
S’exprimant à l’ouverture la 1ère édition du Salon maroco-sénégalais de la Chimie, placée sous le thème “La chimie au service du développement durable du Sénégal et de l’Afrique de l’Ouest”, M. Hejira précisé que cette Confédération sera mise en place en deux phases, premièrement à l’échelle sous-régionale, en Afrique de l’Ouest, avant son déploiement à l’échelle continentale.
“L’avenir de la chimie africaine s’écrit dès aujourd’hui. À nous d’en poser les fondations et d’en tracer les axes de coopération”, a-t-il fait valoir, notant que cette rencontre constitue une plateforme privilégiée d’échange et de réflexion entre opérateurs économiques, autour des enjeux et des perspectives de l’industrie chimique et parachimique.
Le secteur de la chimie, au cœur de multiples chaînes de valeur, est en plein essor et capable d'”ériger notre région en un pôle de production et de commercialisation compétitif à l’échelle africaine”, a estimé le secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur.
Et d’expliquer que le développement de l’industrie chimique est aujourd’hui confronté à plusieurs défis majeurs, dont la transition vers une chimie verte, respectueuse de l’environnement, l’intégration croissante du numérique et des technologies avancées, l’adaptation aux exigences réglementaires croissantes, notamment en matière de sécurité et de durabilité et le besoin de modes de coopération transnationaux pour accélérer l’innovation et le transfert de savoir-faire.
Dans ce sens, le Maroc et le Sénégal, forts de la place qu’occupe la chimie dans leurs économies respectives, ont tout intérêt à unir leurs forces pour construire des partenariats exemplaires et fructueux à travers un positionnement commun de la chimie comme pilier stratégique de la coopération industrielle, une synergie industrielle fondée sur les complémentarités et le savoir-faire et une ambition partagée de bâtir un hub régional de la chimie, structuré autour de l’axe Dakar-Casablanca, outre une feuille de route conjointe pour l’émergence d’un pôle africain de production, de recherche, de formation et d’innovation en chimie, mobilisant les acteurs publics, privés et académiciens.
De son côté, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri, a souligné que le secteur de la chimie et de la parachimie constitue aujourd’hui l’un des piliers de l’industrie marocaine, dans la mesure où il représente près de 30% de la production industrielle nationale, réalise plus de 190 milliards de dirhams de chiffre d’affaires et génère plus de 180.000 emplois directs et indirects.
Sa force, a-t-il poursuivi, réside dans sa diversité, allant des détergents aux produits pharmaceutiques et dans son intégration étroite avec des secteurs clés tels que l’agriculture, le BTP ou l’agroalimentaire.
Ce dynamisme s’inscrit pleinement dans la volonté du Royaume de mettre son expertise au service du continent, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et ceux de la vision Sénégal 2050, en favorisant l’émergence de chaînes de valeur régionales et la consolidation d’une souveraineté industrielle et alimentaire africaine, a relevé le diplomate marocain.
Dans ce contexte, l’initiative de la Fédération marocaine de la Chimie et de la Parachimie d’organiser ce Salon à Dakar n’est pas anodine. Elle est à la fois un hommage à la place de choix du Sénégal dans la région, et un pari sur l’avenir, tant ce pays frère dispose d’un tissu industriel chimique diversifié et prometteur, notamment dans les domaines de la cosmétique, de la détergence, des peintures, ou encore des produits pharmaceutiques, a-t-il dit.
Ce Salon, qui réunit plus de 100 participants sénégalais et ouest-africains, ainsi qu’une vingtaine d’exposants marocains, se veut un espace d’échange, de synergies et de co-construction, afin de promouvoir les partenariats industriels, stimuler les investissements et encourager la coopération technologique, a fait observer le diplomate.
Dans une allocution lue en son nom, le Secrétaire d’Etat sénégalais de Développement des Petites et Moyennes Industries, Ibrahima Thiam, a mis en exergue les applications de la chimie dans de nombreux domaines de notre vie quotidienne et son importance pour relever plusieurs défis à l’échelle mondiale, y compris dans les pays du Sud, rappelant que le tissu entrepreneurial sénégalais compte 90 industries chimiques ayant généré 1.878 milliards FCFA de chiffre d’affaires en 2022.
“Grâce à la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf), nous avons désormais la possibilité d’élargir notre marché, d’accéder à de nouvelles ressources et de développer des chaînes de valeur intégrées entre le Sénégal et le Maroc”, a-t-il affirmé.
L’ouverture de cette rencontre a été marquée par la signature d’un protocole d’accord entre la Fédération de la Chimie et de la Parachimie et le Comité Sénégalais pour la Chimie.
Ce salon qui a précédemment fait escale à Casablanca, Niamey, Abidjan et Yaoundé, réunit du 1er au 03 juillet dans la capitale sénégalaise quelque 80 exposants venus de 20 pays africains et attend environ 2.000 visiteurs professionnels : ingénieurs, investisseurs, décideurs publics, startups, institutions financières, distributeurs d’équipements et chercheurs. Son objectif principal est de renforcer la souveraineté énergétique de l’Afrique par la mutualisation des expertises, le partage de savoir-faire, l’émergence de champions industriels locaux et le développement d’une interconnexion continentale.
