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Actu Maroc

Omar Hilale plaide pour plus de complémentarité entre les pays de l'Atlantique


Rédigé par Malak EL ALAMI Vendredi 16 Décembre 2022

L’Atlantique est un espace maritime plein de challenges et de contradictions, a déclaré Omar Hilale, représentant permanent du Maroc à l’ONU, dans le cadre du panel sur le Multilatéralisme atlantique et les perspectives d'une communauté pan-atlantique, organisé, jeudi à Marrakech, au titre de la deuxième journée des Atlantic Dialogues.



Le diplomate marocain a relevé, dans son intervention, que l’espace atlantique compte parmi les plus importants stratégiquement, du fait qu’il regroupe presque 40% des pays membres des Nations Unies, à savoir plus d’une cinquantaine d’Etats, représentant plus d’un milliard d’habitants et 43% du PIB mondial. C’est aussi un espace en construction, mais qui connaît beaucoup de fragilités. Les contradictions y sont énormes, souligne-t-il. Il réunit, en effet, les Etats les plus pauvres et les Etats les plus riches, les Etats les plus stables et démocratiques, mais également ceux qui rencontrent des problèmes d’insécurité.
 
L’Ambassadeur a rappelé par la même occasion, que l’intérêt porté par les Etats à la construction de la communauté de l’Atlantique ne date pas de quelques années, mais remonte à presque 15 ans. En ce sens, Omar Hilal a indiqué que le premier acte d’intérêt pour l’Atlantique a été le fait du Maroc et des Etats-Unis, il y a plus de deux siècles, lors de la signature du traité d’amitié maroco-américain. L’intérêt du Maroc pour l’Atlantique ne date donc pas d’hier, a-t-il souligné, c’est un intérêt historique, humain, économique et stratégique.

Dans un point de presse tenu à l’issue du panel, Omar Hilal, a appelé également à la prise en considération des priorités des pays en développement, insistant sur l’importance du dialogue, de l’écoute et de la solidarité dans la mise en œuvre d’une coopération en la matière.
 
Le Sud a besoin de la coopération, de l’assistance technique et du financement des pays du Nord, a-t-il insisté, expliquant qu’il ne s’agit surtout pas d’assistanat mais d’une coopération, de coresponsabilité et de partenariat dans les deux sens.

Un Sud riche, selon Hilal, signifie un Sud sécurisé et des pays capables de défendre leurs frontières, leur démocratie et leur gouvernance. Dans la même veine, c’est aussi un grand marché économique et commercial. Si le partenariat du nord peut renforcer ces principes et ces valeurs, le monde serait meilleur, conclut-il.








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