Mais, quelle mouche a piqué les dirigeants algériens ? Personne ne s’attendait à voir Alger abriter la représentation d’un mouvement indépendantiste inconnu de l’opinion publique algérienne et internationale. L’annonce de la reconnaissance de ce mouvement ne s’est d’ailleurs encore faite ni par la voie officielle, ni par celle de la presse aux ordres. Les médias algériens n’ont pas soufflé mot sur le sujet. Seul le site, pourtant interdit, de Radio M, dont le directeur, El-Kadi Ihsane est en prison depuis plus d’une année, a rapporté les faits en affichant beaucoup de sympathie pour ce mouvement séparatiste.
Le silence des médias officiels et privés cacherait-il des divergences entre les différentes factions d’un régime traversé par de profondes luttes intestines entre les différents services secrets qui s’avèrent être les véritables décideurs de l’ombre ?
Il y a quelques mois, les services de la sécurité extérieure, que dirige le général Djebbar Mehenna, avaient échoué dans la tentative de créer un mouvement séparatiste du Rif en recrutant quelques jeunes issus de l’émigration marocaine en Europe. On croyait la tentative sans suite. Et la voilà ressurgir, mais, cette fois-ci avec des hommes qui se disent membres du Parti National Rifain, fondé en 2021 en Europe et officiellement déclaré le 16 septembre 2023. Un parti qui revendique l’indépendance de ce territoire situé au nord du Maroc et qui n’a pas trouvé, depuis sa création, le moindre écho ni au Rif qu’il prétend représenter, ni auprès des institutions internationales qu’il avait sollicitées.
En abritant un pseudo parti séparatiste marocain, le régime algérien suscite moult interrogations. Est-ce la fin proche du Polisario qui incite les faucons d’Alger à chercher un suppléant à ce mouvement ? Ou est-ce une volonté de pousser les Marocains à reconnaître le Mouvement pour l’Autodétermination Kabyle et du coup préparer le terrain pour une escalade de la tension entre les deux pays pour justifier la déclaration de l’état d’urgence et reporter la présidentielle de décembre prochain ? Toutes les hypothèses sont à retenir.
Il est à noter que parallèlement à cette reconnaissance qui implique un soutien financier et politique à un mouvement séparatiste marocain, de nombreuses sources indiquent un mouvement de transfert d’armes vers le Niger, effectué par des éléments la Direction Générale de la Documentation et de la Sécurité, a été effectué à l’insu du chef de la 6ème région militaire. Aussi, le MAK avait dénoncé par la voix de son leader, Ferhat Mehenni, il y a quelques jours, l’enfouissement d’armes dans certaines régions de Kabylie. Des armes qui seraient destinées à provoquer des incidents en Kabylie qu’on attribuerait au MAK. Cela laisse supposer des préparatifs pour provoquer des troubles dans le pays à l’approche de la présentielle.
Si le régime d’Alger croit pouvoir remplacer le Polisario par ce mouvement séparatiste du Rif marocain qui n’a, jusqu’ici, prouvé aucune adhésion populaire à ses thèses, il a intérêt, sûrement, à réviser ses plans. La donne qui a permis la création du Polisario, en 1975, son armement, son financement et sa promotion à l’échelle internationale n’est plus d’actualité en 2024. L’Algérie, elle-même, a perdu son aura des années soixante-dix et ce phare, qui attirait les mouvements révolutionnaires d’antan, s’est éteint. Aujourd’hui, l’Algérie fait profil bas sur la scène internationale au point où elle ne peut, même, plus répliquer à une convocation de son ambassadeur à Kinshasa invité à s’expliquer sur la visite du chef d’Etat-major de l’armée algérienne au Rwanda. Une première dans les annales diplomatiques internationales.
Il est bon de souligner qu’au moment où le régime algérien aborde le virage dangereux de reconnaître et de soutenir un obscure mouvement séparatiste du Rif, le Maroc enregistrait un retentissant succès auprès du conseil de coopération des pays du Golfe qui lui renouvelle sa reconnaissance de la marocanité du Sahara et lui apporte un soutien indéfectible dans la défense de son intégrité territoriale.
