Ils sont les enfants stars de YouTube, Instagram ou même Tik Tok, ils ont entre 3 et 16 ans, ils maîtrisent à la perfection les codes des plateformes, et sont suivis par des centaines de milliers d’abonnés, pour certains mêmes, ils dépassent le million.
La Gen Z prend le pouvoir et d’un revers de manche bousculent leurs aînés influenceurs qui jusqu’à présent cartonnaient sur les réseaux sociaux. Ces mineurs sont nés avec les réseaux et ont ainsi une évidence plus que naturelle à faire de la création de contenus, contrairement à leurs aînés, parfois un peu dépassés. Authenticité, sincérité, spontanéité, fun… Tous les ingrédients sont là pour une recette qui fonctionne.
Visages d’anges, air décomplexé et satisfait, ces enfants influenceurs se font désormais très vite repérés, et sont de plus en plus sollicités pour des partenariats sponsorisés. Derrière ces enfants se cachent les parents qui voient dans leur progéniture l’objet de leur fierté. Les Kids-influenceurs deviennent les nouveaux « chatons » de la toile, l’assurance de faire le buzz et de générer un maximum de « likes ».
Bienvenue dans le monde des Kids influenceurs !
L’une des plus connus au Maroc, c’est Lina Agdour et son compte Instagram aux 704 k followers. A 11 ans seulement, elle a été élue la plus jeune Miss Maroc 2019-2020 à la 2ème édition du concours Mini Miss Maroc. Ses flux sont généralement alimentés par des publications où la fillette pose, mais comportent également des publications sponsorisées pour des marques de mode, ainsi que ses nouveautés en tant que jeune actrice.
A tout juste 10 ans, Ghalya Rayhana, une marocaine résidente aux Etats-Unis, s’amuse à copier les stars du monde en reprenant leurs looks, poses et mimiques. Surnommée la « little fashionnista », Ghalya a plus de 250.000 fans sur son compte Instagram géré par sa maman. Cette dernière reçoit de nombreux feedbacks de fans. Elle déclare que plusieurs marques de vêtements pour enfants leur auraient proposé des contrats.
Plus récemment, Omar Archane (alias Chef Omar), le youtubeur culinaire. Son rêve est de devenir le plus grand cuisinier du monde. Sur sa chaîne YouTube, qui compte plus de 13.000 abonnés, Chef Omar accumule plus d’une centaine de « tutos » culinaires dans lesquels il partage des recettes simples et efficaces. Agé de 16 ans, il a été nommé jeune défenseur des droits de l’enfant par l’UNICEF en 2020.
Authenticité et connivence, la clé du succès publicitaire
Les Kids influenceurs partagent des moments qui donnent l’impression d’être authentiques et informels. Mélange de télé-réalité, de farces, de danses et de jeux, les enfants s’érigent en mini-influenceurs sous la supervision de leurs parents. Leaders de leur territoire, ils sont pertinents sur le plan démographique, psychologique et contextuel avec leurs audiences.
En réalité, les parents de ces enfants opèrent un gros travail en coulisses : certains embauchent des vidéastes professionnels, préparent des canevas et des scénarios bien ficelés autour de thématiques mûrement réfléchies et, le plus souvent, commercialement orientées, le tout dans un langage étudié et pesé pour toucher les enfants et titiller leur instinct de consommateurs.
Un vide juridique dangereux ?
Juridiquement, il faut être « âgé d’au moins 13 ans » pour avoir un compte sur les réseaux sociaux en son nom, selon la charte d’utilisation. Un vide juridique entoure l’activité des Kids influenceurs, alors que cette activité se rapproche davantage d’un travail que d’un loisir. Ces bambins engrangent des fortunes, en dehors de tout cadre légal et souvent avec les encouragements de leurs parents.
Après tout, le kid-influenceur contribue à un business familial, il participe à sa propre subsistance, ce qui est interdit depuis des siècles dans nos sociétés. Sans réglementation, cela n’encadre pas le temps et les conditions de travail de ces enfants.