“L’avenir de la chimie africaine s’écrit dès aujourd’hui. À nous d’en poser les fondations et d’en tracer les axes de coopération”, a-t-il fait valoir, notant que cette rencontre constitue une plateforme privilégiée d’échange et de réflexion entre opérateurs économiques, autour des enjeux et des perspectives de l’industrie chimique et parachimique.
Le secteur de la chimie, au cœur de multiples chaînes de valeur, est en plein essor et capable d'”ériger notre région en un pôle de production et de commercialisation compétitif à l’échelle africaine”, a estimé le secrétaire d’Etat chargé du Commerce extérieur.
Et d’expliquer que le développement de l’industrie chimique est aujourd’hui confronté à plusieurs défis majeurs, dont la transition vers une chimie verte, respectueuse de l’environnement, l’intégration croissante du numérique et des technologies avancées, l’adaptation aux exigences réglementaires croissantes, notamment en matière de sécurité et de durabilité et le besoin de modes de coopération transnationaux pour accélérer l’innovation et le transfert de savoir-faire.
Dans ce sens, le Maroc et le Sénégal, forts de la place qu’occupe la chimie dans leurs économies respectives, ont tout intérêt à unir leurs forces pour construire des partenariats exemplaires et fructueux à travers un positionnement commun de la chimie comme pilier stratégique de la coopération industrielle, une synergie industrielle fondée sur les complémentarités et le savoir-faire et une ambition partagée de bâtir un hub régional de la chimie, structuré autour de l’axe Dakar-Casablanca, outre une feuille de route conjointe pour l’émergence d’un pôle africain de production, de recherche, de formation et d’innovation en chimie, mobilisant les acteurs publics, privés et académiciens.
De son côté, l’ambassadeur du Maroc au Sénégal, Hassan Naciri, a souligné que le secteur de la chimie et de la parachimie constitue aujourd’hui l’un des piliers de l’industrie marocaine, dans la mesure où il représente près de 30% de la production industrielle nationale, réalise plus de 190 milliards de dirhams de chiffre d’affaires et génère plus de 180.000 emplois directs et indirects.
Sa force, a-t-il poursuivi, réside dans sa diversité, allant des détergents aux produits pharmaceutiques et dans son intégration étroite avec des secteurs clés tels que l’agriculture, le BTP ou l’agroalimentaire.
Ce dynamisme s’inscrit pleinement dans la volonté du Royaume de mettre son expertise au service du continent, contribuant ainsi à la réalisation des objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine et ceux de la vision Sénégal 2050, en favorisant l’émergence de chaînes de valeur régionales et la consolidation d’une souveraineté industrielle et alimentaire africaine, a relevé le diplomate marocain.
Dans ce contexte, l’initiative de la Fédération marocaine de la Chimie et de la Parachimie d’organiser ce Salon à Dakar n’est pas anodine. Elle est à la fois un hommage à la place de choix du Sénégal dans la région, et un pari sur l’avenir, tant ce pays frère dispose d’un tissu industriel chimique diversifié et prometteur, notamment dans les domaines de la cosmétique, de la détergence, des peintures, ou encore des produits pharmaceutiques, a-t-il dit.
Ce Salon, qui réunit plus de 100 participants sénégalais et ouest-africains, ainsi qu’une vingtaine d’exposants marocains, se veut un espace d’échange, de synergies et de co-construction, afin de promouvoir les partenariats industriels, stimuler les investissements et encourager la coopération technologique, a fait observer le diplomate.
Dans une allocution lue en son nom, le Secrétaire d’Etat sénégalais de Développement des Petites et Moyennes Industries, Ibrahima Thiam, a mis en exergue les applications de la chimie dans de nombreux domaines de notre vie quotidienne et son importance pour relever plusieurs défis à l’échelle mondiale, y compris dans les pays du Sud, rappelant que le tissu entrepreneurial sénégalais compte 90 industries chimiques ayant généré 1.878 milliards FCFA de chiffre d’affaires en 2022.
“Grâce à la Zone de Libre Echange Continentale Africaine (Zlecaf), nous avons désormais la possibilité d’élargir notre marché, d’accéder à de nouvelles ressources et de développer des chaînes de valeur intégrées entre le Sénégal et le Maroc”, a-t-il affirmé.
L’ouverture de cette rencontre a été marquée par la signature d’un protocole d’accord entre la Fédération de la Chimie et de la Parachimie et le Comité Sénégalais pour la Chimie.
Ce salon qui a précédemment fait escale à Casablanca, Niamey, Abidjan et Yaoundé, réunit du 1er au 03 juillet dans la capitale sénégalaise quelque 80 exposants venus de 20 pays africains et attend environ 2.000 visiteurs professionnels : ingénieurs, investisseurs, décideurs publics, startups, institutions financières, distributeurs d’équipements et chercheurs. Son objectif principal est de renforcer la souveraineté énergétique de l’Afrique par la mutualisation des expertises, le partage de savoir-faire, l’émergence de champions industriels locaux et le développement d’une interconnexion continentale.