Cette expérimentation unique au Maroc est faite par la société délégataire des services de la distribution d’électricité, d’eau potable et d’assainissement liquide à Rabat- Salé et Skhirat-Témara, Redal.
L’opération, guidée par une équipe cynotechnique française spécialisée dans la détection des fuites d’eau, a été initiée par Redal dans la perspective de dupliquer l’expérience sur le territoire national, dans l’objectif de diversifier les techniques de détection visant à préserver cette source précieuse.
A l’aide de trois chiens renifleurs, l’équipe française qui a fait ses preuves dans l’Hexagone s’est mise au travail depuis une semaine dans la région de Rabat-Salé, ainsi que dans la forêt Maamoura où se situe l’un des complexes hydrauliques de Redal. Les trois chiens mobilisés à cet effet, deux bergers allemands et un malinois, sillonnent en compagnie de leurs maîtres l’itinéraire des canalisations à la traque des fuites d’eau. Joignant l’utile à l’agréable en associant jeu et récompense, la technique consiste à détecter le niveau du chlore dans l’eau, où l’animal s’exécute à l’aide de son flair pour être récompensé.
Laurent Drouet, responsable support technique à Redal nous a annoncé que « la détection canine vient de compléter une panoplie de mesures relatives à l’identification des fuites, tels que les équipements acoustiques High-Tech surtout dans les zones et les endroits à accès difficile, où l’accès au réseau est compliqué ».
M. Drouet s’est dit « satisfait » des résultats obtenus lors des tests effectués, même si le recours aux chiens est en phase de validation, notant que ces animaux peuvent parcourir jusqu’à 3 kilomètres par heure et balayer jusqu’à 10 km à la recherche de fuites, en fonction des linéaires choisis.
Pour sa part, David Maisonneuve, responsable technique du réseau potable chez Veolia, a fait savoir que cette opération n’est pas seulement une démonstration, mais un vrai travail pour montrer l’utilité et l’apport de la détection canine en matière des fuites d’eau. « Pour repérer les fuites, on utilise le chlore dans l’eau », a-t-il expliqué. Lorsque le chlore s’échappe, le flair des chiens s’invite pour détecter, repérer et donc identifier la zone de fuite, a tenu à préciser l’expert Français, relevant que ce travail est compensé par les autres équipes, notamment acoustiques, pour confirmer la véracité de la découverte des fuites.
M. Maisonneuve a fait observer que cette technique, qui est compatible avec toutes les géographies, est en phase d’expérimentation au Maroc pour voir la pertinence dans la perspective d’une éventuelle opérationnalisation. Même son de cloche chez François Bourdeau, cynotechnicien chez Veolia, qui a relevé que cette expérimentation est extrêmement concluante car « nos chiens se sont vite adaptés à la géographie marocaine ».
« Les chiens étaient au rendez-vous et ont marqué plusieurs fuites », a-til dit, estimant que ce projet novateur est un projet prometteur dans la mesure où les équipes au Maroc seront opérationnelles dans un an. Plus de 1,8 million de m3 (1,8 milliard de litres) d’eau potable ont été préservés sur 4.083 fuites détectées en 2020 par les équipes techniques de Redal.
L’opération, guidée par une équipe cynotechnique française spécialisée dans la détection des fuites d’eau, a été initiée par Redal dans la perspective de dupliquer l’expérience sur le territoire national, dans l’objectif de diversifier les techniques de détection visant à préserver cette source précieuse.
A l’aide de trois chiens renifleurs, l’équipe française qui a fait ses preuves dans l’Hexagone s’est mise au travail depuis une semaine dans la région de Rabat-Salé, ainsi que dans la forêt Maamoura où se situe l’un des complexes hydrauliques de Redal. Les trois chiens mobilisés à cet effet, deux bergers allemands et un malinois, sillonnent en compagnie de leurs maîtres l’itinéraire des canalisations à la traque des fuites d’eau. Joignant l’utile à l’agréable en associant jeu et récompense, la technique consiste à détecter le niveau du chlore dans l’eau, où l’animal s’exécute à l’aide de son flair pour être récompensé.
Laurent Drouet, responsable support technique à Redal nous a annoncé que « la détection canine vient de compléter une panoplie de mesures relatives à l’identification des fuites, tels que les équipements acoustiques High-Tech surtout dans les zones et les endroits à accès difficile, où l’accès au réseau est compliqué ».
M. Drouet s’est dit « satisfait » des résultats obtenus lors des tests effectués, même si le recours aux chiens est en phase de validation, notant que ces animaux peuvent parcourir jusqu’à 3 kilomètres par heure et balayer jusqu’à 10 km à la recherche de fuites, en fonction des linéaires choisis.
Pour sa part, David Maisonneuve, responsable technique du réseau potable chez Veolia, a fait savoir que cette opération n’est pas seulement une démonstration, mais un vrai travail pour montrer l’utilité et l’apport de la détection canine en matière des fuites d’eau. « Pour repérer les fuites, on utilise le chlore dans l’eau », a-t-il expliqué. Lorsque le chlore s’échappe, le flair des chiens s’invite pour détecter, repérer et donc identifier la zone de fuite, a tenu à préciser l’expert Français, relevant que ce travail est compensé par les autres équipes, notamment acoustiques, pour confirmer la véracité de la découverte des fuites.
M. Maisonneuve a fait observer que cette technique, qui est compatible avec toutes les géographies, est en phase d’expérimentation au Maroc pour voir la pertinence dans la perspective d’une éventuelle opérationnalisation. Même son de cloche chez François Bourdeau, cynotechnicien chez Veolia, qui a relevé que cette expérimentation est extrêmement concluante car « nos chiens se sont vite adaptés à la géographie marocaine ».
« Les chiens étaient au rendez-vous et ont marqué plusieurs fuites », a-til dit, estimant que ce projet novateur est un projet prometteur dans la mesure où les équipes au Maroc seront opérationnelles dans un an. Plus de 1,8 million de m3 (1,8 milliard de litres) d’eau potable ont été préservés sur 4.083 fuites détectées en 2020 par les équipes techniques de Redal.
Hiba CHAKER
Redal, première au niveau national en préservation d’eau potable
Dans le souci de préserver la ressource en eau, la société Redal a mis en place depuis 2002 un plan stratégique pour l’amélioration des performances techniques des réseaux d’eau potable par la réduction des fuites. Il s’agit du déploiement de neuf équipes spécialisées dans le domaine de recherche de fuites et qui sont dotées des moyens et matériels de haute technologie. Elles balayent chaque année 1,8 à 2 fois le linéaire total du réseau de l’eau potable.
A cet égard, Redal a mis en place un nouveau système de détection de fuite composé de pré-localisateurs de recherche de fuites à poste fixe, qui permettent d’envoyer les données y afférentes au poste central de la société.
Ce système a permis, selon les responsables de la société, de réduire considérablement le temps de la détection de fuite et, par conséquent, d’éviter un important volume de pertes en eau.
A cet égard, Redal a mis en place un nouveau système de détection de fuite composé de pré-localisateurs de recherche de fuites à poste fixe, qui permettent d’envoyer les données y afférentes au poste central de la société.
Ce système a permis, selon les responsables de la société, de réduire considérablement le temps de la détection de fuite et, par conséquent, d’éviter un important volume de pertes en eau.