« Il existe un flou juridique concernant le travail des enfants sur Internet. C’est une zone grise dans le code de travail», déclare Maître Abderrahim Bouhmidi. « Toutefois, l’enfant influenceur est considéré comme un auto-entrepreneur, voire une sorte d’artiste qu’il ne faut pas confondre avec l’enfant salarié», ajoute l’avocat, et de conclure: « D’un point de vue contractuel, l’enfant n’a pas la capacité juridique pour signer le contrat. Ce dernier est signé par son tuteur légal et donc on ne peut pas le considérer comme un travailleur ».
Enfin, pourquoi ne pas interdire toute rémunération dans les partenariats avant un certain âge ? Ou bloquer l’argent gagné par ces enfants influenceurs jusqu’à leur majorité ? Cela évitera toute tentation des parents à accumuler les collaborations et faire ainsi davantage « travailler » les enfants. Des solutions sont possibles pour réguler ce phénomène, même s’il semble compliqué de complètement protéger les enfants des méfaits d’une telle exposition médiatique à cet âge.
La Gen Z prend le pouvoir et d’un revers de manche bousculent leurs aînés influenceurs qui jusqu’à présent cartonnaient sur les réseaux sociaux. Ces mineurs sont nés avec les réseaux et ont ainsi une évidence plus que naturelle à faire de la création de contenus, contrairement à leurs aînés, parfois un peu dépassés. Authenticité, sincérité, spontanéité, fun… Tous les ingrédients sont là pour une recette qui fonctionne.
Visages d’anges, air décomplexé et satisfait, ces enfants influenceurs se font désormais très vite repérés, et sont de plus en plus sollicités pour des partenariats sponsorisés. Derrière ces enfants se cachent les parents qui voient dans leur progéniture l’objet de leur fierté. Les Kids-influenceurs deviennent les nouveaux « chatons » de la toile, l’assurance de faire le buzz et de générer un maximum de « likes ».
Bienvenue dans le monde des Kids influenceurs !
L’une des plus connus au Maroc, c’est Lina Agdour et son compte Instagram aux 704 k followers. A 11 ans seulement, elle a été élue la plus jeune Miss Maroc 2019-2020 à la 2ème édition du concours Mini Miss Maroc. Ses flux sont généralement alimentés par des publications où la fillette pose, mais comportent également des publications sponsorisées pour des marques de mode, ainsi que ses nouveautés en tant que jeune actrice.
A tout juste 10 ans, Ghalya Rayhana, une marocaine résidente aux Etats-Unis, s’amuse à copier les stars du monde en reprenant leurs looks, poses et mimiques. Surnommée la « little fashionnista », Ghalya a plus de 250.000 fans sur son compte Instagram géré par sa maman. Cette dernière reçoit de nombreux feedbacks de fans. Elle déclare que plusieurs marques de vêtements pour enfants leur auraient proposé des contrats.
Plus récemment, Omar Archane (alias Chef Omar), le youtubeur culinaire. Son rêve est de devenir le plus grand cuisinier du monde. Sur sa chaîne YouTube, qui compte plus de 13.000 abonnés, Chef Omar accumule plus d’une centaine de « tutos » culinaires dans lesquels il partage des recettes simples et efficaces. Agé de 16 ans, il a été nommé jeune défenseur des droits de l’enfant par l’UNICEF en 2020.
Authenticité et connivence, la clé du succès publicitaire
Les Kids influenceurs partagent des moments qui donnent l’impression d’être authentiques et informels. Mélange de télé-réalité, de farces, de danses et de jeux, les enfants s’érigent en mini-influenceurs sous la supervision de leurs parents. Leaders de leur territoire, ils sont pertinents sur le plan démographique, psychologique et contextuel avec leurs audiences.
En réalité, les parents de ces enfants opèrent un gros travail en coulisses : certains embauchent des vidéastes professionnels, préparent des canevas et des scénarios bien ficelés autour de thématiques mûrement réfléchies et, le plus souvent, commercialement orientées, le tout dans un langage étudié et pesé pour toucher les enfants et titiller leur instinct de consommateurs.
Un vide juridique dangereux ?
