La Commission en question a révélé dans son communiqué, son intention d'organiser, outre la grève nationale des sit-in, mardi 26 septembre toutes devant les facultés de médecine et de pharmacie du Royaume.
Quant aux motivations justifiant cette démarche, la Commission indique que ce pas est franchi après une année de la décision d'abaisser la durée de formation à six ans au lieu de sept, que la Commission considère comme une décision pouvant détériorer la qualité de la formation, surtout qu'une opacité plane sur l'avenir de leur formation à partir de la sixième année, indique le communiqué.
Dans ce sillage, la Commission souligne avoir participé dans un débat constructif autour du troisième cycle, avec pour objectif d'améliorer et réformer les conditions de la formation et son socle pédagogique. Ce dernier est totalement absent dans la phase de spécialisation estime la Commission, ainsi que tout au long de l'évaluation des examens. Cependant, les efforts déployés dans les reformes menés par les deux ministres de tutelle sont en deçà des attentes de la Commission.
"Les reformes mises en place par les deux départements gouvernementaux demeurent palliatives et superficielles, et elles ne se penchent pas sur la formation et les obstacles dont font face les étudiants à la fois à la faculté et dans les hôpitaux. ", précise le communiqué.
Dans ce contexte, le communiqué fait savoir que les étudiants en médecine au Maroc sont confrontés à des restrictions visant leur liberté d'expression, donnant comme conséquence des résultats indésirables, tout en rappelant la disparition de leur camarade Yassine Rachid médecin résident. Ces restrictions de la liberté d'expression sont toujours d'actualité, notamment avec le cas de l'étudiant Mohammed H. étudiant à la faculté d'Oujda visé par une plainte déposée par une professeure après avoir critiqué le contenu des examens, pour laquelle a eu son verdict de deux mois de prison avec sursis.
Il convient de noter que la Commission a opté pour la grève d'avertissement et l'organisation des sit-in devant toutes les facultés de médecins et de pharmacie du Royaume, ainsi que la suspension des cours théoriques et pratiques dans les hôpitaux publics, à l'exception des permanences au sein des services des urgences et de réanimation. Cette démarche serait suivie d'une phase d'escalade, qui pourraient les conduire à boycott total, et ce dans l'optique d'améliorer les conditions de la formation des médecins et pharmaciens de demain.
La Commission conclut son communiqué par inviter les deux ministères de tutelle à rejoindre son entité afin de pouvoir lancer des débats constructifs ayant pour but ultime d'améliorer la formation en médecine et pharmacie au Maroc.
Quant aux motivations justifiant cette démarche, la Commission indique que ce pas est franchi après une année de la décision d'abaisser la durée de formation à six ans au lieu de sept, que la Commission considère comme une décision pouvant détériorer la qualité de la formation, surtout qu'une opacité plane sur l'avenir de leur formation à partir de la sixième année, indique le communiqué.
Dans ce sillage, la Commission souligne avoir participé dans un débat constructif autour du troisième cycle, avec pour objectif d'améliorer et réformer les conditions de la formation et son socle pédagogique. Ce dernier est totalement absent dans la phase de spécialisation estime la Commission, ainsi que tout au long de l'évaluation des examens. Cependant, les efforts déployés dans les reformes menés par les deux ministres de tutelle sont en deçà des attentes de la Commission.
"Les reformes mises en place par les deux départements gouvernementaux demeurent palliatives et superficielles, et elles ne se penchent pas sur la formation et les obstacles dont font face les étudiants à la fois à la faculté et dans les hôpitaux. ", précise le communiqué.
Dans ce contexte, le communiqué fait savoir que les étudiants en médecine au Maroc sont confrontés à des restrictions visant leur liberté d'expression, donnant comme conséquence des résultats indésirables, tout en rappelant la disparition de leur camarade Yassine Rachid médecin résident. Ces restrictions de la liberté d'expression sont toujours d'actualité, notamment avec le cas de l'étudiant Mohammed H. étudiant à la faculté d'Oujda visé par une plainte déposée par une professeure après avoir critiqué le contenu des examens, pour laquelle a eu son verdict de deux mois de prison avec sursis.
Il convient de noter que la Commission a opté pour la grève d'avertissement et l'organisation des sit-in devant toutes les facultés de médecins et de pharmacie du Royaume, ainsi que la suspension des cours théoriques et pratiques dans les hôpitaux publics, à l'exception des permanences au sein des services des urgences et de réanimation. Cette démarche serait suivie d'une phase d'escalade, qui pourraient les conduire à boycott total, et ce dans l'optique d'améliorer les conditions de la formation des médecins et pharmaciens de demain.
La Commission conclut son communiqué par inviter les deux ministères de tutelle à rejoindre son entité afin de pouvoir lancer des débats constructifs ayant pour but ultime d'améliorer la formation en médecine et pharmacie au Maroc.
