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Actu Maroc

Les etudiants d’Ukraine en quête de solutions pour passer l’examen «Krok»


Rédigé par Mina Elkhodari Samedi 4 Février 2023

Le dossier des étudiants marocains qui ont fui la guerre en Ukraine soulève encore des questionnements. Cette fois-ci, les concernés ont sollicité le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Marocains résidant à l’étranger pour intervenir auprès des services compétents en Ukraine afin de trouver des solutions adaptées permettant de passer l’examen «Krok» sans être obligé de se rendre dans ce pays qui connaît toujours des tensions.



Quelques mois après la résolution du dossier des 7283 étudiants marocains de retour d’Ukraine, par l’intégration dans les Universités privées du Royaume ou la mise en place du système d’enseignement à distance, un nouveau sujet soulève des inquiétudes auprès des familles des concernés. Cette fois ci, le sujet concerne un examen où la présence est requise : le «Krok».

Il s’agit d’un examen exigé par un Centre spécialisé dans le pays indépendamment des universités ukrainiennes. Il concerne principalement les étudiants de la 3ème année de toutes les spécialités médicales et ceux de la 5ème année en médecine et pharmacie.

A ce sujet, l’Association des parents des étudiants marocains a adressé une correspondance au ministère des Affaires étrangères, de la Coopération et des Marocains résidant à l’étranger par laquelle elle souhaite que ledit examen soit passé sans avoir besoin de se déplacer en Ukraine.

«Les étudiants qui ont réussi leur 3ème et 4ème années sont toujours appelés à passer cet examen à tout prix. Ils n’arrivent même pas à avoir leur certificat de réussite de la 3ème année parce qu’il est conditionné par la réussite de cet examen», nous a indiqué Abdelkader El Youssfi, président de l’Association des mères et pères des étudiants marocains de retour d’Ukraine. Et d’ajouter : «Nous avons contacté le ministère des Affaires étrangères pour intervenir auprès du ministère de l’Enseignement supérieur en Ukraine afin de trouver les solutions possibles à ce sujet, car nous avons commencé d’ores et déjà à recevoir le calendrier selon lequel les étudiants vont devoir passer l’examen en question».

Pour l’Association, il n’est pas question d’annuler le «Krok», comme ce fut le cas à la fin de l’année universitaire 2021-2022, mais plutôt de trouver les solutions sans pour autant risquer la vie des concernés. «Nous sommes ouverts à toutes options proposées dans ce sens, soit de permettre aux étudiants de passer ledit examen dans d’autres pays ou même le passer au niveau national», affirme El Youssfi, notant que le passage de cet examen est subordonné, d’après le Centre ukrainien spécialisé, à la présence de l’étudiant et qu’il ne peut pas être passé à distance.

Il est à noter que certains des étudiants marocains de retour d’Ukraine poursuivent leur étude à distance dans le Royaume depuis le déclenchement du conflit russo-ukrainien. Une alternative qui marche bien, aux yeux d’Abdelkader El Youssfi, malgré le «manque de coordination entre les universités Ukrainiennes et celles du Maroc pour réussir les stages de terrain qui complètent les cours pédagogiques».