Le Tallinn Black Nights Film Festival, ouvert le 7 novembre en Estonie, a inscrit le Maroc à son palmarès en sélectionnant Mira, le dernier long métrage de Nour-Eddine Lakhmari, dans sa Compétition officielle. Ce festival, classé dans la catégorie A aux côtés de Cannes, Venise ou Berlin, constitue l’un des espaces les plus prestigieux du cinéma international, et cette sélection signe un retour attendu du réalisateur de Casanegra et Zéro sur la scène mondiale.
Dans Mira, Lakhmari met en scène l’histoire d’une orpheline de 13 ans vivant dans un hameau isolé du Moyen Atlas. Prisonnière d’un univers dominé par la coutume et la loi des anciens, la jeune fille nourrit un rêve simple mais radical : être libre. Sa relation avec deux figures féminines — sa grand-mère Zineb, dépositaire des traditions, et Lamiae, son enseignante éclairée — structure un récit où l’intime devient politique. À mesure que Mira découvre la puissance de son propre regard sur le monde, la nature environnante, omniprésente à l’écran, devient à la fois refuge et horizon d’émancipation.
Le film déploie une esthétique que Lakhmari maîtrise depuis ses débuts : une caméra fluide, proche des visages, une lumière organique qui épouse les reliefs du paysage et révèle les fractures d’un Maroc rural à la croisée des temps. Fidèle à sa direction d’acteurs millimétrée, le cinéaste retrouve Omar Lotfi, compagnon de route depuis Casanegra, et réunit à ses côtés Fatima Attif, Zaneb Alji, Ismaïl El Fallahi et Saad Mouaffak.
À travers Mira, Lakhmari poursuit son exploration des tensions entre héritage collectif et désir individuel. Le récit, d’une sobriété narrative assumée, dépasse le simple cadre social : il interroge le passage à l’âge adulte dans une société où la féminité demeure sous contrôle.
Ce nouveau long métrage s’inscrit dans la continuité d’une œuvre qui, depuis plus de deux décennies, questionne les contradictions d’une société en quête de repères. Mais Mira opère un déplacement : le réalisateur, connu pour ses portraits urbains sombres, quitte Casablanca et ses néons pour les montagnes, troquant le chaos des rues pour la lenteur des chemins de terre.
Dans Mira, Lakhmari met en scène l’histoire d’une orpheline de 13 ans vivant dans un hameau isolé du Moyen Atlas. Prisonnière d’un univers dominé par la coutume et la loi des anciens, la jeune fille nourrit un rêve simple mais radical : être libre. Sa relation avec deux figures féminines — sa grand-mère Zineb, dépositaire des traditions, et Lamiae, son enseignante éclairée — structure un récit où l’intime devient politique. À mesure que Mira découvre la puissance de son propre regard sur le monde, la nature environnante, omniprésente à l’écran, devient à la fois refuge et horizon d’émancipation.
Le film déploie une esthétique que Lakhmari maîtrise depuis ses débuts : une caméra fluide, proche des visages, une lumière organique qui épouse les reliefs du paysage et révèle les fractures d’un Maroc rural à la croisée des temps. Fidèle à sa direction d’acteurs millimétrée, le cinéaste retrouve Omar Lotfi, compagnon de route depuis Casanegra, et réunit à ses côtés Fatima Attif, Zaneb Alji, Ismaïl El Fallahi et Saad Mouaffak.
À travers Mira, Lakhmari poursuit son exploration des tensions entre héritage collectif et désir individuel. Le récit, d’une sobriété narrative assumée, dépasse le simple cadre social : il interroge le passage à l’âge adulte dans une société où la féminité demeure sous contrôle.
Ce nouveau long métrage s’inscrit dans la continuité d’une œuvre qui, depuis plus de deux décennies, questionne les contradictions d’une société en quête de repères. Mais Mira opère un déplacement : le réalisateur, connu pour ses portraits urbains sombres, quitte Casablanca et ses néons pour les montagnes, troquant le chaos des rues pour la lenteur des chemins de terre.



















