Le récent jugement d'Abdelilah Benkirane, ancien chef du gouvernement et SG du Parti de la Justice et du Développement (PJD), selon lequel « le mariage est le centre et fondement de la vie des jeunes filles », reléguant au second plan leur carrière académique et professionnelle, a provoqué une onde de choc au sein des organisations féministes.
La "Coordination féminine pour un changement global et profond du Code de la Famille" a été la première à monter au créneau. Dans un communiqué cinglant, cosigné par trente-deux associations, dont des poids lourds comme l'Union de l'Action Féminine (UAF), l'Association Démocratique des Femmes du Maroc (ADFM) et l'Association Marocaine pout les Droits des Femmes (AMDF), le collectif a dénoncé avec « profonde indignation » un discours qui « reflète une vision arriérée des rôles des femmes dans la société ». Ces propos, selon la Coordination, constituent une « incitation publique à la discrimination » et une tentative de « perpétuer la tutelle sur les choix individuels », menaçant directement les « acquis de l'État moderne ».
Les associations ont été unanimes pour rappeler que de telles affirmations contredisent frontalement les engagements internationaux du Maroc en matière de droits humains. Elles citent notamment la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) et la Convention relative aux droits de l'enfant, que le royaume a ratifiées. Plus encore, elles y voient une violation des dispositions de la Constitution, en particulier les articles 31 et 32, qui garantissent le droit à l'éducation et l'égalité entre citoyens.
Face à ce qu'elles considèrent comme une offensive contre les libertés individuelles, ces organisations appellent les autorités à « assumer leurs responsabilités face aux discours régressifs qui ciblent les droits et les acquis des femmes » et à faire preuve d'une « tolérance zéro envers quiconque cherche à saper le projet d'une société démocratique et moderne ».
Au-delà des institutions, un vibrant appel a été lancé aux familles marocaines. Elles sont exhortées à « encourager les jeunes filles à poursuivre leurs études », l'éducation étant non seulement un droit fondamental, mais aussi un levier essentiel pour « la dignité, l'indépendance économique et l'équilibre familial ». Le communiqué conclut sur une note de fermeté, soulignant l'impératif de « mobiliser les forces démocratiques, des droits de l'homme et culturelles pour contrer toutes les formes de régression des droits des femmes » et de « dénoncer les discours qui tentent de tirer le Maroc en arrière ».
La "Coordination féminine pour un changement global et profond du Code de la Famille" a été la première à monter au créneau. Dans un communiqué cinglant, cosigné par trente-deux associations, dont des poids lourds comme l'Union de l'Action Féminine (UAF), l'Association Démocratique des Femmes du Maroc (ADFM) et l'Association Marocaine pout les Droits des Femmes (AMDF), le collectif a dénoncé avec « profonde indignation » un discours qui « reflète une vision arriérée des rôles des femmes dans la société ». Ces propos, selon la Coordination, constituent une « incitation publique à la discrimination » et une tentative de « perpétuer la tutelle sur les choix individuels », menaçant directement les « acquis de l'État moderne ».
Les associations ont été unanimes pour rappeler que de telles affirmations contredisent frontalement les engagements internationaux du Maroc en matière de droits humains. Elles citent notamment la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW) et la Convention relative aux droits de l'enfant, que le royaume a ratifiées. Plus encore, elles y voient une violation des dispositions de la Constitution, en particulier les articles 31 et 32, qui garantissent le droit à l'éducation et l'égalité entre citoyens.
Face à ce qu'elles considèrent comme une offensive contre les libertés individuelles, ces organisations appellent les autorités à « assumer leurs responsabilités face aux discours régressifs qui ciblent les droits et les acquis des femmes » et à faire preuve d'une « tolérance zéro envers quiconque cherche à saper le projet d'une société démocratique et moderne ».
Au-delà des institutions, un vibrant appel a été lancé aux familles marocaines. Elles sont exhortées à « encourager les jeunes filles à poursuivre leurs études », l'éducation étant non seulement un droit fondamental, mais aussi un levier essentiel pour « la dignité, l'indépendance économique et l'équilibre familial ». Le communiqué conclut sur une note de fermeté, soulignant l'impératif de « mobiliser les forces démocratiques, des droits de l'homme et culturelles pour contrer toutes les formes de régression des droits des femmes » et de « dénoncer les discours qui tentent de tirer le Maroc en arrière ».