe de préciser que Salé est reliée à Rabat par plusieurs ponts, dont le pont Hassan II qui est le plus utilisé. Basée au IIe siècle avant J.-C. par des explorateurs phéniciens, Salé a connu un essor très significatif aux époques almohade (XIe siècle) et mérinide (XIVe siècle), grâce à sa fonction stratégique sur la route terrestre entre Fès et Marrakech et à son port. Ce fut, en effet, une plaque tournante du commerce entre l'Europe et le Maroc.
Depuis la fin du XXe siècle, la ville a connu une croissance démographique rapide et souffre aujourd'hui des mêmes problèmes socioculturels que les villes surpeuplées d'ici et d'ailleurs.
H.B.
Les Marocains d'Andalousie, dont certains étaient animés d'un esprit de revanche contre les Occidentaux, se livrèrent à une guerre de course et formèrent une entité politique très puissante, connue sous le nom de République du Bouregreg, qui marqua le début des expéditions jusqu'en Cornouailles (un Comté sauvage situé à l'extrémité sud-ouest de l'Angleterre).
Réputés pour leur témérité et leur perspicacité, les corsaires de Salé ont laissé l'image des « Sallee Rovers » dans la mémoire des Anglais. Jusqu'au XVIIIe siècle, l'activité marchande permet à Salé d'étendre son influence dans la région, tout en se livrant à des activités de défense dans des contrées lointaines comme l'Islande ou la Terre-Neuve.
Au XIXe siècle, le caractère essentiellement commercial de la ville prend fin et Salé se referme sur elle-même. Au cours du XIXe siècle et des protectorats français et espagnol, Salé demeure toutefois un foyer de culture, de lutte et de vie religieuse. Dans la médina de la ville, on trouve de multiples monuments, des riads d'inspiration hispano-arabesque, des zaouïas, des marchés et des bibliothèques privées.
Chef-lieu de la préfecture dans la région de Rabat-Salé-Kénitra, Salé est riveraine de l’océan Atlantique, sur la berge droite de l'embouchure du fleuve Bouregreg, en face de la capitale nationale Rabat. C'est pourquoi les deux villes sont parfois appelées « villes jumelles », mais chacune a ses propres traces et sa propre Histoire. En 2014, la population de la commune s'élevait à plus de 982.000 habitants.
De plus, il importe de préciser que Salé est reliée à Rabat par plusieurs ponts, dont le pont Hassan II qui est le plus utilisé. Basée au IIe siècle avant J.-C. par des explorateurs phéniciens, Salé a connu un essor très significatif aux époques almohade (XIe siècle) et mérinide (XIVe siècle), grâce à sa fonction stratégique sur la route terrestre entre Fès et Marrakech et à son port. Ce fut, en effet, une plaque tournante du commerce entre l'Europe et le Maroc.
Depuis la fin du XXe siècle, la ville a connu une croissance démographique rapide et souffre aujourd'hui des mêmes problèmes socioculturels que les villes surpeuplées d'ici et d'ailleurs.
H.B.
Etymologie : Quand Ptolémée parlait de Salé
A l'image de l'étymologie de Salé, celle du Bouregreg ne fait pas l'unanimité auprès des historiens et des linguistes. De ce fait, presque chaque historien vient enrichir le sujet avec sa propre version.
La ville de Salé tirerait son nom du latin de l'ancienne dénomination donnée par les Romains « Sala Colonia ». L'appellation du fleuve est Bouregreg jusqu'au XIIIe siècle. Le nom « Bouregreg » serait arabe et signifierait « ayant l'eau coulante ». Mais ce n'est pas une réponse convaincante car d'autres historiens, arabophones de surcroît, vont jusqu'à dire que cela signifie rocher en arabe littéraire.
D'autres hypothèses suggèrent comme origine le mot Chellah, nom d'un ancien comptoir phénicien. C'est une version largement répandue dans les récits historiques d'outre-mer, comme en France, où des historiens marocophiles appuient leurs thèses en mentionnant que des établissements néo-puniques ont été trouvés le long de la côte lors de fouilles archéologiques.
De plus, l'ancienne cité romaine de Sala Colonia, citée dans l'Itinéraire d'Antonin, se situe au niveau de l'actuelle nécropole de Chellah. Sala et Chellah pourraient être le même nom. Les deux termes ont, donc, été progressivement utilisés pour distinguer le site romain de la ville musulmane.
Mais ce n'est pas encore fini. Ptolémée, l’un des précurseurs de la géographie, nommait Salé « Sala », soit exactement comme cela se prononce en arabe marocain, ce qui est tout de même curieux venant de la part d’un Grec.
