À l'occasion des élections législatives de mardi 1er novembre - les cinquièmes depuis 2019 - la participation des Palestiniens citoyens d’Israël - 20% de la population - pourrait déterminer l’issue du scrutin. Jamais ils n’ont été si courtisés, sauf qu’ils ne se sont tout autant détournés de la politique.
Les sondages prévoient moins de 50% de participation dans cette communauté. Et pour cette élection, les partis arabes se présentent en ordre dispersé.
Dans son fief de Jaffa et devant une centaine de personnes, le député Sami Abu Shahadeh - tête de liste du parti nationaliste Balad - fait son entrée. Il se veut la voix des Palestiniens d’Israël et prône la fin du racisme et de l’occupation, rien que ça.
« Notre combat est pour la liberté, la justice et l'égalité de tous les citoyens ! ». Son parti refuse toute collaboration avec les partis sionistes israéliens, contrairement à celui de Mansour Abbas, qui, en 2021, avait rejoint la coalition gouvernementale par pragmatisme, prônant qu’il valait mieux mettre la question palestinienne de côté afin d’obtenir plus de budget pour les Palestiniens d’Israël.
Une question de dignité
Une idéologie dangereuse, estime Abed Abu Shahadeh, conseiller municipal de Jaffa. « Je pense que c’est le contraire : nous devons assumer notre idéologie. Ce n’est pas qu’une question d’argent, ce n’est pas qu’une question de budget. Les gens se soucient de leur dignité, ils se soucient de la manière dont ils sont traités, de ce que l’on dit d’eux, ils se soucient de ce qui se passe à Al Aqsa, et ce qui se passe en Cisjordanie. Et peu importe pour qui ils votent, chaque Palestinien citoyen d’Israël se réveille le matin en sachant qu’il y a un État qui fonctionne contre eux ».
Mais son discours ne convainc pas tous. Beaucoup boycottent le scrutin, question de principe, comme Sally Azzam, co-fondatrice du café Liwan dans le centre-ville de Nazareth. « Je pense qu’en votant, je trahis mon peuple. Rien ne changera via la Knesset (le parlement israélien, ndlr). Le fait qu’il y ait quelques Arabes assis au Parlement, débattant sur place, pensant qu’ils peuvent changer quelque chose, tout ça, ce n’est pas réaliste. Et d’expérience, on l’a vu ». Selon elle, si Israël fait de la place aux députés arabes, « c’est parce qu'ils n’ont presque pas d’impact ».
Les sondages prévoient moins de 50% de participation dans cette communauté. Et pour cette élection, les partis arabes se présentent en ordre dispersé.
Dans son fief de Jaffa et devant une centaine de personnes, le député Sami Abu Shahadeh - tête de liste du parti nationaliste Balad - fait son entrée. Il se veut la voix des Palestiniens d’Israël et prône la fin du racisme et de l’occupation, rien que ça.
« Notre combat est pour la liberté, la justice et l'égalité de tous les citoyens ! ». Son parti refuse toute collaboration avec les partis sionistes israéliens, contrairement à celui de Mansour Abbas, qui, en 2021, avait rejoint la coalition gouvernementale par pragmatisme, prônant qu’il valait mieux mettre la question palestinienne de côté afin d’obtenir plus de budget pour les Palestiniens d’Israël.
Une question de dignité
Une idéologie dangereuse, estime Abed Abu Shahadeh, conseiller municipal de Jaffa. « Je pense que c’est le contraire : nous devons assumer notre idéologie. Ce n’est pas qu’une question d’argent, ce n’est pas qu’une question de budget. Les gens se soucient de leur dignité, ils se soucient de la manière dont ils sont traités, de ce que l’on dit d’eux, ils se soucient de ce qui se passe à Al Aqsa, et ce qui se passe en Cisjordanie. Et peu importe pour qui ils votent, chaque Palestinien citoyen d’Israël se réveille le matin en sachant qu’il y a un État qui fonctionne contre eux ».
Mais son discours ne convainc pas tous. Beaucoup boycottent le scrutin, question de principe, comme Sally Azzam, co-fondatrice du café Liwan dans le centre-ville de Nazareth. « Je pense qu’en votant, je trahis mon peuple. Rien ne changera via la Knesset (le parlement israélien, ndlr). Le fait qu’il y ait quelques Arabes assis au Parlement, débattant sur place, pensant qu’ils peuvent changer quelque chose, tout ça, ce n’est pas réaliste. Et d’expérience, on l’a vu ». Selon elle, si Israël fait de la place aux députés arabes, « c’est parce qu'ils n’ont presque pas d’impact ».