Ph : DR
L’équipe nationale marocaine de football, grande révélation du Mondial 2022, va affronter en cette deuxième demi-finale la France, championne du monde en titre. A première vue, et sur le papier ce match s’annonce déséquilibré pour plusieurs raisons.
Primo, la France se présente comme super favorite avec son palmarès éloquent. Secundo, elle possède d’excellentes individualités sur toutes les lignes, à commencer par Hugo Lloris en passant par Varane, Rabiot, Dembélé, Griezmann, et surtout Mbappé, star mondiale, et Giroud. Ce dernier est devenu le meilleur buteur de l’équipe de France avec 53 réalisations, dépassant ainsi le record de Thierry Henri. Arrivés à ce stade, ils ont envie d’ajouter une 3ème étoile après celles de 1998 et 2018.
Tertio, la France avait, comme précédemment, été ménagée par le tirage au sort et comme par hasard, elle a hérité d’un groupe facile, avec en plus l’avantage d’avoir profité de jours de repos supplémentaires, sans avoir joué de matches avec prolongations pour arriver en finale sur un fauteuil.
la fin de leur match contre l’Angleterre, les joueurs, à tort ou à raison, pensaient déjà à la finale parce qu’ils connaissaient déjà (ou croyaient bien connaître) leur adversaire de la demi-finale.
Lors de leurs sorties médiatiques, entraîneur et joueurs français ont déclaré cependant qu’ils ne sous-estiment pas le Maroc, mais qu’ils sont contents d’avoir évité le Portugal.
De son côté, Walid Regragui veut saisir cette opportunité pour marquer l’Histoire lorsqu’il a déclaré en conférence de presse : « On est en mission, on n’est pas fatigué. On a une opportunité, je ne veux pas la gâcher. On représente le Maroc, on a une image à donner à l’international de notre pays ».
Reste qu’au niveau technicotactique, le Maroc n’a rien à envier à son adversaire du jour: il possède des individualités qui jouent dans les meilleurs clubs du monde, un entraîneur qui dispose d’une culture tactique qui a fait tomber trois entraîneurs et un passé élogieux, la France en sait quelque chose.
Déjà dans les années cinquante du siècle dernier, la France s’était affirmée à l’international grâce à Larbi Benbarek et Belmahjoub qui ont porté les couleurs tricolores. Au niveau des clubs, Reims, Bordeaux, Marseille et d’autres équipes se sont hissés grâce à l’apport de beaucoup de joueurs marocains comme Larbi Chicha, Tatum, Bettache, Larbi Benbarek, Hassan Akesbi, Belmahjoub, Hanini…
Cette demi-finale représente donc beaucoup d’enjeux : d’abord on va assister à des duels corsés car la plupart des Lions évoluent en Ligue 1. Il y a Achraf Hakimi qui sera face à son meilleur copain Mbappé, Ounahi, Boufal, Aguerd, Saïss qui connaissent bien le football français. Mazraoui qui aura en face de lui Pavard, car jouant tous les deux dans le même club, Bayern de Munich. Mais, surtout il y aura des millions de binationaux qui seront entre l’enclume et le marteau ou entre deux cultures. Ensuite, il y a le côté sécuritaire qui a appelé certaines villes françaises comme Paris, Nice ou Marseille à prendre des mesures préventives pour faire face aux débordements des supporters quelle que soit l’issue du match.
Qui va l’emporter: le favori ou l’outsider? L’expérience ou la rage de vaincre? Le Coq ou le Lion ? Ce qui est sûr c’est que Al-Bayt Stadium sera en majorité orné des couleurs rouge et verte et que le Coq pourrait y laisser des plumes en cas de victoire des Lions de l’Atlas.
Primo, la France se présente comme super favorite avec son palmarès éloquent. Secundo, elle possède d’excellentes individualités sur toutes les lignes, à commencer par Hugo Lloris en passant par Varane, Rabiot, Dembélé, Griezmann, et surtout Mbappé, star mondiale, et Giroud. Ce dernier est devenu le meilleur buteur de l’équipe de France avec 53 réalisations, dépassant ainsi le record de Thierry Henri. Arrivés à ce stade, ils ont envie d’ajouter une 3ème étoile après celles de 1998 et 2018.
Tertio, la France avait, comme précédemment, été ménagée par le tirage au sort et comme par hasard, elle a hérité d’un groupe facile, avec en plus l’avantage d’avoir profité de jours de repos supplémentaires, sans avoir joué de matches avec prolongations pour arriver en finale sur un fauteuil.
la fin de leur match contre l’Angleterre, les joueurs, à tort ou à raison, pensaient déjà à la finale parce qu’ils connaissaient déjà (ou croyaient bien connaître) leur adversaire de la demi-finale.
Lors de leurs sorties médiatiques, entraîneur et joueurs français ont déclaré cependant qu’ils ne sous-estiment pas le Maroc, mais qu’ils sont contents d’avoir évité le Portugal.
De son côté, Walid Regragui veut saisir cette opportunité pour marquer l’Histoire lorsqu’il a déclaré en conférence de presse : « On est en mission, on n’est pas fatigué. On a une opportunité, je ne veux pas la gâcher. On représente le Maroc, on a une image à donner à l’international de notre pays ».
Reste qu’au niveau technicotactique, le Maroc n’a rien à envier à son adversaire du jour: il possède des individualités qui jouent dans les meilleurs clubs du monde, un entraîneur qui dispose d’une culture tactique qui a fait tomber trois entraîneurs et un passé élogieux, la France en sait quelque chose.
Déjà dans les années cinquante du siècle dernier, la France s’était affirmée à l’international grâce à Larbi Benbarek et Belmahjoub qui ont porté les couleurs tricolores. Au niveau des clubs, Reims, Bordeaux, Marseille et d’autres équipes se sont hissés grâce à l’apport de beaucoup de joueurs marocains comme Larbi Chicha, Tatum, Bettache, Larbi Benbarek, Hassan Akesbi, Belmahjoub, Hanini…
Cette demi-finale représente donc beaucoup d’enjeux : d’abord on va assister à des duels corsés car la plupart des Lions évoluent en Ligue 1. Il y a Achraf Hakimi qui sera face à son meilleur copain Mbappé, Ounahi, Boufal, Aguerd, Saïss qui connaissent bien le football français. Mazraoui qui aura en face de lui Pavard, car jouant tous les deux dans le même club, Bayern de Munich. Mais, surtout il y aura des millions de binationaux qui seront entre l’enclume et le marteau ou entre deux cultures. Ensuite, il y a le côté sécuritaire qui a appelé certaines villes françaises comme Paris, Nice ou Marseille à prendre des mesures préventives pour faire face aux débordements des supporters quelle que soit l’issue du match.
Qui va l’emporter: le favori ou l’outsider? L’expérience ou la rage de vaincre? Le Coq ou le Lion ? Ce qui est sûr c’est que Al-Bayt Stadium sera en majorité orné des couleurs rouge et verte et que le Coq pourrait y laisser des plumes en cas de victoire des Lions de l’Atlas.
