Les situations de crise successives que traverse le monde impactent considérablement la production du lait. En effet, cette denrée précieuse traverse des moments durs. La baisse de production a frappé gravement le marché national, induisant une hausse de certains produits laitiers.
En vue de remédier à cette situation préjudiciable aussi bien aux producteurs qu’aux consommateurs, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, s’est réuni, lundi 24 octobre à Rabat, avec la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait, occasion qu’il a saisie pour révéler une série de mesures au profit de la filière laitière.
Le ministère prévoit, à cet égard, de soutenir les professionnels du secteur, notamment les éleveurs et les producteurs, et ce, à travers l’annulation de la TVA de 20 % pour les fourrages importés ainsi que l’octroi de subventions pour l’élevage de génisses.
Dans ce sens, la tutelle prévoit d’accorder aux éleveurs et producteurs une prime de 4.000 dhs par tête. L’objectif est, selon le ministre de l’Agriculture, de maîtriser la production de cette denrée précieuse, assurer l’approvisionnement du marché national en matière de lait et maintenir les prix des produits laitiers à leur niveau.
S’agissant des raisons derrière la hausse des prix de certains produits laitiers, Moulay Mhamed Loultiti, président de la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait, a indiqué qu’ « en dépit de la situation actuelle qui pèse sur le producteur et le consommateur, les acteurs de la filière ne lésinent pas sur les moyens pour maintenir l’approvisionnement des marchés en lait et préserver le dynamisme du secteur ».
Par la même occasion, il a rassuré les consommateurs quant à la poursuite de la production du lait grâce au soutien de la tutelle. «La production et la commercialisation retrouveront leur rythme normal. Nous voulons éviter au maximum tout impact sur le consommateur en maintenant les prix des produits laitiers à leur niveau actuel».
De son côté, le président de la Fédération cluster Agro-lait préconise la baisse des prix des fourrages pour remédier à cette situation de crise partagée entre les éleveurs et les producteurs. « Le producteur ne peut guère produire de lait et de viande rouge compte tenu des prix actuels des fourrages», a-t-il souligné, faisant savoir que les éleveurs achètent désormais le fourrage à 5 dhs/ kg au lieu de 3 dhs, ce qui amène un grand nombre d’éleveurs à vendre leur bétail.
Cela se répercute nécessairement sur la production de lait et de viande rouge. Cette situation dessert davantage les petits producteurs que les grands, remarque-t-il.
En effet, les industriels achètent le lait auprès des grands producteurs à des prix encourageants, soit 5 dhs le litre, mais à des prix bas, (3 dirhams), auprès des petits producteurs.
Le nombre de ces derniers risque donc de diminuer, ce qui ne manquera pas d’induire une hausse significative du prix de vente du lait, a-t-dit. Il convient de noter que le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, avait déclaré, lors d’un point de presse, que le manque du lait sur le marché national est dû à plusieurs raisons, notamment saisonnières. Pour les acteurs du domaine, la pénurie de lait est due principalement au manque de fourrage et à la flambée des prix des aliments de bétail.
En vue de remédier à cette situation préjudiciable aussi bien aux producteurs qu’aux consommateurs, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche Maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Mohammed Sadiki, s’est réuni, lundi 24 octobre à Rabat, avec la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait, occasion qu’il a saisie pour révéler une série de mesures au profit de la filière laitière.
Le ministère prévoit, à cet égard, de soutenir les professionnels du secteur, notamment les éleveurs et les producteurs, et ce, à travers l’annulation de la TVA de 20 % pour les fourrages importés ainsi que l’octroi de subventions pour l’élevage de génisses.
Dans ce sens, la tutelle prévoit d’accorder aux éleveurs et producteurs une prime de 4.000 dhs par tête. L’objectif est, selon le ministre de l’Agriculture, de maîtriser la production de cette denrée précieuse, assurer l’approvisionnement du marché national en matière de lait et maintenir les prix des produits laitiers à leur niveau.
S’agissant des raisons derrière la hausse des prix de certains produits laitiers, Moulay Mhamed Loultiti, président de la Fédération interprofessionnelle marocaine du lait, a indiqué qu’ « en dépit de la situation actuelle qui pèse sur le producteur et le consommateur, les acteurs de la filière ne lésinent pas sur les moyens pour maintenir l’approvisionnement des marchés en lait et préserver le dynamisme du secteur ».
