Il semble que la colère des agents de sécurité privée ait atteint son paroxysme. Après plus de trois ans d’alertes sur les conditions de travail critiques de cette catégorie socio-professionnelle, le Syndicat national des agents de sécurité privée, de propreté et de cuisine a annoncé une grève nationale le lundi 20 octobre, accompagnée d’un sit-in devant le Parlement à Rabat.
Cette escalade sera précédée d’une conférence de presse prévue hier jeudi à Casablanca, afin d’annoncer les détails du programme de mobilisation et de donner le feu vert à ce mouvement de protestation.
Ce mouvement intervient, selon le syndicat, en réponse à la politique de l’autruche adoptée par le ministère de l’Emploi face aux cris d’alarme lancés concernant la détérioration des conditions de travail dans le secteur, mais aussi aux recommandations soumises au ministère en 2023, visant à garantir la dignité et les droits des travailleurs, ainsi qu’à les protéger, sur les plans juridique et social, contre les risques professionnels auxquels ils sont exposés.
Le syndicat a également insisté sur la nécessité de veiller au respect des dispositions légales du Code du travail en vigueur par les sociétés d’intérim, de sous-traitance ou les entreprises recrutant des agents de sécurité, de propreté et de cuisine, lesquelles exercent souvent sans contrôle rigoureux sur leurs pratiques, une mission qui incombe pourtant aux inspecteurs du travail.
Appréciant la solidarité exprimée par le ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, envers cette catégorie socio-professionnelle, le syndicat exige désormais des actions concrètes capables de transformer leur quotidien, notamment l’instauration d’un statut particulier garantissant les droits des professionnels et améliorant leurs conditions de travail matérielles, restées inchangées depuis vingt ans.
Ayant bon espoir dans la réforme du Code du travail censée être entamée cette année, le syndicat se dit ouvert à toute initiative sérieuse de dialogue, à condition qu’elle soit accompagnée d’une volonté politique claire et de mesures concrètes garantissant la dignité et la justice professionnelle des agents de sécurité privée.
En plus de percevoir un salaire qui atteint à peine le SMIG, l’agent de sécurité travaille souvent douze heures par jour, soit soixante-douze heures par semaine, à l’exception de certains employeurs particulièrement rigoureux en matière de respect des horaires, qui exigent de leurs sous-traitants de limiter la durée du travail à huit heures quotidiennes.
Même après des années de travail acharnées, les agents de sécurité privée perçoivent une pension de retraite inférieure à 2.000 dirhams, car ils sont généralement sous-déclarés par leurs employeurs.
Cette escalade sera précédée d’une conférence de presse prévue hier jeudi à Casablanca, afin d’annoncer les détails du programme de mobilisation et de donner le feu vert à ce mouvement de protestation.
Ce mouvement intervient, selon le syndicat, en réponse à la politique de l’autruche adoptée par le ministère de l’Emploi face aux cris d’alarme lancés concernant la détérioration des conditions de travail dans le secteur, mais aussi aux recommandations soumises au ministère en 2023, visant à garantir la dignité et les droits des travailleurs, ainsi qu’à les protéger, sur les plans juridique et social, contre les risques professionnels auxquels ils sont exposés.
Le syndicat a également insisté sur la nécessité de veiller au respect des dispositions légales du Code du travail en vigueur par les sociétés d’intérim, de sous-traitance ou les entreprises recrutant des agents de sécurité, de propreté et de cuisine, lesquelles exercent souvent sans contrôle rigoureux sur leurs pratiques, une mission qui incombe pourtant aux inspecteurs du travail.
Appréciant la solidarité exprimée par le ministre de l’Emploi, Younes Sekkouri, envers cette catégorie socio-professionnelle, le syndicat exige désormais des actions concrètes capables de transformer leur quotidien, notamment l’instauration d’un statut particulier garantissant les droits des professionnels et améliorant leurs conditions de travail matérielles, restées inchangées depuis vingt ans.
Ayant bon espoir dans la réforme du Code du travail censée être entamée cette année, le syndicat se dit ouvert à toute initiative sérieuse de dialogue, à condition qu’elle soit accompagnée d’une volonté politique claire et de mesures concrètes garantissant la dignité et la justice professionnelle des agents de sécurité privée.
En plus de percevoir un salaire qui atteint à peine le SMIG, l’agent de sécurité travaille souvent douze heures par jour, soit soixante-douze heures par semaine, à l’exception de certains employeurs particulièrement rigoureux en matière de respect des horaires, qui exigent de leurs sous-traitants de limiter la durée du travail à huit heures quotidiennes.
Même après des années de travail acharnées, les agents de sécurité privée perçoivent une pension de retraite inférieure à 2.000 dirhams, car ils sont généralement sous-déclarés par leurs employeurs.