Un souvenir macabre envahit la France qui commémore le 10ème anniversaire des attentats du 13 novembre 2015 où 130 personnes avaient perdu la vie. Dix ans après la boucherie du Bataclan, la menace terroriste subsiste. La France tient le coup grâce à la vigilance accrue et aussi à l’aide de ses partenaires, notamment le Maroc dont l’appui est efficace, selon le chef de la DGSE, Nicolas Lerner, qui s’est confié au Figaro.
Selon le patron des renseignements français, le Maroc apporte une aide précieuse dans la surveillance du terrorisme dans les foyers de tension notamment en Afrique.
Il a fait part de sa préoccupation du “départ de djihadistes maghrébins francophones pour rejoindre des organisations terroristes sur le continent, notamment en Somalie, où quelques dizaines de djihadistes venus du Maghreb combattent aux côtés des shebab affiliés à al-Qaïda”. “Nous veillons à suivre ces déplacements aux côtés de nos partenaires du continent et notamment des services marocains, qui sont des partenaires très efficaces, précieux, essentiels en matière de lutte antiterroriste”, a-t-il confié, rappelant que “l’Afrique est bien toujours l’épicentre du djihadisme mondial”.
Les autorités françaises n’oublient pas que le Royaume a contribué à la neutralisation d’Abdelhamid Abaaoud, l’un des cerveaux des attentats du 13 novembre. Les renseignements transmis par les services marocains ont permis à la police française de localiser le terroriste avant de l'abattre lors d’un raid à Saint Denis en 2015.
La coopération sécuritaire s’est renforcée depuis lors entre les deux pays au point que le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a déclaré lors de sa dernière visite au Royaume que “la France serait moins sûre sans le travail du Maroc”.
Si la coopération franco-marocaine fonctionne à merveille, les liens avec l’Algérie restent coupés. Sur ce point, Nicolas Lerner a déclaré au Figaro “qu’il est de l’intérêt national de deux pays de conserver des contacts en toutes circonstances, comme il est aussi dans l’intérêt purement sécuritaire des deux pays de sortir de la crise”.
Selon le patron des renseignements français, le Maroc apporte une aide précieuse dans la surveillance du terrorisme dans les foyers de tension notamment en Afrique.
Il a fait part de sa préoccupation du “départ de djihadistes maghrébins francophones pour rejoindre des organisations terroristes sur le continent, notamment en Somalie, où quelques dizaines de djihadistes venus du Maghreb combattent aux côtés des shebab affiliés à al-Qaïda”. “Nous veillons à suivre ces déplacements aux côtés de nos partenaires du continent et notamment des services marocains, qui sont des partenaires très efficaces, précieux, essentiels en matière de lutte antiterroriste”, a-t-il confié, rappelant que “l’Afrique est bien toujours l’épicentre du djihadisme mondial”.
Les autorités françaises n’oublient pas que le Royaume a contribué à la neutralisation d’Abdelhamid Abaaoud, l’un des cerveaux des attentats du 13 novembre. Les renseignements transmis par les services marocains ont permis à la police française de localiser le terroriste avant de l'abattre lors d’un raid à Saint Denis en 2015.
La coopération sécuritaire s’est renforcée depuis lors entre les deux pays au point que le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, a déclaré lors de sa dernière visite au Royaume que “la France serait moins sûre sans le travail du Maroc”.
Si la coopération franco-marocaine fonctionne à merveille, les liens avec l’Algérie restent coupés. Sur ce point, Nicolas Lerner a déclaré au Figaro “qu’il est de l’intérêt national de deux pays de conserver des contacts en toutes circonstances, comme il est aussi dans l’intérêt purement sécuritaire des deux pays de sortir de la crise”.





















