
Une réforme majeure vient bouleverser les modalités d’accès aux formations universitaires au Maroc. Un arrêté publié récemment au Bulletin officiel annonce la refonte en profondeur du système pédagogique des licences et des masters. Désormais, la sélection à l’entrée du cycle master ne passera plus par les traditionnelles épreuves écrites et orales, elle se fera exclusivement sur la base du dossier académique, notamment des notes et moyennes obtenues.
Ainsi, l’arrêté ministériel n° 1891.25 du 25 juillet 2025, approuvant le nouveau cahier des normes pédagogiques du cycle master, marque un tournant décisif dans l’organisation de l’accès à ce niveau d’études. Le texte précise que l’admission se fera désormais exclusivement sur étude de dossier, selon des critères établis dans la fiche descriptive propre à chaque filière accréditée.
Master accessible à tous
Il est également prévu que les commissions de sélection soient présidées par les doyens ou leurs représentants, dans une logique de renforcement de la gouvernance pédagogique. En parallèle, le ministère prévoit une augmentation progressive du nombre de places ouvertes en master. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui, a d’ailleurs affirmé devant le Parlement son intention de s’orienter vers un système « d’accès ouvert », visant à élargir les opportunités tout en garantissant l’équité.
La gratuité des inscriptions restera garantie pour l’ensemble des étudiants, afin de préserver l’égalité d’accès à l’enseignement supérieur. Cependant, les fonctionnaires qui suivent leur formation dans le cadre du dispositif dit du « temps aménagé » continueront à s’acquitter de frais spécifiques liés à ce mode d’organisation. Ce modèle, qui permet aux fonctionnaires de concilier études et activité professionnelle, est appelé à être généralisé progressivement à toutes les facultés du royaume.
Ainsi, l’arrêté ministériel n° 1891.25 du 25 juillet 2025, approuvant le nouveau cahier des normes pédagogiques du cycle master, marque un tournant décisif dans l’organisation de l’accès à ce niveau d’études. Le texte précise que l’admission se fera désormais exclusivement sur étude de dossier, selon des critères établis dans la fiche descriptive propre à chaque filière accréditée.
Master accessible à tous
Il est également prévu que les commissions de sélection soient présidées par les doyens ou leurs représentants, dans une logique de renforcement de la gouvernance pédagogique. En parallèle, le ministère prévoit une augmentation progressive du nombre de places ouvertes en master. Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Azzedine El Midaoui, a d’ailleurs affirmé devant le Parlement son intention de s’orienter vers un système « d’accès ouvert », visant à élargir les opportunités tout en garantissant l’équité.
La gratuité des inscriptions restera garantie pour l’ensemble des étudiants, afin de préserver l’égalité d’accès à l’enseignement supérieur. Cependant, les fonctionnaires qui suivent leur formation dans le cadre du dispositif dit du « temps aménagé » continueront à s’acquitter de frais spécifiques liés à ce mode d’organisation. Ce modèle, qui permet aux fonctionnaires de concilier études et activité professionnelle, est appelé à être généralisé progressivement à toutes les facultés du royaume.