Par la même occasion, il a rassuré les consommateurs quant à la poursuite de la production du lait grâce au soutien de la tutelle. «La production et la commercialisation retrouveront leur rythme normal. Nous voulons éviter au maximum tout impact sur le consommateur en maintenant les prix des produits laitiers à leur niveau actuel».
De son côté, le président de la Fédération cluster Agro-lait préconise la baisse des prix des fourrages pour remédier à cette situation de crise partagée entre les éleveurs et les producteurs. « Le producteur ne peut guère produire de lait et de viande rouge compte tenu des prix actuels des fourrages», a-t-il souligné, faisant savoir que les éleveurs achètent désormais le fourrage à 5 dhs/ kg au lieu de 3 dhs, ce qui amène un grand nombre d’éleveurs à vendre leur bétail.
Cela se répercute nécessairement sur la production de lait et de viande rouge. Cette situation dessert davantage les petits producteurs que les grands, remarque-t-il.
En effet, les industriels achètent le lait auprès des grands producteurs à des prix encourageants, soit 5 dhs le litre, mais à des prix bas, (3 dirhams), auprès des petits producteurs.
Le nombre de ces derniers risque donc de diminuer, ce qui ne manquera pas d’induire une hausse significative du prix de vente du lait, a-t-dit. Il convient de noter que le porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, avait déclaré, lors d’un point de presse, que le manque du lait sur le marché national est dû à plusieurs raisons, notamment saisonnières. Pour les acteurs du domaine, la pénurie de lait est due principalement au manque de fourrage et à la flambée des prix des aliments de bétail.
Forte tension sur les prix des produits laitiers
Une forte tension est palpable ces derniers temps sur les prix des produits laitiers. Les épiciers remarquent une hausse notable du lait stérilisé, du yaourt et du fromage. Selon les épiciers, le prix du lait UHT 500 ml est passé de cinq dirhams à 6 dirhams. Pour le lait UHT 1 litre, il est passé de 9 dirhams, puis à 10.5 dirhams pour arriver aujourd’hui à 11 dirhams.
Le yaourt pour petit enfant, quant à lui, a connu une augmentation de 50 centimes pour passer à 3 dirhams. L’augmentation a également touché aussi certains produits fromagers dont le prix a atteint 15 dirhams au lieu de 13 dirhams auparavant.
Ainsi, selon les épiciers, le beurre a atteint 100 dirhams sur le marché de gros au lieu de 60 dirhams auparavant. Pour rappel, l’indice des prix à la consommation a enregistré, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP), une hausse de 8,3 % au cours du mois de septembre 2022. Cette hausse intervient, d’après le HCP, en conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 14,7 %.
Les hausses des produits alimentaires, observées entre août et septembre 2022, concernent principalement les «légumes» avec 7,2%, le «lait, fromage et œufs» avec 2,7%, les «fruits» avec 2,6%, les «viandes» avec 1,4%, les «huiles et graisses» (1%), le «café, thé et cacao» (0,8%) et le «pain et céréales» (0,5%). Par contre, les prix ont diminué de 3,6% pour les «poissons et fruits de mer».
Le yaourt pour petit enfant, quant à lui, a connu une augmentation de 50 centimes pour passer à 3 dirhams. L’augmentation a également touché aussi certains produits fromagers dont le prix a atteint 15 dirhams au lieu de 13 dirhams auparavant.
Ainsi, selon les épiciers, le beurre a atteint 100 dirhams sur le marché de gros au lieu de 60 dirhams auparavant. Pour rappel, l’indice des prix à la consommation a enregistré, selon le Haut-Commissariat au plan (HCP), une hausse de 8,3 % au cours du mois de septembre 2022. Cette hausse intervient, d’après le HCP, en conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 14,7 %.
Les hausses des produits alimentaires, observées entre août et septembre 2022, concernent principalement les «légumes» avec 7,2%, le «lait, fromage et œufs» avec 2,7%, les «fruits» avec 2,6%, les «viandes» avec 1,4%, les «huiles et graisses» (1%), le «café, thé et cacao» (0,8%) et le «pain et céréales» (0,5%). Par contre, les prix ont diminué de 3,6% pour les «poissons et fruits de mer».
