Le Syndicat Professionnel Marocain des Créateurs de la Chanson (SPMCC), avec le soutien actif de l’Association de la Communauté Marocaine vivant en Tunisie, avait organisé ce concert de gala célébrant la Marche Verte et l’Indépendance du Royaume du Maroc. Une initiative pensée comme un acte de diplomatie culturelle, dans une ville qui vivait au même moment au rythme des Journées Théâtrales de Carthage.
Lorsque les lumières s’étaient estompées, l’orchestre tunisien dirigé par l’artiste Kais Saheli avait installé les premières notes. Rapidement, les voix marocaines et tunisiennes invitées étaient entrées en scène, donnant à la soirée le ton d’une rencontre artistique où les frontières s’effaçaient. Sur scène, les instruments dialoguaient ; dans le public, les sourires se répondaient.
Au premier rang, Abdelaadim Horaira, Said Oudghiri Hasani et Abdelhaq Qotb, membres du bureau exécutif du SPMCC, avaient observé ce qu’ils décrivaient comme « un pont musical entre deux rives du Maghreb ». Leur présence incarnait la mission du syndicat : faire rayonner le patrimoine marocain au-delà de ses frontières et encourager les collaborations artistiques régionales.
Très vite, la salle s’était transformée en chœur. Les premières mesures de « Laayoun Aïnia, Sakia Hamra Lia » avaient déclenché une vague d’enthousiasme. Des voix marocaines s’étaient mêlées à celles des Tunisiens, emportées par des mélodies qui racontaient un pays, une mémoire, une identité. L’énergie avait encore monté lorsque résonnaient ces chants profondément ancrés dans l’imaginaire collectif marocain. La scène était devenue un lieu de communion, un espace où la nostalgie, la fierté et la joie se partageaient sans effort.
Parmi les moments forts de la soirée, la participation remarquée de la chanteuse tunisienne Amira Amer avait marqué les esprits. Sa voix exceptionnelle, à la fois puissante et délicate, avait uni les sensibilités des deux publics. Son interprétation, saluée par des applaudissements nourris, avait incarné l’esprit de ce gala : une rencontre où la musique transcendait les frontières et magnifiait l’amitié tuniso-marocaine.
Dans les travées, des jeunes Tunisiens avaient découvert ces rythmes pour la première fois. « On ressent une histoire entière derrière ces chansons », avait confié Samir, étudiant en musique. Un peu plus loin, une mère marocaine avait serré la main de sa fille en murmurant les paroles qu’elle disait connaître « depuis toujours ».
Pour le président du Syndicat, Tawfik Ammor, cette soirée représentait un moment clé d’un travail mené depuis plusieurs années pour renforcer la présence culturelle marocaine à l’international. Et le public nombreux, qui avait quitté son siège debout en battant des mains jusqu’aux dernières minutes du concert, semblait valider cette ambition, avait-il conclu.
Lorsque les artistes avaient salué une dernière fois, la salle baignait dans une lumière chaude et dans un sentiment partagé : celui d’avoir assisté à une rencontre où la musique n’avait pas seulement été jouée, mais vécue, portée et célébrée comme un lien entre deux peuples.
Lorsque les lumières s’étaient estompées, l’orchestre tunisien dirigé par l’artiste Kais Saheli avait installé les premières notes. Rapidement, les voix marocaines et tunisiennes invitées étaient entrées en scène, donnant à la soirée le ton d’une rencontre artistique où les frontières s’effaçaient. Sur scène, les instruments dialoguaient ; dans le public, les sourires se répondaient.
Au premier rang, Abdelaadim Horaira, Said Oudghiri Hasani et Abdelhaq Qotb, membres du bureau exécutif du SPMCC, avaient observé ce qu’ils décrivaient comme « un pont musical entre deux rives du Maghreb ». Leur présence incarnait la mission du syndicat : faire rayonner le patrimoine marocain au-delà de ses frontières et encourager les collaborations artistiques régionales.
Très vite, la salle s’était transformée en chœur. Les premières mesures de « Laayoun Aïnia, Sakia Hamra Lia » avaient déclenché une vague d’enthousiasme. Des voix marocaines s’étaient mêlées à celles des Tunisiens, emportées par des mélodies qui racontaient un pays, une mémoire, une identité. L’énergie avait encore monté lorsque résonnaient ces chants profondément ancrés dans l’imaginaire collectif marocain. La scène était devenue un lieu de communion, un espace où la nostalgie, la fierté et la joie se partageaient sans effort.
Parmi les moments forts de la soirée, la participation remarquée de la chanteuse tunisienne Amira Amer avait marqué les esprits. Sa voix exceptionnelle, à la fois puissante et délicate, avait uni les sensibilités des deux publics. Son interprétation, saluée par des applaudissements nourris, avait incarné l’esprit de ce gala : une rencontre où la musique transcendait les frontières et magnifiait l’amitié tuniso-marocaine.
Dans les travées, des jeunes Tunisiens avaient découvert ces rythmes pour la première fois. « On ressent une histoire entière derrière ces chansons », avait confié Samir, étudiant en musique. Un peu plus loin, une mère marocaine avait serré la main de sa fille en murmurant les paroles qu’elle disait connaître « depuis toujours ».
Pour le président du Syndicat, Tawfik Ammor, cette soirée représentait un moment clé d’un travail mené depuis plusieurs années pour renforcer la présence culturelle marocaine à l’international. Et le public nombreux, qui avait quitté son siège debout en battant des mains jusqu’aux dernières minutes du concert, semblait valider cette ambition, avait-il conclu.
Lorsque les artistes avaient salué une dernière fois, la salle baignait dans une lumière chaude et dans un sentiment partagé : celui d’avoir assisté à une rencontre où la musique n’avait pas seulement été jouée, mais vécue, portée et célébrée comme un lien entre deux peuples.
Reportage:
Mohamed LOKHNATI
Mohamed LOKHNATI





















