Le projet pris en charge par Xlinks, et pour lequel l'on a mobilisé une enveloppe financière de 18 milliards de livres sterling, fait face à des imprévus politiques au Royaume-Uni.
L'entreprise énergétique Xlinks espère fournir 8% de l'approvisionnement énergétique de la Grande-Bretagne grâce à un câble de 3 800 km (2.360 miles) reliant le Maroc au Royaume-Uni, et alimentant 7 millions de foyers à l'horizon 2030.
Initialement, le projet devait commencer à produire de l'électricité à partir de 2027. Cependant, cette date cible semble maintenant peu probable.
Le président exécutif de l'entreprise Xlinks, Sir Dave Lewis, a averti que les récents instabilités politiques qui ont vu officier trois premiers ministres en moins de six mois ont bloqué l'essor de ce proje, rapporte le média britannique "The Gardian".
L'entreprise tente vainement depuis un certain temps, d'obtenir un "contrat pour la différence" du gouvernement, présice-t-on de même source. Il s'agit d'un mécanisme dans lequel les subventions publiques sont utilisées pour offrir aux générateurs à faible émission de carbone, tels que les parcs éoliens, un prix fixe pour l'électricité. L'arrangement vise à encourager l'investissement en rendant les revenus plus prévisibles.
Lewis a déclaré au média anglais : "Nous avons passé beaucoup de temps avec le secrétaire aux affaires de l'époque, en l'occurrence Kwasi Kwarteng qui a dit:" Nous apprécions beaucoup ce projet, mais cela doit passer par le Trésor. Il y a eu un examen avec le Trésor (…) qui a été très positif", ajoutant que l'entreprise a reconsulté les entités en question pour mettre en place les soubassements de la tarification, puis le monde politique a éclaté et, du coup, tout s'est arrêté. Tout le monde a changé, et c'est un peu comme si on recommence à zéro ».
Xlinks dit pouvoir terminer le projet d'ici 2030 si le gouvernement offrait une garantie en 2023 de sorte que les consommateurs puissent payer un prix fixe de 48 £ par mégawattheure pour l'électricité fournie.
L'entreprise énergétique Xlinks espère fournir 8% de l'approvisionnement énergétique de la Grande-Bretagne grâce à un câble de 3 800 km (2.360 miles) reliant le Maroc au Royaume-Uni, et alimentant 7 millions de foyers à l'horizon 2030.
Initialement, le projet devait commencer à produire de l'électricité à partir de 2027. Cependant, cette date cible semble maintenant peu probable.
Le président exécutif de l'entreprise Xlinks, Sir Dave Lewis, a averti que les récents instabilités politiques qui ont vu officier trois premiers ministres en moins de six mois ont bloqué l'essor de ce proje, rapporte le média britannique "The Gardian".
L'entreprise tente vainement depuis un certain temps, d'obtenir un "contrat pour la différence" du gouvernement, présice-t-on de même source. Il s'agit d'un mécanisme dans lequel les subventions publiques sont utilisées pour offrir aux générateurs à faible émission de carbone, tels que les parcs éoliens, un prix fixe pour l'électricité. L'arrangement vise à encourager l'investissement en rendant les revenus plus prévisibles.
Lewis a déclaré au média anglais : "Nous avons passé beaucoup de temps avec le secrétaire aux affaires de l'époque, en l'occurrence Kwasi Kwarteng qui a dit:" Nous apprécions beaucoup ce projet, mais cela doit passer par le Trésor. Il y a eu un examen avec le Trésor (…) qui a été très positif", ajoutant que l'entreprise a reconsulté les entités en question pour mettre en place les soubassements de la tarification, puis le monde politique a éclaté et, du coup, tout s'est arrêté. Tout le monde a changé, et c'est un peu comme si on recommence à zéro ».
Xlinks dit pouvoir terminer le projet d'ici 2030 si le gouvernement offrait une garantie en 2023 de sorte que les consommateurs puissent payer un prix fixe de 48 £ par mégawattheure pour l'électricité fournie.
Le projet en détails
Une fois la liaison Maroc-Royaume-Uni terminée, Xlinks prévoit de générer 20 heures d'énergie renouvelable fiable par jour en utilisant le soleil du Sahara et les conditions nocturnes venteuses.
Le plan est de construire près de 12 millions de panneaux solaires et 530 parcs éoliens sur une superficie de 960 km2 de désert. Le site, dans la région de Guelmim-Oued Noun, disposera également de 20 gigawattheures de stockage par batterie.
Le câble transportant l'électricité depuis le site longera la côte marocaine, puis le Portugal, le nord de l'Espagne et la France avant de boucler autour des îles Scilly pour se terminer à Alverdiscott dans le nord du Devon, où Xlinks a déjà accepté des connexions de 1,8 gigawatt.
Le Maroc possède une industrie éolienne, solaire et hydroélectrique établie, et son intensité solaire, une mesure de la puissance de production, est la deuxième après l'Égypte et le double de celle du Royaume-Uni, selon les données de Xlinks.
Le plan est de construire près de 12 millions de panneaux solaires et 530 parcs éoliens sur une superficie de 960 km2 de désert. Le site, dans la région de Guelmim-Oued Noun, disposera également de 20 gigawattheures de stockage par batterie.
Le câble transportant l'électricité depuis le site longera la côte marocaine, puis le Portugal, le nord de l'Espagne et la France avant de boucler autour des îles Scilly pour se terminer à Alverdiscott dans le nord du Devon, où Xlinks a déjà accepté des connexions de 1,8 gigawatt.
Le Maroc possède une industrie éolienne, solaire et hydroélectrique établie, et son intensité solaire, une mesure de la puissance de production, est la deuxième après l'Égypte et le double de celle du Royaume-Uni, selon les données de Xlinks.
