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Rabat : Vers le renforcement des capacités nationales en matière de poursuite judiciaire


Rédigé par L'Opinion avec MAP le Jeudi 28 Mars 2024

Le projet "REORIENT” destiné au renforcement des capacités nationales en matière de poursuite judiciaire, de réhabilitation et de réinsertion au Maroc, a été lancé mercredi à Rabat, à l'initiative du "Nordic Center for Conflict Transformation" (NCCT).



Photo: droits réservés.
Photo: droits réservés.

Le Médiateur du Royaume Mohamed Benalilou a souligné que le projet “REORIENT” est un exercice pratique sur la gestion des attributions et des points d'intersection dans l'action des différentes parties prenantes au service d'un idéal commun qu'est le bien des individus.

Le lancement de cette initiative est l'occasion de mettre en lumière divers aspects des domaines d'intervention de l'Institution du Médiateur, dont l'objectif premier n'est que celui de servir les usagers de l'administration publique, a-t-il indiqué. Il s’agit notamment de protéger les droits dans le cadre des relations entre l'administration et les usagers, contribuer à la consécration de la primauté de la loi et à la promotion des principes de justice et d'équité, ainsi que des valeurs de moralisation et de transparence dans la gestion des administrations et des établissements publics et des collectivités territoriales, autant d'institutions dont les interventions touchent d’une manière ou d’une autre à la question de la réinsertion.

Un engagement digne de ce nom

M. Benalilou a, en outre, souligné que l'adhésion de cette Institution à ce projet aux côtés des différentes parties prenantes reflète son engagement en faveur de "la réinsertion et la réhabilitation des femmes et des enfants de retour des zones de conflit”, et ce dans le respect de l'État de droit et des normes internationales des droits de l’Homme.

Le coordonnateur de la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, Abdelouahed Jamali Idrissi, a mis en avant l'importance du processus de réhabilitation et de réintégration au sein de la société, relevant que ce processus s'appuie sur une approche "soft" incontournable dans la gestion des cas de personnes récidivistes.

Il s'agit d'une approche horizontale qu'aucune institution ne peut assumer à elle seule, a-t-il poursuivi, notant que le bénéficiaire devient, à la faveur de cette approche, un point de convergence mettant à contribution les interventions de plusieurs services et secteurs pour favoriser sa réinsertion au sein du tissu socio-économique.

Le directeur des affaires pénales, des grâces et de la détection du crime au ministère de la Justice, Hicham Mellati, a, de son côté, insisté sur la nécessité d'établir un équilibre entre la lutte contre la criminalité et les actions en faveur de la réhabilitation et la réinsertion, notant que dans l'effort de réponse à cette problématique, les domaines législatifs et réglementaires sont pris en considération.

Il a appelé, dans ce sens, à adopter des stratégies susceptibles de traiter les questions liées à la lutte contre la criminalité, à la réhabilitation et la réinsertion des personnes de retour des zones de tension, saluant les résultats positifs du programme "Moussalaha" mis en œuvre sous l’égide de la Délégation générale à l'administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR), en collaboration notamment avec la Fondation Mohammed VI pour la réinsertion des détenus, la Rabita Mohamadia des Oulémas et le Conseil national des droits de l'homme.

De son côté, l’ambassadeur du Royaume des Pays Bas au Maroc, Jeroen Roodenburg, a indiqué que "ce projet marque un nouveau chapitre dans notre collaboration internationale et bilatérale de longue date en matière de lutte contre le terrorisme, ainsi que de prévention et de lutte contre l’extrémisme violent".