Tous trois avaient la même passion pour le Maroc, ses couleurs, son exubérance, le foisonnement de ses richesses, lit-on dans un communiqué émanant du Musée Yves Saint Laurent Marrakech. Lequel précise que cette exposition est la première à confronter les regards des trois couturiers dont la notoriété est bien établie. L’exposition réunit un ensemble d’oeuvres maîtresses parmi les plus représentatives de leurs recherches et leur… complicité.
Tous trois partagent un sens fort de l’amitié, s’intéressent aux arts décoratifs et aux arts appliqués du Maroc et sont fascinés par la couleur, « la violence des accords, l’insolence des mélanges, l’ardeur des inventions» (Yves Saint Laurent). Ils portent une attention particulièrement aiguë « au mystère des rues de Marrakech» (Fernando Sanchez), à cette ville qui leur a «amené la couleur » (Yves Saint Laurent), poursuit le communiqué.
L’exposition qui souhaite refléter cette amitié et cette passion marocaine qui les anime est pensée à la lumière des mots révélateurs de Yves Saint Laurent : «Bien qu’habitué à la lumière et aux couleurs de l’Afrique du Nord, c’est plus tard, lorsque je découvris le Maroc, que je compris que mon propre chromatisme était celui des zelliges, des zouacs, des djellabas et des caftans. Les audaces qui sont depuis les miennes, je les dois à ce pays, à la violence des accords, à l’insolence des mélanges, à l’ardeur des inventions.
Cette culture est devenue la mienne, mais je ne me suis pas contenté de l’importer, je l’ai annexée, transformée, adaptée », relate le communiqué, rappelant qu’en hiver 1966, YSL visite Marrakech pour la première fois ; le coup de foudre est immédiat. Dès lors, il s’y rend plusieurs fois par an, jusqu’à la fin de sa carrière, pour se ressourcer mais aussi pour y dessiner ses collections.
Tamy Tazi, consacrée un an auparavant comme un symbole de modernité et d’élégance marocaine dans l’influente revue Vogue, est l’une des toutes premières amitiés que YSL noue au Maroc. Quant à Fernando Sanchez et YSL, ils se sont connus à l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, et sont restés proches toute leur vie, précise le communiqué, ajoutant qu’alors que les trois amis vivaient respectivement à Casablanca, New York et Paris, ils se retrouvaient régulièrement à Marrakech, partageant la même fascination pour la richesse du répertoire décoratif marocain. Et de rappeler que YSL – avant de découvrir le Maroc – consacrait à la couleur noire une place prégnante dans ses collections et que l’on ne peut comprendre l’itinéraire de son oeuvre sans tenir compte de son amitié avec Tamy Tazi et Fernando Sanchez.
« Par des jeux de rapprochements et de renvois, l’exposition montre comment les univers visuels partagés par les trois amis et couturiers les ont influencés, comment, chacun à sa manière, ils ont cherché à les réinventer. Leur appropriation très personnelle comme les croisements entre leurs oeuvres reposent sur cette profonde communauté/communion esthétique qui les réunira, tous les trois, à chaque étape de leur vie et de leur carrière et ce, durant plus de 40 années. Ainsi, toutes les créations exposées doivent être vues et perçues à la lumière de leur amitié réciproque et de leur jeu permanent de réinterprétations successives et de reprises créatrices », conclut le communiqué.
Tous trois partagent un sens fort de l’amitié, s’intéressent aux arts décoratifs et aux arts appliqués du Maroc et sont fascinés par la couleur, « la violence des accords, l’insolence des mélanges, l’ardeur des inventions» (Yves Saint Laurent). Ils portent une attention particulièrement aiguë « au mystère des rues de Marrakech» (Fernando Sanchez), à cette ville qui leur a «amené la couleur » (Yves Saint Laurent), poursuit le communiqué.
L’exposition qui souhaite refléter cette amitié et cette passion marocaine qui les anime est pensée à la lumière des mots révélateurs de Yves Saint Laurent : «Bien qu’habitué à la lumière et aux couleurs de l’Afrique du Nord, c’est plus tard, lorsque je découvris le Maroc, que je compris que mon propre chromatisme était celui des zelliges, des zouacs, des djellabas et des caftans. Les audaces qui sont depuis les miennes, je les dois à ce pays, à la violence des accords, à l’insolence des mélanges, à l’ardeur des inventions.
Cette culture est devenue la mienne, mais je ne me suis pas contenté de l’importer, je l’ai annexée, transformée, adaptée », relate le communiqué, rappelant qu’en hiver 1966, YSL visite Marrakech pour la première fois ; le coup de foudre est immédiat. Dès lors, il s’y rend plusieurs fois par an, jusqu’à la fin de sa carrière, pour se ressourcer mais aussi pour y dessiner ses collections.
Tamy Tazi, consacrée un an auparavant comme un symbole de modernité et d’élégance marocaine dans l’influente revue Vogue, est l’une des toutes premières amitiés que YSL noue au Maroc. Quant à Fernando Sanchez et YSL, ils se sont connus à l’École de la Chambre Syndicale de la Couture Parisienne, et sont restés proches toute leur vie, précise le communiqué, ajoutant qu’alors que les trois amis vivaient respectivement à Casablanca, New York et Paris, ils se retrouvaient régulièrement à Marrakech, partageant la même fascination pour la richesse du répertoire décoratif marocain. Et de rappeler que YSL – avant de découvrir le Maroc – consacrait à la couleur noire une place prégnante dans ses collections et que l’on ne peut comprendre l’itinéraire de son oeuvre sans tenir compte de son amitié avec Tamy Tazi et Fernando Sanchez.
« Par des jeux de rapprochements et de renvois, l’exposition montre comment les univers visuels partagés par les trois amis et couturiers les ont influencés, comment, chacun à sa manière, ils ont cherché à les réinventer. Leur appropriation très personnelle comme les croisements entre leurs oeuvres reposent sur cette profonde communauté/communion esthétique qui les réunira, tous les trois, à chaque étape de leur vie et de leur carrière et ce, durant plus de 40 années. Ainsi, toutes les créations exposées doivent être vues et perçues à la lumière de leur amitié réciproque et de leur jeu permanent de réinterprétations successives et de reprises créatrices », conclut le communiqué.