Juridiquement, il faut être « âgé d’au moins 13 ans » pour avoir un compte sur les réseaux sociaux en son nom, selon la charte d’utilisation. Un vide juridique entoure l’activité des Kids influenceurs, alors que cette activité se rapproche davantage d’un travail que d’un loisir. Ces bambins engrangent des fortunes, en dehors de tout cadre légal et souvent avec les encouragements de leurs parents.
Après tout, le kid-influenceur contribue à un business familial, il participe à sa propre subsistance, ce qui est interdit depuis des siècles dans nos sociétés. Sans réglementation, cela n’encadre pas le temps et les conditions de travail de ces enfants.
« Il existe un flou juridique concernant le travail des enfants sur Internet. C’est une zone grise dans le code de travail», déclare Maître Abderrahim Bouhmidi. « Toutefois, l’enfant influenceur est considéré comme un auto-entrepreneur, voire une sorte d’artiste qu’il ne faut pas confondre avec l’enfant salarié», ajoute l’avocat, et de conclure: « D’un point de vue contractuel, l’enfant n’a pas la capacité juridique pour signer le contrat. Ce dernier est signé par son tuteur légal et donc on ne peut pas le considérer comme un travailleur ».
Enfin, pourquoi ne pas interdire toute rémunération dans les partenariats avant un certain âge ? Ou bloquer l’argent gagné par ces enfants influenceurs jusqu’à leur majorité ? Cela évitera toute tentation des parents à accumuler les collaborations et faire ainsi davantage « travailler » les enfants. Des solutions sont possibles pour réguler ce phénomène, même s’il semble compliqué de complètement protéger les enfants des méfaits d’une telle exposition médiatique à cet âge.
Meryem EL BARHRASSI
Repères
L’enfant n’a plus de loisir
Les enfants ont droit au meilleur développement possible, au respect de leur vie privée et de leur dignité. « Être un enfant influenceur veut clairement dire que l’enfant n’a plus de loisirs », s’indigne Dr Ghizlane Benamar, pédopsychiatre. « L’idée n’est pas de montrer ces parents du doigt et d’être dans la moralisation, mais de partir d’un statut vulnérable qui est celui de l’enfant, et de dire que ça mérite d’être encadré », poursuit-elle. « Respectez les droits de la personnalité de votre enfant et protégez sa vie privée également en ligne », conseille la spécialiste
Laisser le choix aux enfants
Si les parents rêvent de la célébrité, pourquoi alors l’imposer à leurs enfants ? Ne serait-ce pas à l’enfant de décider s’il veut vivre cette vie médiatique en étant grand ? Les parents ne mesurent pas l’énorme indécence qu’une simple photo ou une petite vidéo postée sur les réseaux sociaux peut avoir sur la vie future de leurs enfants. « C’est à cause de la tendance à rendre les enfants trop vite adultes que des petites filles de neuf ans suivent un régime alimentaire spécifique pour leur future vie de mannequin ou commencent à faire des shooting photo maquillées et en talons. Laissez le choix aux enfants d’être célèbres ou non, mais ne l’imposez pas », explique Dr Benamar.
L'info...Graphie
Protection
La nécessité de légiférer
Afin d’éviter de possibles dérives, plus ou moins conscientes, de parents avides de notoriété et/ou d’argent, il est impératif de poser des règles visant à protéger ces mini-influenceurs.
Pour commencer, ne faudrait-il pas davantage contrôler l’âge minimum des propriétaires de comptes et, pourquoi pas l’étendre jusqu’à 16 voire 18 ans ? Au Maroc, un débat sérieux doit être ouvert concernant ce business maquillé sous forme de loisir qui ne manquera pas d’exploser dans les années à venir. Notamment en ce qui concerne le droit à l’image, le temps de travail, ainsi que le droit de jouissance des dividendes engrangées. Et dans ce registre, un simple Benchmark avec des pays comme la France où ce business vient d’être réglementé.
La loi française considère désormais l’activité des enfants influenceurs comme un travail, au même titre que celui exercé par les enfants mannequins ou comédiens. Leurs parents ont donc l’obligation d’obtenir un agrément auprès de l’administration. Sésame indispensable pour pouvoir diffuser des vidéos de promotion en ligne. À quand une loi marocaine pour protéger les enfants influenceurs ?
