Interrogé par le Groupe istiqlalien pour l'Unité et l'Egalitarisme à la deuxième chambre, Khaled Ait Taleb, a reconnu que la tarification nationale de référence, telle qu'elle est actuellement, est "obsolète", soulignant la nécessité de la réviser rapidement. "La tarification de 1998 n'est plus en vigueur, nous nous appuyons sur nouvelle une grille tarifaire sur laquelle nous nous sommes mis d'accord avec les organismes de gestion", a-t-il indiqué, ajoutant que la mise à jour de la grille tarifaire est d'autant plus nécessaire qu'elle aura un impact sur la durabilité des régimes sociaux dans la mesure où il y aura une meilleure évaluation des prix des prestations médicales et des soins.
Selon le ministre, la révision de la tarification de référence implique une réforme profonde de la Nomenclature générale des actes professionnels (NGAP) qui, pense-t-il, est également tombée en désuétude. " Nous avons révisé la NGAP et nous l'avons soumis au Secrétariat général du gouvernement", a-t-il fait savoir, ajoutant que la nouvelle nomenclature servira de base pour établir la nouvelle tarification.
Une fois la NGAP adoptée, il sera procédé aux négociations avec les organismes gestionnaires des caisses sociales, dont la CNSS, a fait savoir M. Ait Taleb, qui a fait savoir que certaines pratiques dans le secteur privé telles que le chèque-garantie ne seront plus tolérés.
Rappelons Plusieurs rapports officiels et un certain nombre d'autorités sanitaires ont appelé à "une révision du tarif de référence pour réduire le poids des dépenses de traitement et de médicaments sur les patients, dans le but de permettre au patient de récupérer des dépenses supérieures à celles qu'il avait l'habitude de récupérer".