Deux décennies après son entrée en vigueur, le Code la famille sera bientôt révisé conformément à la volonté de SM le Roi Mohammed VI, exprimée dans la Lettre Royale adressée au Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, en septembre dernier.
Tant revendiquée par les défenseurs des droits humains et les militantes féministes, au vu de son caractère jugé « non adapté » au contexte actuel marqué par des évolutions sociologiques, juridiques et culturelles, cette réforme vise à corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés en vue de d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial.
Ainsi, après une série de consultations avec l’instance chargée de la révision du Code de la famille, six collectifs féministes décident de s’unir autour de la même table pour livrer leurs visions par rapport à ce projet phare, et ce, dans le cadre d’une conférence nationale. Laquelle sera organisée les vendredi et samedi 10 et 11 novembre à Rabat, à l’initiative du think thank « Awal Houriates ».
Il s’agit de la Coordination féministe pour la refonte globale du Code de la famille, la Coalition Printemps de la Dignité, le Collectif Libertés Fondamentales, la Coordination Parité, la Plateforme Convention relative aux droits de l'enfant Maroc et le Collectif pour des Législations Égalitaires (CLE), «Bghatha Iwaqt». Lesquels ont préparé des propositions et des mémorandums au sujet de la réforme de la Moudawana en application des directives Royales.
Organisé au Centre de formation du ministère de la Justice, sous le thème «Pour des législations égalitaires, dans un Maroc en Mutation», cet événement se veut un espace de réflexion et d’affinement des propositions formulées dans le cadre du projet en cours de préparation du Code de la famille. Un projet auquel, notons-le, participent plusieurs instances associatives nationales qui militent pour la protection des droits et libertés, en général, et les droites de la femme et de l’enfant, en particulier.
Les collectifs organisateurs cherchent, à travers cette rencontre, à promouvoir l’intégration de l’égalité dans toutes les dispositions des législations et réglementations relatives aux familles conformément aux dispositions de la Constitution et des conventions internationales ratifiées par le Maroc, notamment la Convention pour l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes et la Convention relative aux droits de l’enfant.
De plus, cette Conférence nationale sera marquée par la présence d’acteurs associatifs et d’experts éminents qui vont apporter leur vision par rapport à la nouvelle Moudawana.
Les participants vont également échanger autour de thématiques de grande actualité, à savoir les enjeux de l’intégration du principe de l’égalité dans les dispositions du Code de la famille, mais également et surtout dans celles des législations pénales et autres législations ainsi que les règlementations relatives aux familles dans leur diversité́, aux droits des femmes, sans oublier ceux des enfants.
Lors de cet événement, les collectifs prévoient des ateliers dédiés à des sujets prioritaires, notamment les droits de l’enfant, les droits économiques de la femme, la transmission du patrimoine, ainsi que la législation pénale en matière de protection de l’égalité, de la dignité et des libertés individuelles, entre autres.
D’ailleurs, les propositions et recommandations mises en avant par les différents intervenants lors des divers ateliers de cette rencontre vont servir à consolider la vision des collectifs précités.
Les collectifs adopteront, par la même occasion, «l’Appel du mouvement féministe : Pour des législations garantissant l’égalité dans un Maroc en mutation». Il s’agit d’un pas important vers la consolidation de la participation de la société civile dans l’élaboration d’un Code de la famille harmonieux avec l’évolution de la société marocaine, les besoins du développement durable ainsi que la progression de la législation nationale, tel que dicté par le Souverain.
Tant revendiquée par les défenseurs des droits humains et les militantes féministes, au vu de son caractère jugé « non adapté » au contexte actuel marqué par des évolutions sociologiques, juridiques et culturelles, cette réforme vise à corriger les dysfonctionnements et les lacunes que l’expérience de sa mise en œuvre judiciaire a révélés en vue de d’instaurer une conception nouvelle de l’égalité et de l’équilibre familial.
Ainsi, après une série de consultations avec l’instance chargée de la révision du Code de la famille, six collectifs féministes décident de s’unir autour de la même table pour livrer leurs visions par rapport à ce projet phare, et ce, dans le cadre d’une conférence nationale. Laquelle sera organisée les vendredi et samedi 10 et 11 novembre à Rabat, à l’initiative du think thank « Awal Houriates ».
Il s’agit de la Coordination féministe pour la refonte globale du Code de la famille, la Coalition Printemps de la Dignité, le Collectif Libertés Fondamentales, la Coordination Parité, la Plateforme Convention relative aux droits de l'enfant Maroc et le Collectif pour des Législations Égalitaires (CLE), «Bghatha Iwaqt». Lesquels ont préparé des propositions et des mémorandums au sujet de la réforme de la Moudawana en application des directives Royales.
Organisé au Centre de formation du ministère de la Justice, sous le thème «Pour des législations égalitaires, dans un Maroc en Mutation», cet événement se veut un espace de réflexion et d’affinement des propositions formulées dans le cadre du projet en cours de préparation du Code de la famille. Un projet auquel, notons-le, participent plusieurs instances associatives nationales qui militent pour la protection des droits et libertés, en général, et les droites de la femme et de l’enfant, en particulier.
Les collectifs organisateurs cherchent, à travers cette rencontre, à promouvoir l’intégration de l’égalité dans toutes les dispositions des législations et réglementations relatives aux familles conformément aux dispositions de la Constitution et des conventions internationales ratifiées par le Maroc, notamment la Convention pour l’élimination de toutes formes de discriminations à l’égard des femmes et la Convention relative aux droits de l’enfant.
De plus, cette Conférence nationale sera marquée par la présence d’acteurs associatifs et d’experts éminents qui vont apporter leur vision par rapport à la nouvelle Moudawana.
Les participants vont également échanger autour de thématiques de grande actualité, à savoir les enjeux de l’intégration du principe de l’égalité dans les dispositions du Code de la famille, mais également et surtout dans celles des législations pénales et autres législations ainsi que les règlementations relatives aux familles dans leur diversité́, aux droits des femmes, sans oublier ceux des enfants.
Lors de cet événement, les collectifs prévoient des ateliers dédiés à des sujets prioritaires, notamment les droits de l’enfant, les droits économiques de la femme, la transmission du patrimoine, ainsi que la législation pénale en matière de protection de l’égalité, de la dignité et des libertés individuelles, entre autres.
D’ailleurs, les propositions et recommandations mises en avant par les différents intervenants lors des divers ateliers de cette rencontre vont servir à consolider la vision des collectifs précités.
Les collectifs adopteront, par la même occasion, «l’Appel du mouvement féministe : Pour des législations garantissant l’égalité dans un Maroc en mutation». Il s’agit d’un pas important vers la consolidation de la participation de la société civile dans l’élaboration d’un Code de la famille harmonieux avec l’évolution de la société marocaine, les besoins du développement durable ainsi que la progression de la législation nationale, tel que dicté par le Souverain.