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Maroc - Espagne : Albares confirme la tenue de la Réunion de Haut Niveau


Rédigé par Mohamed Elkorri Lundi 2 Janvier 2023

Le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares a confirmé l’ouverture prochaine d’un bureau des douanes à Melillia et de celui de Sebta et ce, avant le sommet avec le Maroc, prévu soit durant la dernière semaine du mois de janvier, soit la première semaine de février.



Le ministre des Affaires étrangères, de l'Union européenne et de la Coopération, a de nouveau signalé qu'il est convenu de rouvrir le bureau des douanes de Melillia et d'ouvrir un nouveau à Sebta, avant le sommet avec le Maroc qui se tiendra la dernière semaine de janvier ou les premiers jours du mois de février, comme cela a été annoncé lors de sa rencontre avec son homologue Nasser Bourita, le 24 novembre à Barcelone.  Albares a indiqué au média espagnol Europa Press, que les deux pays veulent que "ce soit une ouverture ordonnée et progressive".
 
L'ouverture progressive a été décidée par les deux chefs de la diplomatie, afin d'éviter certains événements ayant impacté les relations bilatérales. "Il y a des images du passé qu'on ne veut plus revoir", a-t-il souligné, excluant que le commerce dit "atypique" réapparaisse. "Il faut que ce soit une ouverture progressive justement pour ne pas retomber dans les erreurs du passé", a-t-il fait observer.
 
Les frontières terrestres avec les deux enclaves ont rouvert le 15 mai 2022, mais uniquement aux citoyens de l'Union européenne se prévalant de l'autorisation de circuler sur le territoire Schengen. Dès le 31 mai, une deuxième phase a commencé, qui a permis d'accès aux "travailleurs frontaliers légalement reconnus".
 
En outre, Albares a précisé que la réunion de haut niveau entre les deux Etats, "va signifier un nouvel élan dans une relation bilatérale qui est extraordinairement bénéfique pour les deux parties",  soulignant que le commerce entre les deux pays a augmenté de près de 30% cette année et que les arrivées d'immigrants du Maroc ont diminué, soit la seule route migratoire européenne qui a connu un tel développement.
 
 Que devient Gibraltar après le Brexit ?
 
Albares a clairement indiqué que «l'Espagne et l'UE étaient prêtes» au cas où un accord avec le Royaume-Uni sur les relations futures avec Gibraltar ne serait pas conclu, soulignant que la balle est désormais dans le camp de Londres.
 
Dans une interview accordée à Europa Press, Albares a une nouvelle fois souligné l'urgence pour Londres et Bruxelles de mener à bien la négociation sur le nouvel accord visant à régir la relation avec le Rocher après le Brexit.
 
Cela signifie que "nous négocions ce qui était déjà plus ou moins établi depuis deux ans, et cela fait de nombreuses années depuis le Brexit", a-t-il relevé. "Nous nous trouvons dans cette situation pour une raison souveraine et légitime, que l'Espagne respecte", faisant référence au référendum de juin 2016 par lequel les Britanniques ont décidé de quitter l'UE.
 
En ce sens, Albares a affirmé que l'Espagne et l'UE avaient mis sur la table "un accord global, raisonnable et équilibré, afin que cette zone de prospérité partagée puisse être de mise dans tout le Campo de Gibraltar".
 
"De toute évidence, nous ne pouvons pas rester éternellement dans cette situation, le Royaume-Uni doit dire clairement s'il veut cet accord, censé être global et toucher tous les aspects de la relation voulue entre l'Espagne et le Royaume-Uni par rapport à Gibraltar, ou si, au contraire, il n'en veut pas", a-t-il clarifié. Ces propos s’inscrivent dans la lignée de la position qu'il maintient depuis quelques semaines, telle qu’exposée lors de la visite de son homologue britannique, James Cleverly, le 14 décembre.
 
Dans ce dernier cas, « évidemment, une autre décision devra être prise", a-t-il averti,  sans vouloir entrer dans les délais, ni répondre à une question à propos du temps que les négociations pourraient prendre. "L'Espagne ne veut pas d'un scénario « sans accord", a-t-il cependant martelé, d'où son affirmation que son gouvernement était prêt à "signer demain" s’il le faut.
 








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