
Plus d’un millier d’immigrés sont enregistrés dans l’enclave sous contrôle espagnol. Ils sont logés au niveau du Centre d’hébergement temporaire des immigrés (CETI), et dans ses environs, dans des conditions déplorables, trahissant une crise migratoire désormais insoutenable.
Des tentes dressées à chaque coin, l’entrée du CETI occupée par des matelas et des tentes de fortune, une toilette assurée par un simple tuyau élastique d’eau, une occupation chaotique des espaces publics, des immigrés ayant froid la nuit, la population voisine du CETI appelant sans cesse le 112 : ainsi décrit un reportage du média local El Faro de Ceuta la situation au niveau du centre d’accueil des migrants.
Malgré les tentatives de contrôle du narratif par la Délégation du Gouvernement à Sebta, la réalité du terrain, elle, est bien têtue. Population, immigrés, ONG, gouvernement de la ville et partis politiques tirent tous la sonnette d’alarme.
La réaction de la branche locale du Parti Populaire, majoritaire à l’Assemblée de la Ville, ne s’est pas fait attendre. Son député au Parlement National, Javier Celaya, a adressé une question écrite au Gouvernement d’Espagne, dénonçant la situation «insoutenable» au CETI.
«Actuellement, le Centre, d'une capacité de 512 personnes, abrite près de 900 résidents, ce qui fait qu'environ 200 migrants dorment à proximité. Ces personnes ne sont autorisées à y entrer que de temps en temps pour manger ou se laver, toujours sous la surveillance du personnel de sécurité», décrit-il.
De ce fait, il appelle, au nom de son parti, à la convocation «immédiate» du Groupe permanent hispano-marocain sur les migrations, dont la dernière réunion s’est tenue à Marrakech, en octobre dernier, et qu’il agisse «avec sérieux et détermination», précise le texte de sa question.
De son côté, et suite à la requête du gouvernement local, le Gouvernement d’Espagne a déclaré, le 29 août dernier, l'état d'urgence migratoire extraordinaire à Sebta.
La mise en place de cet état d’urgence répond à une problématique migratoire bien particulière : celle des migrants mineurs non-accompagnés. À l’heure actuelle, leur nombre a atteint le triple de la capacité d’accueil normale.
Avec la déclaration d’une situation migratoire extraordinaire, la relocalisation des mineurs, depuis Sebta vers la péninsule, pourrait aboutir à une fin après de vifs débats entre communautés autonomes, partis politiques et gouvernement central sur l’accueil de ces migrants mineurs – essentiellement des Marocains.
Des tentes dressées à chaque coin, l’entrée du CETI occupée par des matelas et des tentes de fortune, une toilette assurée par un simple tuyau élastique d’eau, une occupation chaotique des espaces publics, des immigrés ayant froid la nuit, la population voisine du CETI appelant sans cesse le 112 : ainsi décrit un reportage du média local El Faro de Ceuta la situation au niveau du centre d’accueil des migrants.
Malgré les tentatives de contrôle du narratif par la Délégation du Gouvernement à Sebta, la réalité du terrain, elle, est bien têtue. Population, immigrés, ONG, gouvernement de la ville et partis politiques tirent tous la sonnette d’alarme.
La réaction de la branche locale du Parti Populaire, majoritaire à l’Assemblée de la Ville, ne s’est pas fait attendre. Son député au Parlement National, Javier Celaya, a adressé une question écrite au Gouvernement d’Espagne, dénonçant la situation «insoutenable» au CETI.
«Actuellement, le Centre, d'une capacité de 512 personnes, abrite près de 900 résidents, ce qui fait qu'environ 200 migrants dorment à proximité. Ces personnes ne sont autorisées à y entrer que de temps en temps pour manger ou se laver, toujours sous la surveillance du personnel de sécurité», décrit-il.
De ce fait, il appelle, au nom de son parti, à la convocation «immédiate» du Groupe permanent hispano-marocain sur les migrations, dont la dernière réunion s’est tenue à Marrakech, en octobre dernier, et qu’il agisse «avec sérieux et détermination», précise le texte de sa question.
De son côté, et suite à la requête du gouvernement local, le Gouvernement d’Espagne a déclaré, le 29 août dernier, l'état d'urgence migratoire extraordinaire à Sebta.
La mise en place de cet état d’urgence répond à une problématique migratoire bien particulière : celle des migrants mineurs non-accompagnés. À l’heure actuelle, leur nombre a atteint le triple de la capacité d’accueil normale.
Avec la déclaration d’une situation migratoire extraordinaire, la relocalisation des mineurs, depuis Sebta vers la péninsule, pourrait aboutir à une fin après de vifs débats entre communautés autonomes, partis politiques et gouvernement central sur l’accueil de ces migrants mineurs – essentiellement des Marocains.