C’est dire qu’Alger, après cette insolite sortie, risque de s’attirer les foudres de guerre des pays arabes du Golfe et même des pays européens et africains. Et ce n’est pas bon pour un régime qui a bénéficié jusqu’ici du silence complice de la communauté internationale dans sa répression contre le peuple algérien. Cela ouvrirait les yeux à cette communauté pour aider le peuple algérien à se libérer du joug d’une caste qui a mené un pays immensément riche en ressources naturelles vers la faillite et le chaos.
Le silence des médias officiels et privés cacherait-il des divergences entre les différentes factions d’un régime traversé par de profondes luttes intestines entre les différents services secrets qui s’avèrent être les véritables décideurs de l’ombre ?
Il y a quelques mois, les services de la sécurité extérieure, que dirige le général Djebbar Mehenna, avaient échoué dans la tentative de créer un mouvement séparatiste du Rif en recrutant quelques jeunes issus de l’émigration marocaine en Europe. On croyait la tentative sans suite. Et la voilà ressurgir, mais, cette fois-ci avec des hommes qui se disent membres du Parti National Rifain, fondé en 2021 en Europe et officiellement déclaré le 16 septembre 2023. Un parti qui revendique l’indépendance de ce territoire situé au nord du Maroc et qui n’a pas trouvé, depuis sa création, le moindre écho ni au Rif qu’il prétend représenter, ni auprès des institutions internationales qu’il avait sollicitées.
En abritant un pseudo parti séparatiste marocain, le régime algérien suscite moult interrogations. Est-ce la fin proche du Polisario qui incite les faucons d’Alger à chercher un suppléant à ce mouvement ? Ou est-ce une volonté de pousser les Marocains à reconnaître le Mouvement pour l’Autodétermination Kabyle et du coup préparer le terrain pour une escalade de la tension entre les deux pays pour justifier la déclaration de l’état d’urgence et reporter la présidentielle de décembre prochain ? Toutes les hypothèses sont à retenir.
Il est à noter que parallèlement à cette reconnaissance qui implique un soutien financier et politique à un mouvement séparatiste marocain, de nombreuses sources indiquent un mouvement de transfert d’armes vers le Niger, effectué par des éléments la Direction Générale de la Documentation et de la Sécurité, a été effectué à l’insu du chef de la 6ème région militaire. Aussi, le MAK avait dénoncé par la voix de son leader, Ferhat Mehenni, il y a quelques jours, l’enfouissement d’armes dans certaines régions de Kabylie. Des armes qui seraient destinées à provoquer des incidents en Kabylie qu’on attribuerait au MAK. Cela laisse supposer des préparatifs pour provoquer des troubles dans le pays à l’approche de la présentielle.
Si le régime d’Alger croit pouvoir remplacer le Polisario par ce mouvement séparatiste du Rif marocain qui n’a, jusqu’ici, prouvé aucune adhésion populaire à ses thèses, il a intérêt, sûrement, à réviser ses plans. La donne qui a permis la création du Polisario, en 1975, son armement, son financement et sa promotion à l’échelle internationale n’est plus d’actualité en 2024. L’Algérie, elle-même, a perdu son aura des années soixante-dix et ce phare, qui attirait les mouvements révolutionnaires d’antan, s’est éteint. Aujourd’hui, l’Algérie fait profil bas sur la scène internationale au point où elle ne peut, même, plus répliquer à une convocation de son ambassadeur à Kinshasa invité à s’expliquer sur la visite du chef d’Etat-major de l’armée algérienne au Rwanda. Une première dans les annales diplomatiques internationales.
Il est bon de souligner qu’au moment où le régime algérien aborde le virage dangereux de reconnaître et de soutenir un obscure mouvement séparatiste du Rif, le Maroc enregistrait un retentissant succès auprès du conseil de coopération des pays du Golfe qui lui renouvelle sa reconnaissance de la marocanité du Sahara et lui apporte un soutien indéfectible dans la défense de son intégrité territoriale.
C’est dire qu’Alger, après cette insolite sortie, risque de s’attirer les foudres de guerre des pays arabes du Golfe et même des pays européens et africains. Et ce n’est pas bon pour un régime qui a bénéficié jusqu’ici du silence complice de la communauté internationale dans sa répression contre le peuple algérien. Cela ouvrirait les yeux à cette communauté pour aider le peuple algérien à se libérer du joug d’une caste qui a mené un pays immensément riche en ressources naturelles vers la faillite et le chaos.
In Atalayar