"Pour faire face notamment aux risques cybernétiques et aux défis du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme et apporter une réponse coordonnée et durable liés à ces changements de paradigmes, il est essentiel de partager les meilleures pratiques, les solutions innovantes et les cadres réglementaires efficaces", a indiqué M. Jouahri qui intervenait lors de l'ouverture du séminaire continental de l'Association des Banques Centrales Africaines (ABCA) pour l'année 2025, tenu sous le thème "Cyber-risques et technologies financières innovantes : défis et mesures stratégiques".
Ainsi, il a jugé nécessaire de mutualiser les efforts via des plateformes d'échange d'informations sur les menaces et incidents, harmoniser les cadres réglementaires, particulièrement concernant les cryptoactifs, les stablecoins et l'intelligence artificielle appliquée à la finance, et renforcer les compétences locales en créant des centres d’excellence en cybersécurité et en technologies financières.
"Ces dernières années ont été marquées par une vague d'innovations numériques qui sont en train d’impacter profondément nos pays ouvrant des perspectives sans précédent, en particulier, pour le secteur des services financiers", a relevé M. Jouahri, appelant les Banques Centrales à soutenir l'innovation tout en restant vigilant quant aux risques qui leurs sont associés et en développant leurs capacités pour assurer, dans ce contexte, les menaces qui pèsent sur la stabilité du système monétaire et financier.
Pour lui, les banques africaines doivent s’adapter à ces transformations en nouant des partenariats avec les fintechs qui sont déjà à l’œuvre dans ce domaine, pour préserver l'équilibre du marché face aux bigtech dont l'activité crédit est en forte croissance dans le monde, grâce notamment à l'IA.
"Cette transformation numérique rapide accroît notre exposition aux cyber-risques ce qui induit l’exigence fondamentale de la cyber-résilience, qui devient désormais incontournable au bon fonctionnement des marchés et à la stabilité financière", a-t-il relevé, soulignant que la prolifération des attaques de type phishing, la fraude aux paiements digitaux, et les menaces ciblant nos infrastructures financières critiques imposent un renforcement continu et concerté de nos dispositifs de cybersécurité.
Et de poursuivre : "Nous devons nous mobiliser pour renforcer les travaux de l’ABCA notamment à travers le Groupe de Travail sur la cybersécurité relevant de la Supervision Bancaire Transfrontalière et qui constitue une plateforme pertinente pour le partage d’informations et de connaissances sur la cyber-résilience et notamment les pratiques réglementaires et de supervision en matière de cybersécurité".
Dans ce sens, M. Jouahri a rappelé que le Royaume s’est doté d’une loi sur la cybersécurité et d’une stratégie nationale de cybersécurité, ajoutant qu’en complément au dispositif de sécurité national auquel sont soumis les acteurs financiers, ces derniers sont tenus de respecter également les directives sectorielles émises par les autorités de régulation.
"Le cadre institutionnel de la cyber-sécurité n’a pas cessé de se renforcer au Maroc au cours de ces dernières années. Il s’appuie sur le Comité Stratégique de la cyber-sécurité, présidé par le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’administration de la défense nationale, le comité de gestion des crises et évènements cybernétiques majeurs comprenant les autorités sécuritaires, la Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d'Information relevant de l'Administration de la Défense nationale et les coordonnateurs représentés par les régulateurs sectoriels", a-t-il conclu.
Ainsi, il a jugé nécessaire de mutualiser les efforts via des plateformes d'échange d'informations sur les menaces et incidents, harmoniser les cadres réglementaires, particulièrement concernant les cryptoactifs, les stablecoins et l'intelligence artificielle appliquée à la finance, et renforcer les compétences locales en créant des centres d’excellence en cybersécurité et en technologies financières.
"Ces dernières années ont été marquées par une vague d'innovations numériques qui sont en train d’impacter profondément nos pays ouvrant des perspectives sans précédent, en particulier, pour le secteur des services financiers", a relevé M. Jouahri, appelant les Banques Centrales à soutenir l'innovation tout en restant vigilant quant aux risques qui leurs sont associés et en développant leurs capacités pour assurer, dans ce contexte, les menaces qui pèsent sur la stabilité du système monétaire et financier.
Pour lui, les banques africaines doivent s’adapter à ces transformations en nouant des partenariats avec les fintechs qui sont déjà à l’œuvre dans ce domaine, pour préserver l'équilibre du marché face aux bigtech dont l'activité crédit est en forte croissance dans le monde, grâce notamment à l'IA.
"Cette transformation numérique rapide accroît notre exposition aux cyber-risques ce qui induit l’exigence fondamentale de la cyber-résilience, qui devient désormais incontournable au bon fonctionnement des marchés et à la stabilité financière", a-t-il relevé, soulignant que la prolifération des attaques de type phishing, la fraude aux paiements digitaux, et les menaces ciblant nos infrastructures financières critiques imposent un renforcement continu et concerté de nos dispositifs de cybersécurité.
Et de poursuivre : "Nous devons nous mobiliser pour renforcer les travaux de l’ABCA notamment à travers le Groupe de Travail sur la cybersécurité relevant de la Supervision Bancaire Transfrontalière et qui constitue une plateforme pertinente pour le partage d’informations et de connaissances sur la cyber-résilience et notamment les pratiques réglementaires et de supervision en matière de cybersécurité".
Dans ce sens, M. Jouahri a rappelé que le Royaume s’est doté d’une loi sur la cybersécurité et d’une stratégie nationale de cybersécurité, ajoutant qu’en complément au dispositif de sécurité national auquel sont soumis les acteurs financiers, ces derniers sont tenus de respecter également les directives sectorielles émises par les autorités de régulation.
"Le cadre institutionnel de la cyber-sécurité n’a pas cessé de se renforcer au Maroc au cours de ces dernières années. Il s’appuie sur le Comité Stratégique de la cyber-sécurité, présidé par le ministre délégué auprès du chef du gouvernement chargé de l’administration de la défense nationale, le comité de gestion des crises et évènements cybernétiques majeurs comprenant les autorités sécuritaires, la Direction Générale de la Sécurité des Systèmes d'Information relevant de l'Administration de la Défense nationale et les coordonnateurs représentés par les régulateurs sectoriels", a-t-il conclu.