À cette occasion, le ministre de l’Industrie et du Commerce, Ryad Mezzour, a affirmé que la politique industrielle du Maroc « ne vise pas des chiffres, mais le citoyen marocain ». Selon lui, la performance du ministère ne se mesure pas seulement au nombre de véhicules produits ou au volume des exportations, mais à sa capacité à générer des emplois durables et à améliorer les conditions de vie des citoyens sur l’ensemble du territoire.
Abordant la notion de valeur ajoutée, Mezzour a souligné qu’elle doit être appréciée à travers la capacité du secteur à offrir des emplois décents et adaptés aux qualifications et aspirations de la jeunesse. Il a ajouté que la création de richesse n’a de sens que si elle contribue à une meilleure insertion professionnelle et à une rémunération à la hauteur des compétences.
Dans ce cadre, le ministre a souligné que plusieurs usines font face à une pénurie de main-d’œuvre, malgré l’existence de postes vacants. « Il y a des postes sans travailleurs et des usines sans employés », a-t-il déploré, attribuant cette situation à la faible attractivité de certaines filières industrielles pour les jeunes, liée notamment au manque d’orientation professionnelle et à l’insuffisance de formations adaptées, comme l’a précisé Omar Hejira, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur.
Le ministre a également mis en avant le rôle crucial de l’intégration et du développement de marques locales dans la consolidation de la valeur ajoutée. Il a, à ce propos, rappelé que la faillite de certaines usines textiles et de leurs investisseurs s’explique souvent par la défaillance des marques internationales partenaires.
Pour l’année 2026, le ministère prévoit l’approbation de 250 projets d’investissement, pour un montant global de 414 milliards de dirhams, susceptibles de générer 65 000 emplois directs et 110 000 emplois indirects, notamment dans les filières de l’automobile électrique et de la transition énergétique. Ces efforts s’articulent autour de plusieurs axes. Il s’agit du développement industriel surtout à travers le « Made In Morocco », la modernisation du commerce, le soutien à l’export, la transition numérique et le renforcement de la compétitivité.
Malgré le lancement, en mai dernier, de huit nouveaux projets de zones industrielles répartis sur plusieurs régions du Royaume, le ministre a mis en évidence la persistance de nombreux défis entravant leur accélération, notamment les problèmes fonciers, le coût élevé des terrains, les plans d’aménagement et les priorités spécifiques à chaque région. Il a précisé que son ministère travaille, en étroite collaboration, avec les collectivités territoriales pour accélérer ce processus et assurer une meilleure coordination sur le terrain.
Le ministère accorde également une attention particulière au soutien des PME, à l’artisanat et à l’intégration des chaînes de valeur locales. Toutefois, plusieurs défis persistent : la compétitivité insuffisante de certaines industries, la lente adoption de l’innovation et du numérique, le poids du commerce informel et les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales liées à la conjoncture économique.
De leur côté, les parlementaires ont insisté sur l’importance d’assurer une répartition géographique équitable des investissements, notamment au profit des zones rurales et des régions moins développées, en application des hautes orientations royales relatives à la justice territoriale.
En parallèle, d’autres budgets sectoriels ont été présentés le même jour, notamment ceux du ministère de l’Équipement et de l’Eau, du ministère de la Solidarité, de l’Intégration sociale et de la Famille, ainsi que du département chargé des Relations avec le Parlement et du Conseil national des droits de l’Homme.
Les discussions autour de ces budgets se poursuivront dans les prochains jours avant leur présentation devant la Commission des finances, puis leur adoption dans le cadre du projet de loi de finances 2026, en vue d’un vote final avant la clôture de la session d’automne du Parlement.
Abordant la notion de valeur ajoutée, Mezzour a souligné qu’elle doit être appréciée à travers la capacité du secteur à offrir des emplois décents et adaptés aux qualifications et aspirations de la jeunesse. Il a ajouté que la création de richesse n’a de sens que si elle contribue à une meilleure insertion professionnelle et à une rémunération à la hauteur des compétences.
Dans ce cadre, le ministre a souligné que plusieurs usines font face à une pénurie de main-d’œuvre, malgré l’existence de postes vacants. « Il y a des postes sans travailleurs et des usines sans employés », a-t-il déploré, attribuant cette situation à la faible attractivité de certaines filières industrielles pour les jeunes, liée notamment au manque d’orientation professionnelle et à l’insuffisance de formations adaptées, comme l’a précisé Omar Hejira, secrétaire d’État chargé du Commerce extérieur.
Le ministre a également mis en avant le rôle crucial de l’intégration et du développement de marques locales dans la consolidation de la valeur ajoutée. Il a, à ce propos, rappelé que la faillite de certaines usines textiles et de leurs investisseurs s’explique souvent par la défaillance des marques internationales partenaires.
Pour l’année 2026, le ministère prévoit l’approbation de 250 projets d’investissement, pour un montant global de 414 milliards de dirhams, susceptibles de générer 65 000 emplois directs et 110 000 emplois indirects, notamment dans les filières de l’automobile électrique et de la transition énergétique. Ces efforts s’articulent autour de plusieurs axes. Il s’agit du développement industriel surtout à travers le « Made In Morocco », la modernisation du commerce, le soutien à l’export, la transition numérique et le renforcement de la compétitivité.
Malgré le lancement, en mai dernier, de huit nouveaux projets de zones industrielles répartis sur plusieurs régions du Royaume, le ministre a mis en évidence la persistance de nombreux défis entravant leur accélération, notamment les problèmes fonciers, le coût élevé des terrains, les plans d’aménagement et les priorités spécifiques à chaque région. Il a précisé que son ministère travaille, en étroite collaboration, avec les collectivités territoriales pour accélérer ce processus et assurer une meilleure coordination sur le terrain.
Le ministère accorde également une attention particulière au soutien des PME, à l’artisanat et à l’intégration des chaînes de valeur locales. Toutefois, plusieurs défis persistent : la compétitivité insuffisante de certaines industries, la lente adoption de l’innovation et du numérique, le poids du commerce informel et les perturbations des chaînes d’approvisionnement mondiales liées à la conjoncture économique.
De leur côté, les parlementaires ont insisté sur l’importance d’assurer une répartition géographique équitable des investissements, notamment au profit des zones rurales et des régions moins développées, en application des hautes orientations royales relatives à la justice territoriale.
En parallèle, d’autres budgets sectoriels ont été présentés le même jour, notamment ceux du ministère de l’Équipement et de l’Eau, du ministère de la Solidarité, de l’Intégration sociale et de la Famille, ainsi que du département chargé des Relations avec le Parlement et du Conseil national des droits de l’Homme.
Les discussions autour de ces budgets se poursuivront dans les prochains jours avant leur présentation devant la Commission des finances, puis leur adoption dans le cadre du projet de loi de finances 2026, en vue d’un vote final avant la clôture de la session d’automne du Parlement.



















