Le Maroc arrive en tête des pays africains dont les investissements avaient la plus grande portée continentale sur la période 2017-2022, selon un rapport conjoint de l’Organisation pour la Coopération et le Développement Economique (OCDE) et de l’Union Africaine (UA), sur l’investissement dans le développement durable en Afrique.
Dans le détail, les investissements directs marocains réalisés en Afrique ont ciblé principalement les pays d’Afrique de l’Ouest, mais aussi d’Afrique centrale et de l’Est. De plus, le rapport a relevé également que le Maroc représentait plus de 50% des investissements sortants d’Afrique du Nord et ciblant d’autres pays africains sur la même période.
A la différence des investissements réalisés par d’autres pays voisins, notamment la Tunisie, la majeure partie des investissements marocains directs à l’étranger ont largement profité au continent africain. « Les flux d’investissement tunisiens au cours de la période 2017-2022 ciblaient principalement l’Afrique du Nord alors que les investissements égyptiens ont quant à eux principalement ciblé les pays à haut revenu et l’Afrique australe », note la même source.
Le même rapport note que les secteurs ayant tiré plus profit des investissements réalisés par les entreprises nord-africaines durant les six ans précités sont principalement l’industrie manufacturière (28%) et des services financiers (26%), suivis par l’immobilier, les technologies de l’information et de la communication, et le commerce de détail. Des secteurs qui représentent un fort potentiel pour le développement des chaînes de valeur régionales, selon les auteurs dudit rapport.
Parmi les entreprises dont les investissements s’avèrent durables et à grand impact pour l’Afrique, le rapport cite le groupe Office Chérifien des Phosphates (OCP). Ce dernier s’associe aux gouvernements d’Afrique de l’Ouest pour fournir des programmes de renforcement des capacités aux agriculteurs locaux et renforcer la résilience des écosystèmes agricoles, et ce, conformément à la politique royale visant à faire du Maroc un acteur incontournable pour le développement de l'investissement en Afrique.
Cette même politique a permis au Royaume de diversifier ses destinations d'investissement, en ciblant aussi bien les pays de l'Afrique du Nord que ceux de l'Afrique subsaharienne. Il faut savoir, ainsi, que le Maroc est le premier investisseur maghrébin en Afrique subsaharienne, avec plus de 500 millions de dollars d’Investissements directs étrangers (IDE) en 2021, selon les données de la Société financière internationale. Ce qui témoigne, d’ailleurs, de l'intérêt que portent les investisseurs nationaux au continent africain.
Le rapport fait observer également que contrairement aux autres régions du continent, la majorité des flux d’investissements liés à de nouveaux projets sortants d’Afrique du Nord ont ciblé d’autres pays africains sur la même période, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives quant à l’intensification de l’intégration continentale.
Dans le détail, les investissements directs marocains réalisés en Afrique ont ciblé principalement les pays d’Afrique de l’Ouest, mais aussi d’Afrique centrale et de l’Est. De plus, le rapport a relevé également que le Maroc représentait plus de 50% des investissements sortants d’Afrique du Nord et ciblant d’autres pays africains sur la même période.
A la différence des investissements réalisés par d’autres pays voisins, notamment la Tunisie, la majeure partie des investissements marocains directs à l’étranger ont largement profité au continent africain. « Les flux d’investissement tunisiens au cours de la période 2017-2022 ciblaient principalement l’Afrique du Nord alors que les investissements égyptiens ont quant à eux principalement ciblé les pays à haut revenu et l’Afrique australe », note la même source.
Le même rapport note que les secteurs ayant tiré plus profit des investissements réalisés par les entreprises nord-africaines durant les six ans précités sont principalement l’industrie manufacturière (28%) et des services financiers (26%), suivis par l’immobilier, les technologies de l’information et de la communication, et le commerce de détail. Des secteurs qui représentent un fort potentiel pour le développement des chaînes de valeur régionales, selon les auteurs dudit rapport.
Parmi les entreprises dont les investissements s’avèrent durables et à grand impact pour l’Afrique, le rapport cite le groupe Office Chérifien des Phosphates (OCP). Ce dernier s’associe aux gouvernements d’Afrique de l’Ouest pour fournir des programmes de renforcement des capacités aux agriculteurs locaux et renforcer la résilience des écosystèmes agricoles, et ce, conformément à la politique royale visant à faire du Maroc un acteur incontournable pour le développement de l'investissement en Afrique.
Cette même politique a permis au Royaume de diversifier ses destinations d'investissement, en ciblant aussi bien les pays de l'Afrique du Nord que ceux de l'Afrique subsaharienne. Il faut savoir, ainsi, que le Maroc est le premier investisseur maghrébin en Afrique subsaharienne, avec plus de 500 millions de dollars d’Investissements directs étrangers (IDE) en 2021, selon les données de la Société financière internationale. Ce qui témoigne, d’ailleurs, de l'intérêt que portent les investisseurs nationaux au continent africain.
Le rapport fait observer également que contrairement aux autres régions du continent, la majorité des flux d’investissements liés à de nouveaux projets sortants d’Afrique du Nord ont ciblé d’autres pays africains sur la même période, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives quant à l’intensification de l’intégration continentale.
Quid de la transformation productive ?
L'Afrique a bénéficié d’une forte croissance, soutenue par les investissements, qui n’a toutefois pas suffisamment stimulé la transformation productive, constate l’OCDE et l’Union Africaine. En effet, avec une croissance estimée à 3.7 % en 2023 et projetée à 4.2 % en 2024, l’Afrique se classe après l’Asie en développement et devant l’Amérique latine et les Caraïbes, respectivement à 5 % et 1.6 % pour 2023 et 4.9 % et 2.2 % pour 2024.
Des taux d’investissement élevés ont alimenté cette croissance africaine, comme en atteste la contribution de la formation brute de capital fixe à la croissance du produit intérieur brut (PIB), qui a atteint un pic de 1.2 point de pourcentage en 2017-19 avant de décliner en 2020-22 pendant la pandémie de COVID-19. Dans l’ensemble, ce dynamisme économique n’a toutefois pas suffisamment favorisé la transformation productive, notamment la création d’emplois et l’intégration des chaînes de valeur, tranchent les deux organismes internationaux.