Pour commencer, ne faudrait-il pas davantage contrôler l’âge minimum des propriétaires de comptes et, pourquoi pas l’étendre jusqu’à 16 voire 18 ans ? Au Maroc, un débat sérieux doit être ouvert concernant ce business maquillé sous forme de loisir qui ne manquera pas d’exploser dans les années à venir. Notamment en ce qui concerne le droit à l’image, le temps de travail, ainsi que le droit de jouissance des dividendes engrangées. Et dans ce registre, un simple Benchmark avec des pays comme la France où ce business vient d’être réglementé.
La loi française considère désormais l’activité des enfants influenceurs comme un travail, au même titre que celui exercé par les enfants mannequins ou comédiens. Leurs parents ont donc l’obligation d’obtenir un agrément auprès de l’administration. Sésame indispensable pour pouvoir diffuser des vidéos de promotion en ligne. À quand une loi marocaine pour protéger les enfants influenceurs ?
Débat
Protéger ou cibler les enfants ?
Le marché des Kids influenceurs émerge et exploite ainsi le vide juridique existant qui n’encadre pas la publicité à destination des enfants sur Internet. YouTube dispose d’un code de conduite pour la publicité destinée aux enfants mais tarde à le respecter : l’application YouTube Kids, conçue pour les enfants de 0 à 12 ans, n’est ainsi pas censée contenir de contenu sponsorisé, mais la publicité s’invite, à travers le placement de produits, dans les vidéos des enfants influents, qui affichent des taux d’engagement à rendre jaloux les influenceurs adultes.
La montée en puissance de ce type de collaborations entre les marques et les kidfluenceurs pose aussi la question de la juste compensation et de la surveillance des directives relatives au travail des enfants. YouTube, à travers son porte-parole, a déclaré que le site ne permettait à aucune personne âgée de moins de 13 ans de créer une chaîne ou de posséder un compte YouTube et que « lorsque nous identifions un compte d’une personne mineure, nous le résilions ». Mais les enfants sont susceptibles de mentir à propos de leur âge au moment de leur inscription et le grand nombre de vidéos destinées aux enfants disponibles sur la plateforme suggère bien qu’ils sont de gros consommateurs de YouTube.
La plateforme a déclaré « travailler en étroite collaboration avec des experts, des ONG et d’autres acteurs afin de protéger les familles qui utilisent nos services». Des déclarations qui se cantonnent encore au statut de belles paroles alors que dernièrement, des commentaires obscènes de pédophiles ont été découverts sur des vidéos innocentes d’enfants.
Depuis, YouTube a annoncé, sans encore le mettre en oeuvre, qu’elle suspendrait les commentaires sur la plupart des vidéos de mineurs. Reste à voir si l’impossibilité de commenter nuira aux relations que les enfants tentent d’établir avec leurs fans.
La montée en puissance de ce type de collaborations entre les marques et les kidfluenceurs pose aussi la question de la juste compensation et de la surveillance des directives relatives au travail des enfants. YouTube, à travers son porte-parole, a déclaré que le site ne permettait à aucune personne âgée de moins de 13 ans de créer une chaîne ou de posséder un compte YouTube et que « lorsque nous identifions un compte d’une personne mineure, nous le résilions ». Mais les enfants sont susceptibles de mentir à propos de leur âge au moment de leur inscription et le grand nombre de vidéos destinées aux enfants disponibles sur la plateforme suggère bien qu’ils sont de gros consommateurs de YouTube.
La plateforme a déclaré « travailler en étroite collaboration avec des experts, des ONG et d’autres acteurs afin de protéger les familles qui utilisent nos services». Des déclarations qui se cantonnent encore au statut de belles paroles alors que dernièrement, des commentaires obscènes de pédophiles ont été découverts sur des vidéos innocentes d’enfants.
Depuis, YouTube a annoncé, sans encore le mettre en oeuvre, qu’elle suspendrait les commentaires sur la plupart des vidéos de mineurs. Reste à voir si l’impossibilité de commenter nuira aux relations que les enfants tentent d’établir avec leurs fans.