La ville de Salé tirerait son nom du latin de l'ancienne dénomination donnée par les Romains « Sala Colonia ». L'appellation du fleuve est Bouregreg jusqu'au XIIIe siècle. Le nom « Bouregreg » serait arabe et signifierait « ayant l'eau coulante ». Mais ce n'est pas une réponse convaincante car d'autres historiens, arabophones de surcroît, vont jusqu'à dire que cela signifie rocher en arabe littéraire.
D'autres hypothèses suggèrent comme origine le mot Chellah, nom d'un ancien comptoir phénicien. C'est une version largement répandue dans les récits historiques d'outre-mer, comme en France, où des historiens marocophiles appuient leurs thèses en mentionnant que des établissements néo-puniques ont été trouvés le long de la côte lors de fouilles archéologiques.
De plus, l'ancienne cité romaine de Sala Colonia, citée dans l'Itinéraire d'Antonin, se situe au niveau de l'actuelle nécropole de Chellah. Sala et Chellah pourraient être le même nom. Les deux termes ont, donc, été progressivement utilisés pour distinguer le site romain de la ville musulmane.
Mais ce n'est pas encore fini. Ptolémée, l’un des précurseurs de la géographie, nommait Salé « Sala », soit exactement comme cela se prononce en arabe marocain, ce qui est tout de même curieux venant de la part d’un Grec.
Géographie : Le Bouregreg, une richesse hydrographique
Le Bouregreg est l'un des plus importants fleuves du Royaume. Il s'élève dans le massif central marocain et s'écoule à travers la meseta côtière jusqu'à la côte atlantique. Son bassin versant est bordé au nord-est par le bassin du Sebou, au sud par le bassin de l'Oum Errabiâa, au sud-ouest par les bassins des oueds côtiers (oued Cherrat, oued N'Fifikh, oued Malleh) et débouche à l'ouest sur l'océan Atlantique.
Son réseau hydrographique est composé essentiellement de deux rivières, à savoir Oued Bouregreg et Oued Grou. Pour ce qui est de ses affluents, il s'agit d'Akrech et de Krifla.
Le potentiel du bassin de ce fleuve en eau est évalué à 680 Mm3/s et comporte le grand barrage « Sidi Mohamed Ben Abdellah » mis en service en 1974. De plus, il demeure le principal ouvrage permettant la régularisation de 245 Mm3/s d'eau potable, outre sept barrages collinaires, c'est-à-dire Aird, Ait Lamrabtia, Bouknadel, Mahrouk et N'khila à El Khémisset, Ain Tourtoute, et Tskrame à Khénifra.
Le projet de mise en valeur de la vallée du Bouregreg a été lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en janvier 2006. Il porte sur une superficie totale de 6 000 ha, de l'estuaire du fleuve au pied de la Kasbah des Oudayas, sur un linéaire de 17 km jusqu'au barrage de Sidi Mohammed Ben Abdellah en amont.
La réalisation de l'ensemble du projet a été attribuée à l'Agence du Bouregreg. Cette dernière est en charge de l'aménagement global de la vallée (urbanisme, environnement, social et patrimoine), et est dotée de pouvoirs publics exorbitants. Elle a parmi ses objectifs celui d'assainir la vallée et d'en faire un espace de prestige et de cohésion sociale, capable de créer des richesses et d'initier une politique de développement durable.
Son réseau hydrographique est composé essentiellement de deux rivières, à savoir Oued Bouregreg et Oued Grou. Pour ce qui est de ses affluents, il s'agit d'Akrech et de Krifla.
Le potentiel du bassin de ce fleuve en eau est évalué à 680 Mm3/s et comporte le grand barrage « Sidi Mohamed Ben Abdellah » mis en service en 1974. De plus, il demeure le principal ouvrage permettant la régularisation de 245 Mm3/s d'eau potable, outre sept barrages collinaires, c'est-à-dire Aird, Ait Lamrabtia, Bouknadel, Mahrouk et N'khila à El Khémisset, Ain Tourtoute, et Tskrame à Khénifra.
Le projet de mise en valeur de la vallée du Bouregreg a été lancé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en janvier 2006. Il porte sur une superficie totale de 6 000 ha, de l'estuaire du fleuve au pied de la Kasbah des Oudayas, sur un linéaire de 17 km jusqu'au barrage de Sidi Mohammed Ben Abdellah en amont.
La réalisation de l'ensemble du projet a été attribuée à l'Agence du Bouregreg. Cette dernière est en charge de l'aménagement global de la vallée (urbanisme, environnement, social et patrimoine), et est dotée de pouvoirs publics exorbitants. Elle a parmi ses objectifs celui d'assainir la vallée et d'en faire un espace de prestige et de cohésion sociale, capable de créer des richesses et d'initier une politique de développement durable.