Selon le HCP, les sociétés financières et non financières ont contribué à cette épargne pour 60,8%, les ménages et les Institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) pour 29,7% et les administrations publiques pour 9,5%.
Dans cette note d'information relative aux comptes nationaux des secteurs institutionnels, la Formation brute du capital fixe (FBCF), de son côté, s'est située à 360,8 MMDH en 2022, en amélioration de 7,5% par rapport à 2021.
Pour leur part, explique le HCP, les sociétés (financières et non financières) ont contribué à hauteur de 58,5% à la FBCF nationale en 2022. De leur côté, les ménages et ISBLSM ont contribué de 27,9% au lieu de 29,6%, alors que la part des administrations publiques s’est située à 13,6% au lieu 20,1%.
Globalement,fait savoir le HCP, le besoin de financement de la nation a été de 46,9 MMDH en 2022, représentant 3,5% du PIB, au lieu de 2,3% une année auparavant.
Ce creusement, soutient l’institution, a été le produit d'une détérioration des capacités de financement des sociétés financières et des ménages (y compris ISBLSM) de 34,3 MMDH et de 7,7 MMDH respectivement, d'une part, et d'un allégement des besoins de financement des sociétés non financières et des administrations publiques de 10,6 MMDH et de 14,4 MMDH respectivement.
Toujours dans le même sillage, et pour couvrir leurs besoins de financement, le HCP fait remarquer que les sociétés non financières (SNF) ont marqué une très forte augmentation des crédits bancaires. Ainsi, le flux net des crédits accordés aux SNF a enregistré 44,4 MMDH en 2022 contre 1,2 MMDH en 2021, représentant respectivement 34% et 2% de leurs engagements en 2022 et 2021, ajoute le rapport.
Dans cette note d'information relative aux comptes nationaux des secteurs institutionnels, la Formation brute du capital fixe (FBCF), de son côté, s'est située à 360,8 MMDH en 2022, en amélioration de 7,5% par rapport à 2021.
Pour leur part, explique le HCP, les sociétés (financières et non financières) ont contribué à hauteur de 58,5% à la FBCF nationale en 2022. De leur côté, les ménages et ISBLSM ont contribué de 27,9% au lieu de 29,6%, alors que la part des administrations publiques s’est située à 13,6% au lieu 20,1%.
Globalement,fait savoir le HCP, le besoin de financement de la nation a été de 46,9 MMDH en 2022, représentant 3,5% du PIB, au lieu de 2,3% une année auparavant.
Ce creusement, soutient l’institution, a été le produit d'une détérioration des capacités de financement des sociétés financières et des ménages (y compris ISBLSM) de 34,3 MMDH et de 7,7 MMDH respectivement, d'une part, et d'un allégement des besoins de financement des sociétés non financières et des administrations publiques de 10,6 MMDH et de 14,4 MMDH respectivement.
Toujours dans le même sillage, et pour couvrir leurs besoins de financement, le HCP fait remarquer que les sociétés non financières (SNF) ont marqué une très forte augmentation des crédits bancaires. Ainsi, le flux net des crédits accordés aux SNF a enregistré 44,4 MMDH en 2022 contre 1,2 MMDH en 2021, représentant respectivement 34% et 2% de leurs engagements en 2022 et 2021, ajoute le rapport.
Baisse remarquable
Concernant le secteur de l’État, il ressort que les émissions du Trésor public dans le marché intérieur ont marqué une baisse remarquable, affichant un flux net de 20,5 MMDH en 2022. De même, indique le HCP, l'endettement extérieur de ce secteur a connu une légère baisse, enregistrant un flux net de 7,7 MMDH en 2022. À ce niveau, le flux net des titres de créances négociables émis à l'international est passé de -2,1 MMDH en 2021 à -11,1 MMDH en 2022.
L'endettement des ménages (y compris les entrepreneurs individuels) auprès des banques a marqué une baisse remarquable. A ce propos, le flux net des crédits est passé de 20,4 MMDH en 2021 à 16,3 MMDH en 2022.En revanche, les dépôts ont enregistré une hausse massive, affichant un flux net de 89,6 MMDH en 2022 contre 38,9 MMDH en 2021, ce qui représente 95% et 63,3% de leurs avoirs respectivement.
Par ailleurs, les sociétés financières (SF) ont enregistré un accroissement important au niveau des crédits et des dépôts, avec un flux net des crédits accordés par ce secteur atteignant 87 MMDH en 2022. Les dépôts auprès de ces établissements ont affiché un flux net de 177,5 MMDH en 2022.
Pour ce qui est l’économie nationale, le HCP rapporte qu’elle a enregistré un PIB en valeur de 1.330,2 MMDH en 2022, en augmentation de 4,4% par rapport à 2021.
Dans ce cadre, le secteur des sociétés (financières et non financières), premier producteur de la richesse nationale, a affiché une légère amélioration de sa contribution au PIB, passant de 43,7% en 2021 à 45,3% en 2022, précise le HCP dans cette note d'information relative aux comptes nationaux des secteurs institutionnels de l'année 2022.
Ainsi, la contribution des administrations publiques, lit-on dans le rapport, s'est établie à 16,1% du PIB, alors que celle des ménages et des institutions sans but lucratif au service des ménages (ISBLSM) s'est située à 28,9% au lieu de 30% une année auparavant.
Cependant, les impôts nets de subventions sur la production et les importations ont enregistré un recul de 0,6 point par rapport à 2021 pour atteindre 9,7% du PIB. Concernant le Revenu national brut disponible (RNBD), il a connu une hausse de 5,4% en 2022 pour se situer à 1.436,1 MMDH. Cette évolution est due à la hausse de 4,9% du revenu brut disponible des sociétés (financières et non financières), de 5,3% pour les ménages et ISBLSM et de 6,2% pour les administrations publiques.
Dépense de consommation finale des ménages
Partant, explique le HCP, les contributions des secteurs institutionnels au RNBD se sont situées à 64,5% pour les ménages et les ISBLSM, à 20,2% pour les administrations publiques et à 15,4% pour les sociétés (dont 2,5% pour les sociétés financières).Le Revenu disponible brut (RDB) des ménages s'est accru de 5,2% pour atteindre 910,6 MMDH en 2022, au lieu d'une hausse de 9,2% enregistrée en 2021. La contribution de la rémunération des salariés à ce revenu a été de 46,5%.
Le revenu mixte, y compris l'excédent brut du service de logement, a contribué au RDB des ménages de 38,7%, et les revenus de la propriété nets, les prestations sociales et autres transferts nets de 30,9%. Toutefois, les impôts sur le revenu et le patrimoine, et les cotisations sociales ont contribué négativement de 16,1%.
Ayant évolué de 8,3% en 2022 contre 11,7% une année auparavant, la dépense de consommation finale des ménages absorbe 89,3% du RDB des ménages. Ainsi, le taux d'épargne des ménages s'est situé à 11,2% en 2022. De leur côté, les transferts sociaux en nature ont évolué de 9,8% contre 11% en 2021. Par conséquent, la consommation finale effective des ménages a atteint 936,4 MMDH.
Par habitant, le revenu disponible des ménages a atteint 24.833 dirhams (DH) en 2022 au lieu de 23.845 DH en 2021, enregistrant ainsi une hausse de 4,1%. Suite à l'évolution de 6,6% des prix à la consommation en 2022, le pouvoir d'achat des ménages s'est dégradé de 2,5 points après une forte hausse de 6,7 points enregistrée en 2021.
Wolondouka SIDIBE