
En effet, l’accès des détenus au développement passe non seulement par la préparation à la réinsertion, mais aussi par un large accès aux droits de l’Homme universels, fondements essentiels de toute politique de développement.
En plus des acquis réalisés dans le secteur, selon le même document, la DGAPR met en exergue la nécessité d’autres réformes capables d’assurer une vision en harmonie avec le nouveau modèle de développement qu’ambitionne le Maroc.
Dans cette optique, elle apporte des contributions qui se penchent sur la vision de la prison de demain et comment l’intégrer dans le nouveau modèle de développement.
Prévention du crime
Une politique d’éducation efficace, une formation professionnelle plus pratique et diversifiée, une politique de qualification professionnelle, ainsi qu’une promotion des investissements privés et des PME doivent être davantage élaborées afin de lutter contre le crime. La baisse de la population carcérale repose sur des critères qui vont de la formation d’une génération consciente de ses droits et de ses obligations à la permission aux jeunes d’affiner leur potentiel, les préparer au monde du travail et développer chez eux l’esprit d’entrepreneuriat pour absorber le chômage et éradiquer la pauvreté. S’ajoute à cela, l’amélioration du secteur de la santé pour avoir une génération en bonne santé capable de contribuer au développement de son pays.
Œuvrer en matière de politique pénale
Afin de surmonter la problématique de surpeuplement, la DGAPR explique qu’il convient de redéfinir la frontière à ne pas franchir entre la présomption d’innocence qui garantit la liberté de tout individu et le recours à la détention préventive.
Et d’ajouter que des règles claires devront être fixées en la matière et la durée, soulignant que la détention préventive devra être reliée à un délai maximum, au-delà duquel l’affaire doit être jugée en l’état, faute de quoi le prévenu devra être libéré. Dans la même optique, une révision des sanctions pour les petits délits devra être faite dans le cadre d’une approche multidimensionnelle.
Vers une action efficace, territorialisée et transparente
L’administration dirigée par Tamek, interpelle aujourd’hui la révision de son positionnement actuel, et sa restructuration. Et ce pour lui permettre de disposer de plus de prérogatives de gestion et de marges d’autonomie dans la prise de décision.
Parallèlement, elle appelle à une réflexion en matière de modalités dont sont dispensés certains programmes à la prison, à savoir l’enseignement, la formation professionnelle, et l’alphabétisation.
Des pistes de réflexion sont en l’occurrence à ouvrir autour de la question de territorialisation dans la gestion de la chose pénitentiaire. Il convient également de s’engager dans une démarche de réflexion sur les facteurs qui motivent la construction des prisons.
Financer des projets du secteur pénitentiaire
Au niveau du financement, la contribution de la délégation a évoqué la nécessité de fournir des ressources financières supplémentaires au secteur pénitentiaire, de renforcer les ressources humaines en termes de nombre et d’efficacité, ainsi que d’humaniser l’espace pénitentiaire. La DGAPR souligne également l’importance de renforcer la recherche scientifique dans le domaine des prisons pour améliorer ces derniers.
En plus des acquis réalisés dans le secteur, selon le même document, la DGAPR met en exergue la nécessité d’autres réformes capables d’assurer une vision en harmonie avec le nouveau modèle de développement qu’ambitionne le Maroc.
Dans cette optique, elle apporte des contributions qui se penchent sur la vision de la prison de demain et comment l’intégrer dans le nouveau modèle de développement.
Prévention du crime
Une politique d’éducation efficace, une formation professionnelle plus pratique et diversifiée, une politique de qualification professionnelle, ainsi qu’une promotion des investissements privés et des PME doivent être davantage élaborées afin de lutter contre le crime. La baisse de la population carcérale repose sur des critères qui vont de la formation d’une génération consciente de ses droits et de ses obligations à la permission aux jeunes d’affiner leur potentiel, les préparer au monde du travail et développer chez eux l’esprit d’entrepreneuriat pour absorber le chômage et éradiquer la pauvreté. S’ajoute à cela, l’amélioration du secteur de la santé pour avoir une génération en bonne santé capable de contribuer au développement de son pays.
Œuvrer en matière de politique pénale
Afin de surmonter la problématique de surpeuplement, la DGAPR explique qu’il convient de redéfinir la frontière à ne pas franchir entre la présomption d’innocence qui garantit la liberté de tout individu et le recours à la détention préventive.
Et d’ajouter que des règles claires devront être fixées en la matière et la durée, soulignant que la détention préventive devra être reliée à un délai maximum, au-delà duquel l’affaire doit être jugée en l’état, faute de quoi le prévenu devra être libéré. Dans la même optique, une révision des sanctions pour les petits délits devra être faite dans le cadre d’une approche multidimensionnelle.
Vers une action efficace, territorialisée et transparente
L’administration dirigée par Tamek, interpelle aujourd’hui la révision de son positionnement actuel, et sa restructuration. Et ce pour lui permettre de disposer de plus de prérogatives de gestion et de marges d’autonomie dans la prise de décision.
Parallèlement, elle appelle à une réflexion en matière de modalités dont sont dispensés certains programmes à la prison, à savoir l’enseignement, la formation professionnelle, et l’alphabétisation.
Des pistes de réflexion sont en l’occurrence à ouvrir autour de la question de territorialisation dans la gestion de la chose pénitentiaire. Il convient également de s’engager dans une démarche de réflexion sur les facteurs qui motivent la construction des prisons.
Financer des projets du secteur pénitentiaire
Au niveau du financement, la contribution de la délégation a évoqué la nécessité de fournir des ressources financières supplémentaires au secteur pénitentiaire, de renforcer les ressources humaines en termes de nombre et d’efficacité, ainsi que d’humaniser l’espace pénitentiaire. La DGAPR souligne également l’importance de renforcer la recherche scientifique dans le domaine des prisons pour améliorer ces derniers.