3 questions à Sifeddine Dounia
« Iyad présente un concept dont il sera fier au futur, contrairement aux concepts « médiocres » qui ne font que commercialiser l’image des enfants »
Il y a un mois, le célèbre journaliste Sifeddine Dounia s’est lancé dans une nouvelle aventure médiatique, mais cette fois accompagné de son fils Iyad. Depuis la création de leur chaîne YouTube, leurs discussions et aventures passionnent de plus en plus d’abonnés. Sifeddine nous en parle en détails.
-Comment pouvez-vous décrire le concept de Sif & Iyad ? Et d’où est venue l’idée?
- Le concept « Sif & Iyad » est un concept familial, un concept où on décrypte, mon fils et moi, l’actualité, les sujets « Generation GAP ». Nous comparons nos deux générations, chacune avec son mode de vie, ses besoins, les activités… C’est une émission web où nous débattons de sujets tels que le divorce en juxtaposant l’avis de ma génération, et l’avis de la génération Z, représentée par Iyad.
-Etre enfant influenceur permet-il à Iyad d’avoir du temps pour ses loisirs loin des écrans ?
- Iyad pratique régulièrement ses loisirs. Il fait l’équitation 2 fois par semaine et le judo 3 fois par semaine. Nous avons un planning de tournage qui lui laisse largement le temps pour ses loisirs. On publie 1 épisode par semaine que nous préparons à l’avance. Sa mère et moi veillons au respect du temps accordé aux loisirs. Enfin, Iyad ne porte la casquette d’influenceur qu’une fois par semaine.
-Pensez-vous que votre enfant ne va pas regretter ce choix d’être exposé sur les réseaux sociaux dans l’avenir ?
- Je suis sûr que Iyad deviendra une vedette médiatique. Il rêve de devenir journaliste animateur. A mon avis, être connu sur les réseaux sociaux ne peut que l’aider dans sa carrière de journaliste, s’il choisit de conserver la même vocation. A mon jeune âge, j’ai également été animateur sur « Al Qanat Saghira », et je pense que cela m’a beaucoup aidé en tant que journaliste. Iyad présente un concept dont il sera fier au futur, contrairement aux concepts « médiocres » qui ne font que commercialiser l’image des enfants.
-Comment pouvez-vous décrire le concept de Sif & Iyad ? Et d’où est venue l’idée?
- Le concept « Sif & Iyad » est un concept familial, un concept où on décrypte, mon fils et moi, l’actualité, les sujets « Generation GAP ». Nous comparons nos deux générations, chacune avec son mode de vie, ses besoins, les activités… C’est une émission web où nous débattons de sujets tels que le divorce en juxtaposant l’avis de ma génération, et l’avis de la génération Z, représentée par Iyad.
-Etre enfant influenceur permet-il à Iyad d’avoir du temps pour ses loisirs loin des écrans ?
- Iyad pratique régulièrement ses loisirs. Il fait l’équitation 2 fois par semaine et le judo 3 fois par semaine. Nous avons un planning de tournage qui lui laisse largement le temps pour ses loisirs. On publie 1 épisode par semaine que nous préparons à l’avance. Sa mère et moi veillons au respect du temps accordé aux loisirs. Enfin, Iyad ne porte la casquette d’influenceur qu’une fois par semaine.
-Pensez-vous que votre enfant ne va pas regretter ce choix d’être exposé sur les réseaux sociaux dans l’avenir ?
- Je suis sûr que Iyad deviendra une vedette médiatique. Il rêve de devenir journaliste animateur. A mon avis, être connu sur les réseaux sociaux ne peut que l’aider dans sa carrière de journaliste, s’il choisit de conserver la même vocation. A mon jeune âge, j’ai également été animateur sur « Al Qanat Saghira », et je pense que cela m’a beaucoup aidé en tant que journaliste. Iyad présente un concept dont il sera fier au futur, contrairement aux concepts « médiocres » qui ne font que commercialiser l’image des enfants.